
Convoqué par la commission des jeunes, des affaires culturelles et de l’éducation au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre de l’Education nationale, Hatem Ben Salem, a dit « espérer que la crise avec le syndicat de l’Enseignement secondaire et qui dure depuis des semaines, soit finalement résolue », car pour lui le système éducatif tunisien ne peut plus supporter d’autres pressions.
« Ou bien nous allons construire un système éducatif solide sur la base des standards internationaux ou bien nous prendrons le chemin de la médiocrité » a-t-il en effet dit, en évoquant la réforme à venir. « Pour assurer son efficacité, j’ai cependant besoin du syndicat concerné et des membres de la société civile » a-t-il, en outre déclaré.
Dans son discours, le ministre de l’Education nationale a aussi fait savoir que « ne pas remettre les notes est une décision fortement nuisible pour les élèves et donc inacceptable ! »
« S’il vous plait remettez les notes des élèves » a-t-il demandé en soulignant qu’il ne s’agit pas là, d’un moyen de lutte.
« Il s’agit là d’une décision que je ne peux accepter et le gouvernement aussi » a-t-il rétorqué devant la commission, a qui il a demandé, ensuite, son aide pour débloquer la situation.
« Si nous acceptons cette décision, demain, des collèges, des écoles, feront la même chose. Ça sera la porte ouverte à tous les dépassements ! Il y va du futur de nos enfants» a-t-il déclaré.
S.A
Commentaires (8)
Commenterplainte des parents?
@The Mirror | 11-04-2018 18:59
Parents unissez vous
Impuissance des deux pouvoirs LEGISLATIF et EXECUTIF face à un vide juridique!
Et ce n'est pas le syndicat de l'enseignement qui présentera le projet de loi pour combler la lacune!
Pathétique..
Que des fanfaronnades.. Tous tournent la veste et abdiquent
..lamentable..
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Un gouvernement trop laxiste
@The Merror
S'il te plaît, casse-toi Monsieur le ministre
Le ministre de l'Education nationale se met à genoux devant les bandits du syndicat de l'enseignement secondaire et les supplie de remettre les notes. NON, ce n'est pas de la sorte qu'un ministre gère les crises.
La solution est pourtant claire, nette, précise et légale : pas de travail, pas de salaire.
Les cheminots de France, puisqu'ils foutent le bordel eux aussi, perdent le salaire des journées de grève. Partout ailleurs, pas de travail, pas de salaire.
Question : La loi stipule que la journée de grève est une journée non payée. Pourquoi cette règle d'or n'est pas respectée en Tunisie ?
Réponse : il faut avoir les couilles pour faire respecter la loi. Les minables responsables de chez nous, parce que castrés comme ils le sont, font toujours profil bas devant les grévistes, et ce faisant, l'Etat tunisien encourage la grève.

