Le Conseil national du mouvement Echaâb a appelé, ce samedi 3 septembre 2022, à la nécessité d'élaborer une loi électorale participative, en préparation des prochaines élections législatives.

Il a affirmé, par ailleurs, son intention de participer aux prochaines élections, qui doivent être organisées en décembre prochain, critiquant toutefois l’état de confusion résultant de la lenteur injustifiée à annoncer la nouvelle loi électorale conforme à la vision et aux défis du 25 juillet.

La mouvement a déploré la volonté du président de la République de fermer la porte à l'exigence d'une élaboration participative de la loi électorale censée produire un climat électoral incluant les instances financières, judiciaires et médiatiques en plus de réviser les décrets régissant l'activité des partis et des associations dans le domaine des élections afin de garantir l’émergence d'une scène politique et parlementaire qui rompt avec les pratiques qui ont nui au processus politique dans le passé.

Il a, enfin, noté dans son communiqué, que malgré le succès obtenu lors du référendum sur la constitution, qui représente une rupture définitive avec le système de la décennie noire et la consolidation du processus du 25 juillet, la situation générale souffre encore de turbulences et d'un manque de stabilité du fait de l'incapacité à formuler un traitement sérieux et efficace des problèmes économiques et sociaux, en particulier à la lumière des crises internationales et de leurs répercussions sur le quotidien des citoyens et sur leur pouvoir d’achat et la grave pénurie d'approvisionnement des marchés en denrées de base en plus de la propagation des manifestations de monopole et de spéculation.

M.B.Z