
Le ministre de l'Education nationale, Fathi Sellaouti, est revenu, mercredi 8 juin 2022, sur la fraude lors des épreuves du baccalauréat, dont la session principale se déroule actuellement.
M. Sellaouti a ainsi demandé aux parents, dans une déclaration aux médias, de cesser de faire pression sur leurs enfants.
Il a aussi appelé les élèves à se concentrer sur leurs examens, de ne pas avoir peur et de ne pas frauder.
« Ce phénomène a largement augmenté », a martelé le ministre, en ajoutant : « La fraude non seulement permet à des personnes qui ne le méritent pas de réussir mais elle leur permet en plus de prendre les places des plus méritants dans certaines spécialités universitaires.
C’est notre responsabilité à tous, en espérant que cette session se passe comme les précédentes dans les meilleures conditions ».
En ce qui concerne la fuite de l’examen de philosophie cinq minutes après le début de l’épreuve, Fathi Sellaouti a indiqué, au micro de Jihène Miled dans son émission Ahla Sbeh sur Mosaïque FM, que ce phénomène est devenu mondial. Et d’expliquer que cela ne veut pas dire que quelqu’un a introduit un téléphone mais que pleins de dispositifs contiennent aujourd’hui des caméras (montres, pin's, etc.).
Il a affirmé que « ce phénomène menace la crédibilité de nos diplômes et l’avenir de nos enfants ».
Et d’appeler les parents à écarter leurs enfants de ces graves pratiques, qui permettent aux non-méritants de voler les places des plus méritants.
I.N
La suppression du baccalauréat serait également souhaitable, sauf pour les disciplines sportives, celles à caractère professionnel ou celles non obligatoires.