
Des organisations et associations nationales ont annoncé la formation d’un Front antifasciste et la tenue d’une marche contre le racisme, le 25 février 2023, annonce un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
La marche aura pour point de départ, à 14 heures, les locaux du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et se dirigera vers l’Avenue Habib Bourguiba.
Les signataires, dont Le Forum pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le SNJT, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), et l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), dénoncent le discours « fasciste et raciste » propagé par la présidence de la République et appellent au retrait immédiat du communiqué publié mardi par Carthage suite à la réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée aux « mesures urgentes qui devraient être prises pour traiter le phénomène de l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie ».
Le président de la République réagissait à la campagne lancée sur les réseaux sociaux contre les Subsahariens présents en Tunisie. En effet, plusieurs pages et groupes ont lancé une campagne dénonçant leur présence en Tunisie tout en criant au scandale.
Des propos indécents et racistes ont submergé les réseaux sociaux, sous prétexte que l’afflux des Subsahariens serait l'œuvre d’un complot menaçant l’indépendance de la Tunisie et l’intégrité de son peuple. Plusieurs messages dans ce sens ont été véhiculés sur la toile et qui semblent avoir poussé le président à réagir au point de réunir le conseil de sûreté nationale.
Les signataires ont également exprimé leur soutien et leur solidarité absolus à toutes les victimes de cette campagne raciste exigeant l'établissement de critères objectifs pour régler le statut juridique de toutes les personnes souhaitant résider en Tunisie.
Ils ont appelé les forces démocratiques, le mouvement syndical et des droits de l'Homme, et toutes les structures professionnelles à assumer leur responsabilité face à cette politique fasciste, et à protéger les droits des immigrés, notamment les droits à la santé, au logement, à l'éducation et à l'accès à la justice contre les violations discriminatoires et les pratiques racistes.
M.B.Z
Gagnant/gagnant dans le stricte respect de la loi.
Merci aux hommes et aux femmes qui prendront part à cette marche pour rendre à ce pays sa fierté, son honneur et sa dignité.
Merci à toutes celles et tous ceux qui ne tombent pas dans le panneau facile de l'amalgame et le bouc émissaire.
Merci.
Au delà de l'effarement causé par l'ignominie des déclarations stigmatisant les Subsahariens, la question est, a-t-on songé un seul instant aux ravages que de tels propos provoquent au sein des personnes noires de peau, les bronzés, les basanés tunisiennes et tunisiens depuis toujours.
Insultant, irresponsable, humiliant.
Et le populisme de gauche veut faire croire qu'un pays peut accorder ses protections sociales à tous ceux qui en expriment le désir, simplement en venant dans le pays.
Entre les deux se trouve ce qui est possible..
Attention à ne pas utiliser les grands mots à mauvais escient, ne tombez pas dans les travers occidentaux, dans le populisme occidental...
Elle est bien présente en Tunisie. Et le tunisien devrait commencer à balayer devant sa porte au lieu de chercher des boucs émissaires et en vouloir aux immigrés africains.
Le respect des feux, du code de la route, des poubelles, sont des exemples ou le tunisien moyen se distingue et excelle.
Les autorités devraient commencer par s'atteler sérieusement et sans merci à ces fléaux afin d'éduquer les citoyens qui sont toujours là pour vous donner des leçons de savoir vivre et qui n'ont réellement aucune éducation ni aucune conscience civique.
financement,
les associations respectent les principes de l'Etat de droit!
Mais ces associations xxx ne respectent pas l'intégrité territoriale de la Tunisie...