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Hatem Ben Salem : S’il vous plait, remettez les notes des élèves !
11/04/2018 | 18:20
2 min
Hatem Ben Salem : S’il vous plait, remettez les notes des élèves !

Convoqué par la commission des jeunes, des affaires culturelles et de l’éducation au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre de l’Education nationale, Hatem Ben Salem, a dit « espérer que la crise avec le syndicat de l’Enseignement secondaire et qui dure depuis des semaines, soit finalement résolue », car pour lui le système éducatif tunisien ne peut plus supporter d’autres pressions.

 « Ou bien nous allons construire un système éducatif solide sur la base des standards internationaux ou bien nous prendrons le chemin de la médiocrité » a-t-il en effet dit, en évoquant la réforme à venir. « Pour assurer son efficacité, j’ai cependant besoin du syndicat concerné et des membres de la société civile » a-t-il, en outre déclaré.

 

Dans son discours, le ministre de l’Education nationale a aussi fait savoir que « ne pas remettre les notes est une décision fortement nuisible pour les élèves et donc inacceptable ! »

« S’il vous plait remettez les notes des élèves » a-t-il demandé en soulignant qu’il ne s’agit pas là, d’un moyen de lutte.

« Il s’agit là d’une décision que je ne peux accepter et le gouvernement aussi » a-t-il rétorqué devant la commission, a qui il a demandé, ensuite, son aide pour débloquer la situation.

 

« Si nous acceptons cette décision, demain, des collèges, des écoles, feront la même chose. Ça sera la porte ouverte à tous les dépassements ! Il y va du futur de nos enfants» a-t-il déclaré.

 

S.A

 

 

 

 

11/04/2018 | 18:20
2 min
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Commentaires (8)

Commenter

riri
| 12-04-2018 19:22
je reagit au commentaire de Momo, en effet, n y a t il pas un collectif de parents pres a porter plainte pour sortir leurs enfants otages de ce bras de fer entre syndicat et ministere?

Microbio.
| 12-04-2018 17:22
Absolument votre opinion et merci pour vos commentaires!

Momo
| 12-04-2018 10:52
Il n' y a pas un avocat qui pourrait rassembler quelques parents pour déposer plainte contre ces *** de soit disant syndicat pour préjudice subit ? Certains élèves vont rater leur inscriptions universitaires à cause de ces bouffons.

DHEJ
| 12-04-2018 09:43
Production Législatif et ses limites en Tunisie!

Et ce n'est pas le syndicat de l'enseignement qui présentera le projet de loi pour combler la lacune!

Amilcar
| 12-04-2018 00:46
Décevant, c' est à pleurer, le voici celui ci aussi à supplier comme tous les autres, à céder devant le chantage ignoble et maffieux de ces voyous.. C ' est malheureux ça donne la.rage au coeur de ce qu ' est devenu le tunisien aujourd hui... De la révolution de liberté et de la dignité.. C ' est plutôt d' aliénation rétrograde, de lâcheté, de mains tremblantes et d' Indignité qu ' il faut parler..
Que des fanfaronnades.. Tous tournent la veste et abdiquent
..lamentable..

.

kameleon78
| 11-04-2018 21:30
Dans un état de droit, on ne dit pas "S'il vous plait", on envoie les forces de l'ordre, ce gouvernement est vraiment trop laxiste.

Abir
| 11-04-2018 20:19
Cher lecteur,vous étiez très dur avec monsieur le ministre,vous savez très bien que c'est les Kwanjias qui gouvernent et l 'ordre ne vient que d'un seul type Qui 'est nommé Gannouchi et à lui seul revient le mot d'ordre feu vert ou rouge,le pauvre ministre ne peut pas lever sa voix ! Déjà le président n'ose pas le faire,que dire d'un ministre !!!!

The Mirror
| 11-04-2018 18:59
Je m'adresse au ministre de l'Education nationale: casse-toi.
Le ministre de l'Education nationale se met à genoux devant les bandits du syndicat de l'enseignement secondaire et les supplie de remettre les notes. NON, ce n'est pas de la sorte qu'un ministre gère les crises.
La solution est pourtant claire, nette, précise et légale : pas de travail, pas de salaire.
Les cheminots de France, puisqu'ils foutent le bordel eux aussi, perdent le salaire des journées de grève. Partout ailleurs, pas de travail, pas de salaire.
Question : La loi stipule que la journée de grève est une journée non payée. Pourquoi cette règle d'or n'est pas respectée en Tunisie ?
Réponse : il faut avoir les couilles pour faire respecter la loi. Les minables responsables de chez nous, parce que castrés comme ils le sont, font toujours profil bas devant les grévistes, et ce faisant, l'Etat tunisien encourage la grève.