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Les magistrats ont préféré le déshonneur à la guerre, ils ont eu les deux !
02/06/2022 | 12:13
7 min
Les magistrats ont préféré le déshonneur à la guerre, ils ont eu les deux !

 

Le 5 février, tard le soir et depuis le ministère de l’Intérieur, le président Kaïs Saïed annonce la dissolution du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM).

 

Le 6 février, quelques centaines d’agents de police encerclent la cité jardins et toutes les rues menant au siège du CSM empêchant ses membres d’y accéder.

Le 13 février, le président publie un décret annonçant la composition d’un CSM provisoire avec de nouveaux membres.

Précédemment à tout cela, le président a multiplié les déclarations hostiles aux magistrats qui sont, à ses yeux, lents à réagir par rapport à plusieurs affaires.

Dans n’importe quel pays au monde, les magistrats se seraient mis vent debout devant ce qui s’apparente clairement, et sans ambiguïté aucune, à une ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire. Il y aurait eu des grèves et un véritable bras de fer dont une seule issue serait possible : que la justice gagne !

En Tunisie, il y a eu quelques réactions des médias (Business News en premier) pour dénoncer cette ingérence, quelques réactions d’hommes politiques et quelques réactions diplomatiques, notamment l’Union européenne qui a manifesté ses préoccupations par la décision de Saïed et puis c’est tout.

Les premiers intéressés, c’est-à-dire les magistrats, étaient curieusement silencieux, à l'exception du président de l'Association des jeunes magistrats, Mourad Messoudi qui fait partie des révoqués. Les nouveaux membres du CSM ont occupé leur poste sans broncher, comme si cela leur revenait de droit.

Youssef Bouzakher, ancien président du CSM, a refusé de faire des vagues, a quasiment évité les médias et s’est ménagé toute polémique. « Nous n’aimons pas la guerre, nous ne sommes pas comme les avocats », a avoué à Business News tête baissée, un magistrat. « Ils ont peur, ils n’agissent pas comme des magistrats détenteurs d’un pouvoir à part entière, ils agissent comme des fonctionnaires », nous dit un avocat. Un autre nous donne une autre explication : « Ils sont divisés, plusieurs parmi eux approuvent ce que fait le président, parce qu’ils estiment qu’il y a plusieurs corrompus dans la corporation et que le ménage est nécessaire ».

 

Quelle que soit la raison de ce silence approbateur devant l’hostilité et l’attaque présidentielle, il n’y a pas eu de fronde de la part des magistrats. Les médias ont beau dénoncer l’ingérence et parler de déshonneur, les premiers intéressés ont préféré éviter la guerre avec Kaïs Saïed. En résumé, ils avaient le choix entre la guerre et le déshonneur, ils ont choisi le déshonneur, ils ont quand même eu la guerre (citation apocryphe modifiée de Churchill).

Mercredi 1er juin, le soir, le président annonce la révocation de 57 magistrats lors d’un conseil ministériel. Une liste nominative détaillée a été publiée, le jour même un peu avant minuit, dans un décret paru au Journal officiel. Un deuxième décret paru dans le même journal officiel précise que les magistrats n’ont aucune possibilité de recours tant qu’il n’y a pas « prononcé d'un jugement pénal irrévocable concernant les faits qui leur sont imputés ».

Lors du conseil ministériel nocturne, le chef de l’Etat explique les raisons de la révocation de ces magistrats et affirme qu’il a tout fait pour éviter toute injustice. Énonçant les raisons, il dit qu’il y a des magistrats attrapés en flagrant délit d’actes sexuels (ou d’adultère, l’arabe dans lequel il parle autorise les deux traductions), de harcèlement sexuel, de corruption, d’appartenance à un parti politique, de dissimulation de preuves, de PV ou de dossiers judiciaires. D’autres sont « accusés » d’enrichissement illicite ou d’enrichissement tout court ou encore de participation en tant que conseiller dans des sociétés privées en contrepartie d’une prime de cinq cents dinars (150€) pour chaque réunion. Certains magistrats sont accusés d’avoir empêché la police de perquisitionner les domiciles de suspects ou d’avoir entravé leurs enquêtes.

 

Au lendemain de ces décisions, qualifiées d’historiques par le président, les réactions n’ont pas manqué. Il y a ceux qui ont protesté contre cette ingérence flagrante dans le pouvoir judiciaire et la violation manifeste du principe de séparation des pouvoirs.

