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Jalel Hammami : le dossier d'Instalingo n'est pas vide et la justice possède des preuves
20/07/2023 | 10:04
3 min
Jalel Hammami : le dossier d'Instalingo n'est pas vide et la justice possède des preuves

 

L’avocat de l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, Jalel Hammami a assuré que l’enquête menée par le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme au sujet de l’entreprise Instalingo avait révélé l’existence de lobbys et de groupe de pressions.

S’exprimant le 20 juillet 2023 au micro de Wissal Kasrawi durant « La Matinale » de Shems Fm, Jalel Hammami a affirmé que le dossier de l’affaire liée à l’entreprise Instalingo contenait plusieurs preuves et qu’il n’était pas vide contrairement à ce qu’avaient affirmé les avocats de l’entreprise et des dirigeants nahdhaouis concernés par l’enquête.

Jalel Hammami a tenu à préciser que le comité de défense de Mohamed Ali Aroui était la seule entité habilitée à s’exprimer au nom de ce dernier et concernant sa situation par rapport à cette affaire. Il a rappelé qu’il avait saisi la justice contre l’ancien ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine. Il a affirmé que ce dernier avait exploité l’affaire afin de régler ses comptes avec Mohamed Ali Aroui.

Évoquant la page Facebook « Sayeb Salah », Jalel Hammami a estimé que celle-ci était douteuse et diffusait un contenu touchant à la dignité de plusieurs personnes. L’avocat de l’entreprise, Mokhtar Jemai, avait indiqué que cette page était liée à l’affaire. Jalel Hammami a expliqué que cette page avait pour mission de lyncher publiquement son client. Il a, également, précisé qu’un avocat avait été arrêté et un procureur de la République a fait l’objet d’une enquête administrative en raison des liens qu’ils ont avec cette page.

Revenant sur les déclarations de Adel Daadaa dans une vidéo diffusée le 17 juillet 2023, Jalel Hammami a tenu à préciser que le club sportif lié à l’affaire n’était pas l’Avenir Sportif de Rejiche. Adel Daadaa avait indiqué que Mohamed Ali Aroui en était le président et que le rapport de la Ctaf avait relevé des actes de corruption financière dans la gestion de cette entité. La justice, selon M. Daadaa, s’est saisie de l’affaire, mais a retiré le nom de M. Aroui pour placer le sien.


 

S.G

20/07/2023 | 10:04
3 min
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Commentaires
Zarzoumia
Une stratégie
a posté le 20-07-2023 à 11:47
Il fait le malin cet avocat. Il sait que toutes les affaires sont éminemment politiques et il connaît la personne qui tire les ficelles, alors il lui sert le discours qu'il veut entendre en espérant sauver son client. A chaque sortie, c'est la même tactique. On verra si c'est bien payant.