
Le député et membre du Bloc national, Dhafer Sghiri a considéré que l’emprisonnement de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, pourrait lui être bénéfique. Il a, aussi, estimé que le PDL avait le droit de présenter un candidat à la présidentielle qui devrait théoriquement avoir lieu d’ici la fin de l‘année.
S’exprimant le 9 février 2024 sur Diwan Fm durant « Houna Tounes », Dhafer Sghiri a indiqué que l’emprisonnement d'Abir Moussi pouvait lui être bénéfique dans le sens où elle aura l’image d’une militante. Il a laissé entendre que le PDL usait de l’emprisonnement de sa présidente pour s’afficher en tant que victime du système.
« Son emprisonnement pourrait lui être plus bénéfique que maléfique, notamment lorsqu’on parle de son image… Le PDL procède à une victimisation… Je souhaite qu’on tranche dans l’affaire la concernant… Si elle est coupable, qu’on la condamne et si elle innocente, qu’on la laisse en liberté… Elle est libre de s’engager politiquement et de faire campagne », a-t-il dit.
Dhafer Sghiri a, aussi, affirmé que tout parti politique avait le droit de participer à l’élection présidentielle. Il a estimé que les partis devaient faire preuve de cohérence en participant à l’intégralité des élections. Il a considéré que les partis ont fui les élections législatives et locales alors qu’ils auraient dû en profiter pour montrer de quoi ils étaient capables.
Abir Moussi se trouve en prison depuis le 3 octobre 2023. Elle fait l'objet de deux mandats de dépôt. Le premier a été émis suite à une vidéo qu'elle avait tournée devant le palais présidentiel. Le deuxième mandat a été émis suite à une plainte déposée par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) en vertu du décret-loi 54.
Le PDL a considéré que les poursuites la visant ont pour principal objectif de l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle.
S.G
Très bien vu, ya Dhofeyr ! ;-)
Drôle de logique ...