Et il y a ceux qui ont applaudi le président d’avoir agi ainsi. En substance, on dit que le président avait raison de chercher à assainir une corporation qui a tardé à s’assainir d’elle-même, qu’il y a beaucoup de magistrats corrompus et qu’il fallait mettre le holà.

Plusieurs avocats, contactés ce matin par Business News, affirment que plusieurs parmi les magistrats révoqués méritent ce qui leur arrive. Ils seraient réellement corrompus. Mais il y a quand même d’autres qui ont été condamnés (car il s’agit bien d’une condamnation) juste parce qu’ils auraient refusé de suivre les ordres et de tenir les rangs.

Des magistrats véreux, cela a toujours existé et ça existera toujours. Dans la liste des 57, il y en a un paquet et ils sont connus par l’opinion publique. Les plus illustres sont indéniablement Taïeb Rached et Béchir Akremi. Le premier, ex président de la cour de cassation, a avoué lui-même faire du business dans l’immobilier, avec un enrichissement douteux au passage. Le second, ex procureur proche des islamistes, a dissimulé quelque 6268 dossiers terroristes.

N'empêche, la vérité est plus complexe et on ne peut pas sanctionner toute une corporation sous prétexte qu’il y a des magistrats véreux. Le président de la République n’est pas tombé dans ce piège et a bien affirmé qu’il ne généralise pas et que la majorité des magistrats sont intègres. Pourquoi dès lors publier des décrets qui touchent l’ensemble de la corporation au lieu de faire passer les dossiers des magistrats véreux devant le CSM dont il vient de nommer les membres ?

 

Le président de la République ne s’embarrasse pas de sa contradiction et donne des motifs fallacieux dans l’énoncé des motifs qu’il récite devant le conseil des ministres. Qu’un juge empêche la perquisition d’un domicile ou entrave le déroulement d’une enquête, cela entre pleinement dans ses prérogatives. C’est à lui, et uniquement à lui, de diriger les enquêtes et c’est à lui de veiller au bon respect des procédures, souvent violées par la police.

Le président dit que les informations sur lesquelles il s’est basé pour révoquer les magistrats, ne supportent aucun doute et qu’il n’y a pas de place à l’injustice.

Ceci est tout simplement faux, car on ne peut pas condamner une personne sur la base de renseignements de services de police ou de l’armée. Il n’y a pas eu d’enquête judiciaire à charge et à décharge avant la condamnation de ces magistrats. Le droit à la défense et la présomption d'innocence ont été bafoués. Il s’agit là de principes immuables de Justice que le président a bafoués avec de simples décrets.

Qui devrait défendre ces principes de justice ? Les médias, les ONG, les partis politiques ou plutôt les magistrats ?

Hélas, tout le monde a protesté vigoureusement quand le président a dissous le CSM, sauf les magistrats, premiers intéressés.

Ils n’ont rien dit quand il les a attaqués à de multiples reprises dans ses discours, ils n’ont rien dit quand il a dissous le CSM et ils n’ont rien dit quand il a nommé de nouveaux membres à la place des membres élus.

Appuyé par ce silence, Kaïs Saïed a franchi hier une nouvelle étape dans l’humiliation des magistrats en s’arrogeant des prérogatives dont ne dispose aucun chef d’Etat au monde, même pas les despotes.

Le président continue à humilier les magistrats et à les frapper.

Il a beau dire qu’il ne s’immiscera jamais dans leur travail, ceci est faux, ils sont plus que jamais sous sa coupe. Par le décret qu’il a publié hier, aucun magistrat ne peut s’opposer à lui sous peine d’être révoqué tout de suite sans aucune possibilité de recours.

Le président a cassé un des derniers bastions de la République et de l’Etat de droit, sous les applaudissements d’un peuple crédule qui préfère l’émotion facile à la vérité complexe et la revanche primaire à la justice.

