La Fédération générale du transport relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a indiqué, dans un communiqué diffusé ce vendredi 20 janvier 2023, que l’autorité de tutelle recourt aux menaces brandissant les réquisitions pour faire pression sur le personnel qui compte participer à la grève sectorielle prévue les 25 et 26 janvier 2023.
La Fédération précise qu’elle se tient prête pour la réunion de négociation prévue le 23 janvier, mettant en garde l’autorité de tutelle contre la « politique de la fuite en avant » qu’elle tente d’emprunter. Elle a appelé ses affiliés à refuser d’accepter les réquisitions qui leur seront communiquées et à ne pas s’y conformer.
Rappelons que la Fédération générale du transport a décrété, le 28 décembre 2022, une grève sectorielle du transport au niveau terrestre, maritime et aérien les 25 et 26 janvier 2023.
Pour la fédération, l’inaction du gouvernement face à la détérioration du secteur du transport public reflète son intention de le céder et de lever la compensation en réponse à l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI). C’est ce qu’a expliqué le secrétaire général de la structure syndicale Wajih Zidi à Jawhara Fm, en marge d’une réunion de l’instance administrative du secteur tenue le jour même à Hammamet.
Le syndicat pense que le gouvernement est en train d’œuvrer pour la cession d’entreprises publiques, dont les sociétés de transport.
M.B.Z
Bonne journée
A ce rythme là, où les grèves sont devenues fréquentes, toutes les entreprises publiques et privées seront cédées gratuitement.