alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 23:39
Dernières news
Fédération de l'enseignement de base : hors de question de reprendre les cours si le gouvernement continue d’ignorer la loi !
19/10/2022 | 10:47
3 min
Fédération de l'enseignement de base : hors de question de reprendre les cours si le gouvernement continue d’ignorer la loi !

 

Le secrétaire général de la fédération de l'enseignement de base, Nabil Haouachi, a affirmé, dans une déclaration accordée ce mercredi 19 octobre 2022, à Mosaïque FM, que le syndicat continuera à appeler les  enseignants suppléants à la grève tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.

 

Il a souligné que les enseignants ne demandent pas moins que l’application de la loi et un statut qui leur est accordé par la loi selon un texte en vigueur depuis 2019.

 

« Nous n’avons rien demandé d’excessif ou d’impossible, nous appelons à l’application de la loi et d’accorder leurs droits à des enseignants qui devaient être recrutés, en tant qu’enseignants intérimaires, en septembre 2022 en vertu du décret 58 de l’année 2019, or le ministère veut les recruter en tant que contractuels, ce qui n’est pas normal ! C’est la présidence du gouvernement qui ne respecte pas la loi » a ajouté Nabil Haouachi.

 

Il a précisé que le syndicat continuera d’appeler à la grève et qu’il est hors de question que les enseignants reprennent le travail si les propositions du ministère ne répondent pas un minimum à leurs doléances.

 

« Nous appelons et avons toujours appelé au dialogue et cette situation nous touche également car nous sommes aussi parents d’élèves mais il faut comprendre que nous demandons l’application de la loi et le statut qu’elle assure, ce n’est pas normal qu’on recrute des gens dans une fonction avec un statut qui n’est pas le leur ! » a conclu le syndicaliste.

 

Le ministère de l’Education a annoncé hier soir l’échec des négociations à l’issue de la séance de dialogue entre la partie gouvernementale et les représentants de la fédération de l’enseignement de base.

 

Le ministère a indiqué dans son communiqué avoir présenté des propositions sérieuses à la partie syndicale sauf qu’elles ont été rejetées, malgré les difficultés au niveau des finances publiques, assurant que le syndicat a tenu à la régularisation d’affaires en rapport avec des revendications professionnelles antérieures.

 

Il a appelé les enseignants concernés par la régularisation de leur situation à rejoindre leurs postes, afin de préserver leurs parcours professionnels et pour assurer la reprise du rythme ordinaire des cours pour faire prévaloir l’intérêt supérieur de l’élève.

 

La fédération de l’enseignement de base exige, rappelons-le, l’annulation de la fonction d’« agent temporaire » et réclame la titularisation de tous les remplaçants, en fonction de critères et de règles transparentes, justes et équitables. Elle réclame aussi le recrutement des diplômés de 2022 de la licence appliquée, en tant que stagiaires, tout en permettant à la promotion 2021 d'avoir ses appellations légales et en accélérant la nomination de ses diplômés.

 

Selon les estimations, la grève des diplômés de 2021 et 2022 de la licence appliquée, depuis la rentrée de l’année scolaire en cours, concerne environ 400.000 élèves. Un lourd tribut que le syndicat impute aux tergiversations du ministère.

 

M.B.Z

 

19/10/2022 | 10:47
3 min
Suivez-nous
Commentaires
Petit x
Les charognards de l'UGTT font le sale boulot...
a posté le 19-10-2022 à 12:58
Des grèves chaque année depuis 2011 et c'est tout ce qu'ils savent faire.

Pire encore, ils dépouillent les parents d'élèves de leur pouvoir d'achat à coup d'études et de cours particuliers aux prix les plus forts en dehors de l'école et tout à fait contre la loi.

Même à l'école, chose légale, tout le monde est contraint de faire ces études et gare à celui qui s'y oppose, il sera sanctionné illico presto au premier devoir parce que monsieur ou madame les enseignements ne tolèrent pas qu'on leurs écorne leurs chiffres d'affaires.

Résultat à l'arrivée: destruction du système éducatif public et abandon des centaines de milliers d'élèves de l'école à l'âge de l'adolescence.

Tout ce monde jeté prématurément à la rue sans aucune formation ni outils de base pour affronter la vie au quotidien, ils ne songent qu'à une seule chose: traverser la Méditerranée sur des embarcations de fortune pour rejoindre l'Eldorado européen.

Le cas des gamins de zarzis est là pour nous le rappeler.
Agatacriztiz
Il faut répéter pour se faire entendre
a posté le 19-10-2022 à 11:51
Puisque vous rééditez grosso modo pratiquement le même article sur la question, je me permets de rééditer mon commentaire sur votre précédent article. Donc, je suggère au ministère de l'éducation nationale de geler les salaires jusqu'à la reprise du travail et de ne payez que les jours travaillés pour peu qu'il y en ait.
Quand on a à faire à des individus qui font semblant de s'entêter pour des prétextes fallacieux, comme celui de vouloir titulariser d'emblée des débutants, taper dans le portefeuille est le meilleur moyen de leur rappeler qu'il vaut mieux essayer de négocier et de trouver des compromis avant de faire grève et non l'inverse.
Parce que, désolé de le dire comme ça, ce mouvement de grève est suspicieux. En effet et comme par hasard, on emmerde les parents et les adolescents et on les pousse à bout pour trouver matière à gonfler les rangs des rouspeteurs professionnels ou des garnements déchaînés qui participent à des manifestions, épisodiques ces derniers temps et soi-disant "spontanées", qui surgissent ici et là pour un oui ou pour un non.