Le mouvement Ennahdha a tenu une réunion du bureau exécutif, mercredi 1er février 2023, présidée par Rached Ghannouchi, pour condamner la suspicion de falsification révélée par le comité de défense dans l’affaire de l’ancien chef du gouvernement et vice-président du mouvement, Ali Larayedh appelant à l’ouverture d’une enquête sérieuse à ce sujet, à la libération immédiate d’Ali Larayedh et à arrêter les procès militaires contre les civils.
Le mouvement a également reconnu que le boycott des élections législatives par 90% des citoyens était clairement un message du peuple pour mettre fin à la légitimité et à la légalité du régime autoritaire de Kaïs Saïed.
Le mouvement considère que le fait de tenter de tromper le peuple et de masquer l'échec de l'autorité de l'État sous la forme d'un parlement législatif, en plus de reconnaître le parlement non législatif à venir, était une tentative désespérée de couvrir l'échec de la gestion du pays et le gaspillage de l'argent public loin des vraies priorités et des vraies revendications économiques et sociales des citoyens tunisiens.
Le mouvement a condamné les discours menaçants à l'encontre des opposants politiques, appelant à respecter les valeurs de la sécurité nationale, les principes de l'état civil et démocratique et à cesser d'utiliser les forces armées et sécuritaires dans les conflits politiques.
Ennahdha a également condamné la criminalisation du droit syndical et du droit de manifester pacifiquement et a appelé à mettre fin à la politique de fuite en avant plutôt que de faire face aux vrais problèmes et aux vraies revendications du peuple.
Enfin, le mouvement a renouvelé son appel aux forces vives du pays à saisir les messages du peuple sur le boycott des élections, à assumer leur responsabilité face aux difficultés pour unifier leurs efforts pour sauver le pays de l'effondrement économique, social et éviter l'explosion et faire les concessions nécessaires pour assurer le succès d'un dialogue national inclusif.
S.H
Quand vont ils comprendre que les tunisiens les ont vomis.
https://fb.watch/bROFWUffBC/
https://youtu.be/phSGms45e-I
Ces manifestants n'avaient pas de barbes.
leurs slogans n'étaient pas menaçants.
ils ne tenaient pas de gros bâtons, ils n'ont pas jeté de pierres en direction des présents.
ils n'y avait pas eu de heurts avec la foule de sympathisants de l'UGTT.
Tous ont nié leur appartenance de près ou de loin a nahdha.
il n'y avait pas eu de blessés, disons pas beaucoup beaucoup .
Et enfin, lorsque la police du large est arrivée beaucoup plus tard, il n y a pas eu besoin du jet de lacrymogènes pour séparer les deux camps.. Ceux ci s'étaient séparés de bon gré, avec des accolades , des bisous et même des larmes, à vous fendre le coeur.
Tout ça pour rappeler que nahdha a toujours été un fidèle soutien de l'UGTT, et a toujours milité pour le droit syndical..
Nul doute que très bientôt nahdha organisera un congrès extraordinaire, populeux et populaire, pour condamner toute criminalisation du droit syndical et du droit de manifestation pacifique ou même musclée..
C'est ennahdha, qui se veut défenseur de l'opprimé en s'alliant pour une fois avec la centrale syndicale.
Ennahdha reste fidèle à ses positions : le déni et le rejet de tout ce qui vient de KS.
Cette gymnastique politique est un disque usé et le peuple l'a compris.
Ennahdha est politiquement fini et plus rien ne sera comme en 2011.
Souvenir triste :
Je me souvient le jour ou le siège du syndicat lui même à été attaquer et caillassé
Et le MI malgré les appels à intervenir du patron de l'UGTT, n'a bougé même pas son petit doit pour arrête cette attaque
NB: C'est pas un cas isolé ça à durée un bon bout de temps ce harcèlement