
Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a tenu, mercredi 31 janvier 2024, un point de presse pour annoncer que la présidente du parti devrait être auditionnée par le juge d’instruction, demain, jeudi 1er février 2024, suite à une plainte déposée contre elle conformément aux dispositions de l’article 24 du décret 54.
L’avocat Nafaâ Laribi a déclaré qu’il a reçu cet après-midi une notification de la part de la section régionale de l’ordre des avocats de Tunis, où on lui a appris que la présidente du parti devrait comparaître devant le juge d’instruction.
« Par la suite, je me suis rendu immédiatement au bureau du juge d’instruction chargé de l’affaire. Je lui ai demandé de consulter le contenu du dossier, sauf qu’il m’avait refusé une copie du dossier sous prétexte qu’on était l’après-midi et il m’a demandé de revenir dans la matinée. Ainsi, nous nous retrouvons dans une situation de violation flagrante des procédures légales dans la mesure où les avocats doivent prendre connaissance du contenu du dossier 24 heures à l’avance au minimum », a déclaré l'avocat.
L’avocat assure que l’instruction a été faite avec une rapidité extrême, en l’espace de même pas 24 heures après la clôture de la première instruction la visant, d’autant plus que les accusations à caractère criminel qui lui sont imputées avaient été classées. « Nous n’avons même pu informer Abir Moussi qu’elle serait auditionnée demain à 9h du matin. Nous avons juste appelé à ce qu’elle soit transportée à bord d’une voiture médicalisée. Nous ne savons pas si les autorités vont répondre à cette requête ».
Pour sa part, le membre du comité de défense Karim Krifa a considéré que l’ouverture d’une nouvelle instruction contre Abir Moussi émane d’une volonté politique. « La décision du doyen des juges d’instruction n’a pas été du goût de ceux qui avaient décidé son incarcération ».
L’avocat Nafaâ Laribi a indiqué, hier, que le juge d’instruction a informé Abir Moussi qu’à la clôture de l’instruction, les accusations à caractère criminel en vertu de l’article 72 du Code pénal ont été classées. Ainsi, les accusations retenues contre la présidente du PDL constituent uniquement des délits et elle devra comparaitre devant la chambre correctionnelle.
S.H
Mais non l'enjeu pour certain est d'éliminé toute concurrence pour son propre intérét et non celui du pays.
A bon entendeur
On peut rappeler ses combats, sa
détermination persistante au sein de l'ARP dominée alors par les islamistes et leurs ralliés.
On se souvient que cela lui valut les insultes, les menaces et même les crachats et les bousculades dans les locaux de l'assemblée où trônaient les petites frappes comme Makhlouf et Cie.
On peut rappeler l'indifférence, le peu d'empressement de nos édiles à rétablir un semblant de climat confirme à ce que serait l'image d'une institution admirée et mise au pinacle par ceux-là mêmes qui l a défiguraient.
Abir Moussi a été insultée, traitée de tous les noms, bafouée dans son honneur par des minables dont chacun sait désormais ce qu'ils ont laissé de leur passage au pouvoir, la faillite économique, les caisses de l'?tat vides, et aucune donnée sur les milliards en dons et emprunts envolés par miracle.
La réalité est bien plus prosaïque.
Les fortunes établies expliquent et désignent le chemin emprunté et l'identité des nouveaux ruches les heureux bénéficiaires.
Avec cet argent beaucoup firent achetés,vêtements les vocations soudaines ne manquèrent point.
Seule ou presque, Abir Moussi n'a pas répondu aux appels, pas plié devant les risques encourus, et fit face aux islamistes jusqu'à les désarçonner, les faire glisser irrésistiblement vers la faute,et d'excès en excès ont offert à Kais Saied l'opportunité de les mettre K.O. un certain jour de juillet.
Dans toute cette affaire, Abir Moussi devait être remerciée, fêtée et cela aurait eu de la gueule ne serait-ce qu'en termes de civilité et de savoir-vivre.
Au contraire, c'est elle l'ennemie, et contre elle on entreprend par des moyens spectaculaires une opération consistant à la designer en factieuse et criminelle.
Mon interrogation me conduit à une hypothèse où la collusion rejoint les petits calculs politiciens.
Collusion entre un pouvoir qui ne manque pas de zélotes disposés à lui garantir de garder la main et les ennemis "officiels" qui tiennent leur revanche à voir leur vraie rivale enfermée, criminalisée et réduite au silence.
Le champ de ruines politicien tant rêvé s'expose en plein jour.
Plus d'opposants, ou par la réduction opérée, on n'aurait plus que Saied et ses préférés.
Les petits juges qui n'ont jamais brillé ni par le génie et pas davantage par l'esprit, font et défont les statues.
Les tireurs de marionnettes derrière opèrent.
C'est si facile d'avoir raison tout seul.
Le PDL peut gesticuler, on a décidé en certains lieux de sa péremption prochaine.
Les "frères" ressemblent à ce qu'ils ont toujours été, des suceurs de sang à la manière Dracula ou je ne sais que autre ogre, ils sont capables d'accepter un modus vivendi pour persévérer dans leur être de "cadavre qui bouge encore".
Quel manque de reconnaissance!