Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna a affirmé, lundi 27 mai 2024, que le ministère public a autorisé l’ouverture d’une enquête sur la base « de sérieuses informations » concernant l’implication de Mourad Zeghidi et Borhen Bssais dans des infractions financières.
Les journalistes et animateurs Mourad Zeghidi et Borhen Bssais ont écopé, rappelons-le, d’un an de prison chacun conformément au décret 54, traitant de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles.
Mohamed Zitouna a assuré, dans une déclaration à Mosaïque Fm, que des soupçons d’enrichissement illicite pèsent sur les journalistes, tombant sous le coup de la loi sur le blanchiment d’argent.
Il a précisé que cela se serait déroulé dans le cadre de leur travail dans des radios et des chaînes télé. Mohamed Zitouna a ajouté que ces infractions sont en lien avec leurs sources de financement, leur placement et gestion, affirmant qu’il existait de sérieux soupçons d’enrichissement illicite et de détention illégale d’actions et de parts dans des sociétés.
Le porte-parole du Tribunal de première instance a enfin indiqué que la brigade de lutte contre les crimes financiers complexes a été chargée de l’enquête et autorisée à mener les expertises techniques, financières et fiscales nécessaires.
I.L.
Je comprends qu'il prend les tunisiens pour des canards sauvages mais il y a des limites à tout.
Alors Messieurs les héros de la liberté, attendez donc votre tour.
Et comme par miracle une autre enquête s'ouvre pour blanchiment d'argent !!!!
Le scénario est grotesque !!!
Je dirais plutôt que c'est la politique du DINARI, ce fameux personnage de RAGOUJ, magistralement interprété par Saber Oueslati. Ce personnage nous apprend beaucoup sur la nature humaine et certains comportements en Tunisie.
Cette sortie judiciaire me renvoie à DINARI lorsqu'il disait "ou bel 9anoune zada". C'est la politique des largesses interprétatives fallacieuses et zélées pour atteindre un objectif malsain voire répréhensible.
Ils ont tenté le coup avec le patron de Mosaïque, histoire d'échapper à l'accusation du délit d'opinion.
Les vieilles méthodes persistent, "ta7aouel" "taghiyre" " 3olou chahe9" et c'est toujours la même rengaine.