
L’avocat Faouzi Jaballah a publié, jeudi 3 octobre 2024, un post sur les réseaux sociaux où il dénonce un processus judiciaire accéléré visant à écarter Ayachi Zammel de la course à la présidentielle.
« Lundi 30 septembre, on a fait appel du verdict pénal prononcé en première instance à Jendouba à l'encontre du candidat. Le dossier est transféré à la vitesse de l'éclair à la Cour d'appel de Jendouba et la première audience a été fixée au 3 octobre. L'équipe de la défense demande un délai pour prendre connaissance du texte du jugement de première instance, en discuter devant la Cour d'appel et rédiger des rapports à soumettre à la Cour. Ceci est garanti par la loi, la logique et la coutume... Il n'est même pas question dans tous les dossiers, y compris les dossiers politiques et nous n'avons même pas déposé de demande de mise en liberté. Fait inattendu et totalement inacceptable, le tribunal décide de retarder le dossier de 10 heures à 13 heures le même jour, ce qui sera l'heure de la plaidoirie... Les avocats qui veulent consulter le dossier peuvent le faire entre-temps. C'est une chose qui n'arrive jamais, même dans les cas les plus urgents. La raison est claire : ils insistent pour obtenir un jugement d'appel avec effet immédiat avant le 6 octobre », a-t-il expliqué.
Abdessatar Messaoudi, président du comité de défense de Ayachi Zammel, a indiqué hier que le candidat à la présidentielle devait comparaître, ce matin, devant trois tribunaux : la Cour d'appel de Jendouba, le Tribunal de première instance de Siliana et le Tribunal de première instance de La Manouba.
Ayachi Zammel, a été condamné mardi 1er octobre 2024, à douze ans de prison en cumul des peines prononcées à son encontre par la chambre criminelle près le Tribunal de première instance Tunis 2 dans le cadre de quatre affaires de falsification de parrainages.
Le 18 septembre 2024, Ayachi Zammel a été condamné à une peine de vingt mois de prison par le tribunal de première instance de Jendouba pour avoir "falsifié des parrainages". Il a aussi été condamné, le 25 septembre, à une peine de six mois de prison pour avoir utilisé une attestation falsifiée.
M.B.Z
CE SERA LA RUE !...
(ce que le peuple veut)
Bechmata.
Ils peuvent tout faire : y'aura des millions de gens qui vont voter pour lui et ils ne peuvent pas changer les bulletins de vote à ce stade ; y'aura toujours sa photo et la case n° 1 à cocher hhhhhhh
Ce n'est pas trop dur à comprendre....
ET IL S'AGIT LA D'UN DEVOIR DE LA JUSTICE. Car la justice est au service de LA PATRIE et DU PEUPLE et non au service des personnes. Et elle prononce LES VERDICTS AU NOM DU PEUPLE et non au nom DES CANDIDATS AUX PRESIDENTIELLES.
Aujourd'hui ds un marché , ils discutent élection-mascarade, "il faut voter, dit l'un, pr celui qui est en prison, s'ils l ont enlevé c qu il est le meilleur".

