
Le chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh, a ordonné, le 27 août 2020 par décret gouvernemental, la création d’une direction générale parallèle à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc).
Créé au sein de la présidence du gouvernement sous l’appellation "Direction générale de la gouvernance et de la prévention contre la corruption", cet organe aura pour mission de mettre en place une vision globale de gouvernance et une stratégie de prévention contre la corruption, selon le décret n° 604 portant sa création et publié dans le Jort à la date du 28 août 2020.
Cet organe - initiative du ministre de la Fonction publique, de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Mohamed Abbou - sera composé de trois unités : une pour la prévention contre la corruption, une pour le suivi des cellules de gouvernance et une pour les études et la planification des stratégies de coopération.
La direction générale de la gouvernance et de la prévention contre la corruption sera dirigée par un directeur général dont la désignation se fera conformément aux procédures en vigueur, c’est à dire par arrêté de nomination.
Il convient de rappeler que l’Inlucc est, entre autres, en charge de :
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Proposer des politiques de lutte contre la corruption, suivre leur exécution en collaboration avec les parties concernées
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Instaurer les principes généraux en collaboration avec les parties concernées pour lutter contre la corruption et permettre sa détection
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Identifier les foyers de corruption dans les secteurs publics et privés, recevoir les requêtes et signalements sur les cas de corruption et effectuer les investigations essentielles et les transmettre aux autorités compétentes y compris la justice.
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Réaliser des recherches et des études sur la lutte contre la corruption
Le président de l’Inlucc, Chawki Tabib, a, notons-le, été limogé le 24 août par le chef du gouvernement démissionnaire Elyes Fakhfakh. Une décision qui a été dénoncée par plusieurs organisations car considérée comme une violation de l’indépendance de l’instance et une réaction vengeresse au rapport de l’Inlucc confirmant les soupçons de conflit d'intérêts et de corruption qui pèsent contre Elyes Fakhfakh.

J'ai dû rater un épisode de ce palpitant feuilleton.
Ce monsieur Toubib censé nous prémunir et soigner de la corruption et autres cellules cancéreuses, nous aurait caché, falsifié le diagnostic, laissant prospérer les métastases. C'est purement criminel. Une forfaiture pure et simple. Pour qu'elle raison ?
Pour quelle raison defie-t-il Fakhfakh ?
Explication , probable , au prochain épisode .
Il ne faut plus s'étonner de rien.
Bien à vous .
- imposer des sanctions contre les familles: Aoun, Hariri et Berri
- Les 3 partis au Liban domines par ces familles ont exige une commission de 20% lors du congres CEDRE de 2018, sur les 11 milliards de dollars promis pour sauver les finances du Liban, ils ont demande 700 millions de dollars pour chaque famille ( partis: Futur, FPM et Amal).
- "Si vous dites à Gebran Bassil, Nabih Berri et à Saad Hariri que s'ils persistent à ne rien faire, ils ne pourront plus se déplacer dans aucun pays de l'OCDE et que leurs avoirs à l'étranger, financiers et immobiliers, seront gelés, ça devrait porter"
La même tactique va sûrement marcher avec l'élite tunisienne. La grande majorité d'entre eux, inclus le grand guru gardent la majorité de leur fortunes a Londres ou a Paris.
On se demande pourquoi Macron (la France) ont décidé d'aider le Liban mais refuse d'aider la Tunisie. Ils ont refuse les demandes d'extradition contre Belhassen Trabelsi malgré ses crimes contre le pays.
La meilleure façon pour un changement d'attitude de la France est de se rapprocher d'avantage de la Turquie. La France va alors depenser plus d'effort pour défendre sa position stratégique et privilégiée en Tunisie. Pour la France, la Tunisie a sûrement une valeur stratégique (Tunisia is the soft belly of Europe. Churchill), culturelle et humaine ( 1 million d'immigrés) que le Liban.
Avant, il y avait une seule famille qui jouissait des avantages, de 1995-2000 c'était l'ère des Ben Ali (Moncef, Kais, Sofiene, ahmed, Lilla, Jihène etc), de 2001 à 2010 c'estait les temps des Trabelsi, Leila et ses frères, ainsi que ses soeurs et cousines.
A partir de 2011, il y a eu 17 familles + Les nouveaux riches + Les nouveaux arrivistes au nom de la politique et de la religion.
Ce qui A DECORTIQUER est : LE RESEAU.
Ceux qui ne connaissent pas l'état de l'INTERIEUR ne peuvent pas décortiquer ce réseau.
Il est beaucoup plus complexe que vous ne le pensez, il englobe TOUT et N'IMPORTE QUOI pour constituer UNE PLAQUE TOURNANTE qui distribue les dividendes aux ROULEMENTS qui font travailler les décisionnaires réels, qui font chanter et/ou acheter les politiques que voyez dans la vitrine.
PS. J'ai bien envie d'aller plus loin, mais je dois citer des des noms d'actualités pour être cohérent, ce qui est sous l'égide des ciseaux de BN. Mais ce que vous avez écris est TRES juste, ils ont développé le réseau pour prendre la forme d'alvéoles et de niches qui dépendent de plusieurs donneurs d'ordres, ce n'est plus comme avant : Des territoires et des secteurs et un seul donneur d'ordres. Bien à vous.
De même, il faudra créer 2 cours constitutionnelles...?
Sinon, pourquoi a-t-on créé le CGF, le CGSP, l'inspection du ministère de l'intérieur...
Et puis, c'est un tout petit chef partant dont les prérogatives se limitent aux affaires courantes.
Il vaut mieux l'exiler à Sfax et qu'il ne la quitte plus.