
Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat), Brahim Bouderbala, a affirmé, lundi 1er août 2022, qu’il servirait la Tunisie quel que soit le poste qu’il occuperait après la fin de son mandat à la tête de l’Onat.
« Je suis un soldat de la Tunisie », a-t-il indiqué au micro de Hatem Ben Amara lors de son intervention dans la matinale de Jawhara FM avant de souligner : « J’ai une dette envers la Tunisie ».
Sans nier son ambition de participer activement à la vie publique et politique, Ibrahim Bouderbela a rappelé que toutes les positions qu’il avait adoptées et exprimées émanaient de ses propres convictions.
Le bâtonnier des avocats faisait, entre autres, référence à son appui au président de la République, Kaïs Saïed. Brahim Bouderbala a, rappelons-le, participé à la commission consultative créée par Kaïs Saïed pour l’élaboration d’une nouvelle constitution et a toujours manifesté un soutien inconditionnel au chef de l’Etat même après la publication du projet de constitution du président de la République, totalement différent du texte proposé par la commission.
Interpellé sur ses liens avec le président de la République, l’avocat a fait savoir qu’il n’avait pas rencontré Kaïs Saïed notant que celui-ci était « très occupé par les problèmes internes du pays et la gestion des relations extérieures ».
N.J.
Si cette intervention fait défaut, le mal ira en croissant à ce point qu'il ne pourra plus être supprimé, sinon par la suppression de l'Etat lui-même.
Voilà cette considération sage du Florentin en son discours sur le troisième livre de Tite-Live et que cite le très sage Spinoza au chapitre X de son Traité politique.
Et, il faut bien admettre que si le processus inauguré depuis 2012 avait suivi son cours connu, il était clair que nous allions vers une situation où le péril visait l'Etat en ses institutions.
Il est notable que le langage faisant référence au risque d'une guerre civile flâne de ceux qui avaient ourdi la stratégie de phagocyter tous les appareils d'Etat avec l'objectif clair qu'il était le but de leur visée.
Bouderbala, que l'on moque, semble avoir flairé l'affaire.
Mais, il ne fallait point être fin clerc pour voir ce qui crevait les yeux.
Je lis son propos sur sa dette envers le pays, comme le message qu'existent des choses au-dessus de nous, plus grandes que nos passions et intérêts.
Alors, c'est vrai qu'à prendre cette position il s'offre aux petites phrases, aux moqueries faciles qui sont l'apanage de gens sans pensée qui croient que manier les bassesses leur donne consistance.
La Tunisie serait un mot vide si ses habitants, ses citoyens ne lui donnaient corps.
Pascal avait cette formule :
" Le monde me comprend et je le comprends".