
Le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a appelé le président de la République et homme de droit, Kaïs Saïed, à respecter la justice tunisienne. « Il doit se conformer à ses jugements. Il en parle dans ses discours comme étant une fonction, or, il s’agit d’un pouvoir indépendant », a-t-il ajouté.
« Les discours du président de la République sont orientés vers l’inconnu. Il ne m’a pas cité directement mais il faisait probablement allusion à ma personne. Le président de la République se comportait-il en tant qu’homme d’Etat contrôlant ses nerfs ou divisait-il les Tunisiens à travers un discours agressif ? », s’est interrogé Fadhel Abdelkefi, le 7 décembre 2021 sur les ondes de la radio IFM.
Par la suite, le président d’Afek Tounes a déploré l’incapacité du président de la République à écouter les avis et les propositions des autres.
« Il y a peut-être un désaccord au sujet du mode de développement, de l’analyse de la situation. Il a le droit de ne pas être d’accord avec une personne mais il doit convaincre en usant d’arguments et de statistiques », a-t-il ajouté.
Il a rappelé que la Cour des comptes ne prononçait pas de jugement et qu’il s’agissait d’une institution veillant à la bonne gestion des finances publiques.
Evoquant l’exemple de la crise au sein de la société nationale des chemins de fer tunisiens, Fadhel Abdelkefi a souligné la dangerosité de la situation économique en Tunisie et la fragilité des entreprises publiques. Il a précisé qu’il ne voulait pas effrayer les Tunisiens mais mettre en évidence la vérité.
« L’Etat ne déclare le déficit qu’au sujet des montants dépensés. Si l’Etat n’honore pas ses engagements auprès d’un entrepreneur pour la construction d’une autoroute, il n’inclut pas la somme dans le déficit budgétaire. C’est ce qui s’est passé au sein de l’Office des céréales, de l’Office National de l'Huile, de la Société tunisienne des industries de raffinage et d’autres entreprises publiques », a-t-il expliqué.
Fadhel Abdelkefi a réaffirmé que les discours du président de la République étaient flous et manquaient de précision. Il l’a appelé à citer les noms des personnes ayant spolié la Tunisie, à dire quand est-ce que ceci avait eu lieu et à en révéler le montant.
« Le président a affirmé au gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouen Abassi, que les solutions n’étaient pas applicables. Mais alors, vers où nous aventurons-nous si les solutions ne seront pas appliquées ? », s’est-il interrogé.
Fadhel Abdelkefi a réaffirmé que les procédures administratives et la bureaucratie bloquaient plusieurs projets d’investissement. Il a rappelé les taux de pauvreté et de chômage atteignant respectivement 25% et 18%. Il a, également, évoqué la crise environnementale.
Le président d’Afek Tounes a appelé à revoir le rôle de l'Etat dans l’économie nationale et les lois en vigueur en matière d’investissement.
Par la suite, Fadhel Abdelkefi a estimé que le changement de la date de la célébration de la Révolution accentuera les division au sein des Tunisiens.
Enfin, Fadhel Abdelkefi a affirmé qu’Afek Tounes se considérait comme un parti de l’opposition.
S.G
Maintenant c est toi encore!!!!!!!!!!
Même toi tu as des idées?
Allez vas-y gardes les pour toi
Et Dégage vite
Le symptome pathognomonique pour identifier un BenouHilèl de race en Tunisie est la capacité de parler sans cesse et biensur de ne jamais écouter les avis ou arguments des autres!
Même à cet âge, vous ne le savez pas encore ? incroyable !
Dégage !!