
Le bureau exécutif du mouvement Ennahdha a considéré que l’incapacité du président de la République à présenter des solutions malgré la monopolisation des pouvoirs, était devenue claire.
Dans un communiqué du 26 novembre 2021, Ennahdha a affirmé que Kaïs Saïed divisait les Tunisiens et multipliait les accusations et les menaces.
Le mouvement Ennahdha a considéré que le peuple, les partis politiques et les composantes de la société civile s’étaient rendus compte de la dangerosité des politiques de Kaïs Saïed.
« Une grande partie de l'élite et du peuple ont constaté la dangerosité des choix flous et des politiques improvisées de Kaïs Saïed », lit-on dans le communiqué.
La même source a mis en garde contre l’effondrement du pays en raison de la perversion des pouvoirs, de la tendance à s’isoler, de la prise de décisions de façon unilatérale et de l’enfouissement de l’un des fondements de la démocratie, à savoir la séparation des pouvoirs.
Le communiqué a par ailleurs réagi à la suppression du ministère des Affaires locales, désormais rattaché au ministère de l'Intérieur, estimant qu'il s'agit d'un « acte dangereux ».
Le mouvement Ennahdha a réitéré son appel à :
Respecter la Constitution et l'appliquer au lieu du décret n°117.
Restituer le pouvoir législatif et son rôle de contrôle.
Respecter le principe de décentralisation.
Tenir un dialogue national apaisé portant sur plusieurs sujets tels que la loi électorale et la cours constitutionnelle
Organiser des élections générales anticipées.
Ennahdha a, aussi, critiqué les atteintes aux droits et libertés en citant les exemples suivants :
Les abus envers les députés et leurs familles, notamment au sujet des droits médicaux et du refus de renouvellement de passeport.
La suppression des ouvrages islamistes lors de la Foire Internationale du Livre, à savoir la confiscation de 1574 livres dont ceux étudiant le mouvement Ennahdha ou autre mouvements islamistes.
Les agressions policières subies par les manifestants du 14 novembre 2021 au Bardo.
« Ces pratiques se heurtent directement avec le principe de police républicaine. Soit il s'agit d'abus auxquels il faudrait mettre fin, soit il s'agit d'une politique officielle des autorités tunisiennes. Nous avons insisté sur la préservation de la neutralité des institutions sécuritaires, militaires, judiciaires et administratives », poursuit le communiqué.
Enfin, le mouvement Ennahdha a dénoncé la campagne médiatique le visant, « basée sur le mensonge et ayant pour objectif de réprimer les opposants politiques, les militants et les syndicalistes », selon ses dires.
S.G
Attendons, attendons avec science et patience!!!
De grâce, qu'ils se la ferment une fois pour toute avant que la justice ne les taise à jamais. Virtuellement, selon le Code électorale, qu'ils ont pondu ou du moins ont fortement contribué à le mettre en place, leur parti devrait être dissous avec effet rétroactif et ses dirigeants devraient être incarcérés pour un temps. Ils osent parler et s'apitoyer sur une poignée de députés qui ont eu le temps de se remplir les poches alors qu'ils oublient les millions de tunisiens qui ont tout perdu au nom d'une démocratie de façade.
la douzaine de laquais de la France islamophobe zammourisée ... ne veut plus de vous.

