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Ajbouni : Un élu s’est abrité à l’ARP la veille de prestation de serment de peur d’être arrêté
28/05/2021 | 09:51
4 min
Ajbouni : Un élu s’est abrité à l’ARP la veille de prestation de serment de peur d’être arrêté
Le député d’Attayar, Hichem Ajbouni, a été l’invité de Hamza Belloumi dans la Matinale de vendredi 27 mai 2021, sur Shems FM. Il est entre autres revenu sur le dossier des demandes de levée de l’immunité parlementaire ainsi que les accusations d’implication dans le présumé putsch présidentiel dirigées contre le parti. 

Interpellé sur les documents diffusés par son collègue Nabil Hajji sur les demandes de levée de l’immunité parlementaire sur certains députés, il a pointé du doigt les dissimilitudes entre les informations dont dispose le bureau du Parlement et celles du ministère de la Justice. 

Nabil Hajji a signalé, mercredi, que le Parlement avait reçu 18 demandes de levée de l’immunité parlementaire entre 2014 et 2021, dont une l’année en cours, alors que le ministère de la Justice disposait de 53 dossiers, contredisant ainsi les allégations du député d’Ennahdha, Maher Madhioub, qui soutient qu’aucune demande de levée de l’immunité parlementaire n’est parvenue au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple durant l’actuelle session parlementaire.  
 
 
Expliquant le processus d’examen des demandes de levée de l’immunité parlementaire, Hichem Ajbouni a indiqué qu’aucun des dossiers présentés à l’encontre de 29 élus n’a été traité. 
 
Il a ajouté, dans ce sens, qu’aucune explication n’avait été avancée par le président du Parlement, Rached Ghannouchi, sur le dossier de Ghazi Karoui qui n’a toujours pas été traité pourtant déposé depuis janvier.  
 
Notant que Ghazi Karoui s’était porté candidat aux législatives de 2019 dans le but de décrocher un siège au Parlement et ainsi se protéger par l’immunité parlementaire, il a signalé que d’autres députés étaient dans la même posture et qu’un élu avait même passé la nuit à l’Assemblée la veille de prestation de serment de peur qu’il ne soit arrêté.  
 
Il a évoqué, dans ce sens, la nécessité de réviser la loi électorale. « Il y a des députés qui n’ont aucune contribution, qui ne sont même pas présents au Parlement et pourtant ils jouissent de leurs salaires et de leurs immunités », a soutenu Hichem Ajbouni. 
 
 
Au sujet des allégations selon lesquelles Attayar serait impliqué dans le présumé putsch présidentiel, le politicien a assuré que ces accusations n’étaient qu’une contrevérité véhiculée par le mouvement islamiste Ennahdha. 
 
Depuis la fuite de Ben Ali, il n’eût qu’un seul coup d’Etat, celui par lequel on a porté atteinte à la Révolution, à l’indépendance de la Justice et la neutralité de l’Administration tunisienne, entre autres, selon Hichem Ajbouni. « Ennahdha n’a pas rompu avec l’ancien régime. Il a essayé d’être dans la continuité de celui-ci », a-t-il lancé. 
 
Dimanche dernier, le journal britannique Middle East Eye, a publié une présumée correspondance top secrète adressée le 13 mai à la cheffe de cabinet présidentiel Nadia Akecha, retraçant les modalités et différentes étapes à suivre par le président de la République pour activer l’article 80 de la Constitution tunisienne. 

Au lendemain de la diffusion de ce document, plusieurs voix se sont élevées pointant du doigt une implication du parti de Mohamed Abbou. Si l’ancien ministre de la Santé Abdellatif Mekki y a fait allusion dans un post Facebook, le député de Tahya Tounes, Walid Jalled l’a mentionné ouvertement rappelant une déclaration de Mohamed Abbou datant de décembre. Celui-ci avait, alors, détaillé ses propositions concrètes pour dissoudre le Parlement et sauver le pays, à travers notamment l’activation de l’article 80 de la Constitution, objet du document fuité par le média britannique.

« Ce que dit Ennahdha à propos de l’article 80 n’est que contrevérité. Celui-ci fait partie de ‘la meilleure Constitution au monde’ que le mouvement a contribué à élaborer », a-t-il noté sur un ton ironique signalant que l’application de cet article ne pourrait se faire en l’absence de la Cour constitutionnelle. 
 
Le député a, par ailleurs, estimé que cette machination concoctée par Ennahdha n’était que diversion pour couvrir son échec à transformer le quotidien des Tunisiens.

 

 

 

N.J. 

 

 

28/05/2021 | 09:51
4 min
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Commentaires
Faraon
donnez une leçon à la France au lieu de la copier comme des moutons
a posté le 28-05-2021 à 15:55
supprimez l'immunité présidentielle et parlementaire.
TOUS égaux devant la loi.
la France que vous copiez est en retard .
WAKE UP !!
aldo
==== A LA POUBELLE ====
a posté le 28-05-2021 à 10:12
il faut ramener CAMIOUNITE EZZEBLA au BARDO pour ramasser la majorité des dé putes COMPATIBLES A LA DECHARGE DE LIHOUDYIA . ZNOUSS