La brèche ouverte par la jeune république tunisienne n'a toujours pas été concrétisée. Au contraire, on essaie de la colmater pour nous enfermer dans une lecture rigoriste et superficielle de la religion ainsi que dans une approche archaïque de la tradition. Les références idéologiques de Ks sont bien claires, et il ne faut rien espérer de sa part dans le sens de l'égalité. Aujourd'hui, et comme d'habitude, son intérêt politique avec la promotion de ses charikate ahlya a eclipsé la cause des femmes. Il a exploité vilement les femmes pour son projet politique, pour distiller sa stratégie de division entre les tunisiennes. Les tunisiennes des champs contre les tunisiennes des salons, encore une fois, il oublie qu'il est le président de toutes les tunisiennes, avec lesquelles il doit interagir sur l'ensemble des questions qu'elles peuvent soulever. Il a préféré aborder la situation économique et les efforts de la femme dans la création des richesses. Un discours superficiel empli de slogan sans la moindre réflexion et la hauteur digne d'un président. Pour exemple, la question de l'héritage pourrait être un levier important pour les femmes afin qu'elles puissent réaliser leurs rêves et leurs projets, gagner en autonomie et avoir plus d'influence sur la vie économique du pays. Tous ces conservateurs et obscurantistes partagent la peur de la femme, la perte d'un pouvoir qui se sont arrogé et qui tentent de sauvegarder en brandissant la religion. C'est consternant de la part d'une société qui récite , tous les jours, que seul dieu est immuable. Malgré cela, ils se cramponnent aux injustices en récitant " 1. Et quand on leur dit: «Suivez ce qu'Allah a fait descendre», ils disent: «Nous suivons plutôt ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres». Est-ce donc même si le Diable les appelait au châtiment de la fournaise!".
Croyez à tout ce que vous voulez, mais l'égalité homme femme est une question évidente. Vous vous êtes cramponnés à l'esclavage en prétextant la religion pour finir par admettre l'aberration alors économisez nous le temps pour libérer la moitié de la population.