
L’information sur une demande de levée de l’immunité parlementaire du député Qalb Tounes Ghazi Karoui a fait le tour des réseaux sociaux, mercredi 26 mai 2021. Cela disait que le juge d’instruction au pôle judiciaire financier a adressé cette demande au Parlement.
Pour plus de précisions sur l’affaire, Mohsen Dali responsable de l'unité d'information et de communication et substitut du procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis, a expliqué que la demande a été effectuée en date du 7 janvier 2021. Il a assuré que, jusqu’à ce jour, le pôle judiciaire financier n’a reçu aucune réponse du Parlement.
Cette demande de levée de l’immunité intervient dans le cadre de la poursuite de l’enquête dans l’affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale pour laquelle le frère du député, Nabil Karoui est actuellement incarcéré.
I.L.

tous égaux devant la loi.
GROW UP !!!
Si la Tunisie se réclame de la démocratie, prétend avoir constitutionnalité les droits des gens, établi une justice capable d'appliquer les règles et le droit selon cette Constitution, on peut s'étonner que des affaires impliquant des députés restent en déshérence et que l'ARP manque à ses obligations et empêche la justice de faire son travail.
Beaucoup de monde ne voit pas la gravité de ces faits, et de conjecture en conjecture en vienne à prétendre commenter ce qui a lieu, confondant les registres, l'effet et la cause, l'accessoire et l'essentiel.
On peut noter que ce sont, bien souvent, ceux qui ne respectent aucune des règles constitutionnelles, agissent contre le droit, se conduisent en délinquants, qui réclament une Cour constitutionnelle.
'? la vérité, on voit mal comment une telle Cour, si tant est qu'elle existât un jour si le climat demeure le même, serait d'un grand secours compte tenu du manque avéré et voulu de tout civisme et esprit de responsabilité dont font montre nos édiles.
C'est pourquoi, face à la chienlit, on peut songer à en appeler à la dissolution de cette ARP, néfaste et pourvoyeuse de crimes.
Car, qui ne voit pas que se donnant pour chef un personnage sans vertu, menteur et organisateur de coups contre toutes les institutions, elle a failli.
Et, avec elle et en son sein ceux qui acceptent cet état de fait en deviennent complices.
Lorsque le Président parle de "négociations", il fait allusion au chantage et aux pressions exercés sur des députés achetés et rendus serviles qui ont offert une "majorité" à une bande de voyous sans vergogne vivant de prébendes jusqu'au rapt d'un mouvement social dont elle récupéra la mise et les bénéfices sans avoir participé ni combattu.
Car, en ce temps-là, nos grands courageux étaient dans leurs cachettes ou refuges auprès de nos chers démocrates anglais ou dans quelque pays du Golfe bien connu pour son attachement aux libertés.
Encore une fois, la seule solution est la dissolution.
C'est à travers la ministre de la justice qu'il faut procéder!