
Le secrétaire général du parti Attayar, Ghazi Chaouachi est revenu sur le communiqué émanant du Parti des travailleurs, Al Qotb, Al Jomhouri, Ettakatol ainsi que de son parti mettant en garde contre la désintégration de l'Etat, la famine, la faillite et les atteintes à la sécurité nationale et à la paix sociale. Il a affirmé que Kaïs Saïed aurait dû intervenir pour améliorer la situation et il a insinué que ce dernier avait fait de fausses promesses aux Tunisiens en leur affirmant que la nouvelle constitution allait résoudre tous leurs problèmes.
Invité le 12 septembre 2022 par Elyes Gharbi à l'émission "Midi Show" diffusée sur la radio Mosaïque Fm, Ghazi Chaouachi a considéré que la seule et unique solution était le retour vers un processus démocratique. Il a réaffirmé le refus des partis, signataires du communiqué, de l'ensemble du processus entamé depuis le 17 décembre 2021 y compris les élections législatives anticipées prévues pour le 17 décembre 2022. Il a considéré qu'aucune entité croyant en la démocratie et en la liberté ne devait participer à un processus basé sur les décisions du président de la République, Kaïs Saïed. Il a rappelé que le parlement n'aura aucun rôle et que la constitution lui avait ôté le rôle de contrôle de l'activité gouvernementale et du gouvernement.
Ghazi Chaouachi a considéré que Kaïs Saïed était derrière la crise actuelle et que le prochain parlement était illégitime et servait d'élément de décor. Il a considéré que l'Instance supérieure indépendante pour les élections avait falsifié les chiffres relatifs au référendum du 25 juillet 2022 et n'avait aucune crédibilité. Il a considéré que la Tunisie vivait une autocratie et qu'il y avait des atteintes à la liberté de circuler, à la liberté de manifester et à la liberté d'expression.
Ghazi Chaouachi a tenu à rappeler que Ben Ali avait mis en place un système autoritaire en l'espace de trois ans. Considérant que Ben Ali était un tyran intelligent, le secrétaire général d'Attayar a considéré que Kaïs Saïed était un dictateur arriéré. Il a affirmé qu'il menait la Tunisie vers une guerre civile. Il s'est interrogé sur l'absence de réaction de la part du président de la République au sujet de la hausse du nombre de migrants irréguliers de la Tunisie vers l'Europe et du décès d'un homme par balle à Tunis suite à une intervention de la douane.
Concernant le système des compensations, Ghazi Chaouachi a estimé que plusieurs entités en bénéficient sans en avoir véritablement besoin. Il a considéré que l'Etat ne disposait pas des informations et des données lui permettant d'identifier les foyers nécessitant une aide de l'Etat sous forme de subventions. Il a appelé à la révision de la liste des produits subventionnés et à des personnes qui doivent bénéficier de cette mesure. Il a considéré qu'une telle réforme ne pouvait avoir lieu sans la participation de l'ensemble de la scène politique tunisienne et que le gouvernement de Bouden ne disposait pas des compétences nécessaires à la mise en place de cette réforme. Il a estimé que certaines réformes avancées par le gouvernement ne pouvaient avoir lieu en temps de crise nationale et mondiale. Il a mis l'accent sur l'amélioration du climat de l'investissement, la création de richesse et l'employabilité. Par ailleurs, M. Chaouachi a estimé que la levée de la compensation ne changerait rien à la situation des finances publiques, affirmant que la Tunisie devait procéder à des augmentations salariales afin de renforcer le pouvoir d'achat et de stimuler l'économie tunisienne. Il a, aussi, appelé à la suppression des autorisations et a rappelé qu'en Tunisie 250 activités économiques étaient soumises à des autorisations.
Ghazi Chaouachi a expliqué qu'une alliance avec le mouvement Ennahdha et le Front de salut national n'était pas possible. Il a mis l'accent sur les divergences des objectifs considérant que Ennahdha utilisait le front pour revenir au pouvoir et restaurer le système d'avant le 25 juillet 2022. Evoquant le Parti Destourien Libre, il a considéré que Abir Moussi cherchait uniquement à garantir une victoire durant des élections et avoir le contrôle sur le pays. « Nous cherchons à bâtir de nouveau... Attayar s'alliera à plusieurs partis et organismes afin de barrer la route au système mis en place par Kaïs Saïed », a-t-il déclaré.
S.G
C'est la classe politique tunisienne,
Son programme insulter le Président
Une vraie pourriture ce chawachi qui a goûté à l'argent facile en étant sinistre et député à l'assemblée maudite des mafieux et des contrebandiers.
Chawachi ,kaiess said t'emmerde minable.
Ils n"ont aucun poids populaire et osent critiquer et mettre en cause le gouvernement actuel en lui mettant la responsabilité de la crise actuelle
Des menteurs qui ne veulent pas indiquer les vrais responsables de la grande hémorragie de l'économie tunisoenne que les pions des khouanjias veulent affamé le peuple et conduire à une révolution contre le pouvoir
Ils ne sont pas des patriotes car les vrais patriotes défendent le pays et leurs concitoyens en premier lieu ey proposent aide