 

Raouf Ben Hédi

02/06/2022 | 12:13
7 min
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Commentaires
el ouaffy y
une decision mal placee
a posté le 07-06-2022 à 17:14
la meilleure decision qui pourrait prendre le president pour les magistrats bien si on l interdire d exercer aucun activité politique durant la Période de l exercice de ses fonctions ou est le général rachid amar de toutes ces décisions pour éventuelles conseille ? ? .
6268
Mentez mentez ils finiront par vous croire
a posté le 03-06-2022 à 21:17
Vous ne pensez quand même pas que certains de vos lecteurs sont aussi cons pour avaler cette couleuvre de 6268 dossiers subtilisés...Et en rouge et gras, vous nous donnez la nausée
Hafedh
Changer de peuple
a posté le 03-06-2022 à 11:05
le peuple est comme vous le dites, credule, emotif, irrationnel, pleebien, etc etc, sauf que c est ce peuple qui a mandate Kaeies de faire ce qu il fait et apprecie apparament ce qu il fait. Sans le soutien populaire massif pour Kaeies Saeid, la coalition des oligarchies de Ben Ali, et leur affilies islamistes, les familles de l economie de rente et leur medias, les neo coloniaux europeens et les cyniques americains auraient reussit a deboulonner Kaeies Saeid. depuis longtemps. La seule solution est changer ce credule et imbecile peuple, dont 70% des electeurs se disent vouloir voter de nouveau pour Kaeies Saeid aujourdhui meme, malgre la tres difficile situation economique et financiere du pays.. Terrible cette racaille de peuple!
Noureddine Laouini
Parti pris flagrant
a posté le 03-06-2022 à 10:43
Il est plus que clair que l'auteur de l'article fait preuve d'un parti pris flagrant et que son "analyse" est "commandée".
Comprenne qui voudra
OK
Ce qu'il faut à la Tunisie, après 11 années du pouvoir destructeur des islamistes d'Ennahdha
a posté le 02-06-2022 à 21:33
Il nous faut un président intègre comme Kais Said avec le soutien des patriotes qui préside, qui a le courage politique, la force morale de parler avec audace, avec fermeté et avec clarté aux opposants collabos des islamistes freres musulmans d'Ennahdha à l'étranger et au pays qui se cachent derrière le paravent de la victimisation facile pour tromper les tunisiens qui ne sont plus dupes depuis le 25 Juillet
JE DIS LA VERITE
Article tendancieux.....
a posté le 02-06-2022 à 20:31
Les magistrats limog'?s ont quelque chose sur la conscience....
KS fait le travail de ceux qui ont une peur bleue pour le faire.....
Les islamistes intimident les magistrats qui sont impartiaux....
KS, ne craint pas les frères musulmans, au contraire.
Nous en verrons beaucoup devant les tribunaux...
Mohamed Obey
Businessnews, pas si impartial...!
a posté le 02-06-2022 à 19:20
Malheureusement, Businessnews ne me semble pas être en position de prétendre qu'il est un média impartial et objectif: Durant 10 ans, ses prises de position contre ceux qui ont gouverné et mené le pays vers la banqueroute financière et morale en plus des conditions sécuritaires horribles étaient généralement timides. En effet, Businessnews n'avait presque jamais été si véhémentement mobilisé contre les excès de violence contre la députéé et politicienne Abir Moussi. J'ai régulièrement lu Businessnews jusqu'au minime détail et vu que ce média avait exprimé sa désapprobation sans que cela fût de la même force que je constate dans ses attaques sur le Président Kaïs Saïed. Kaïs Saïed n'est pas sans défauts ou au dessus de la critique, loin de là; mais j'aurais aimé que businessnews soit à égale distance de tous, étant un journal. Mais Businessnews s'est fixé un objectif_ celui d'abattre kaïs Saîed. Personnellement, Kaïs Saïed n'est pas le profile du Président idéal, selon mes critères d'évaluation propres à mon humble personne; cependant c'est celui qui a fait un coup de bali pour débarrasser le pays d'une bande de vaut-rien spécialisés dans les commerces les plus louches, les plus dangereux... Donc, Mon positionnement avec Kaïs Saïed est moins avec Kaïs Saïed que Contre ces Ahmed Néjib Chebbi et son frère et leurs médiocres semblables et leur opportuniste Hamma Hammami qui s'avère une coquille vide et sans âme! Que Businessnews veuille excuser ma franchise; cette franchise, sans l'intention de vous nuire, je n'y peux rien. C'est ma perception de votre média....
Hager
Bravo
a posté le 02-06-2022 à 17:56
Bravo monsieur le président vous avez fait ce qu aucun sois disant technocrate ou grand politicien n a fait dutant ces 11 dernières années
Malgré tous vos erreurs , des décisions aussi profondes que ça nous font oublier ces détails désormais sans grande importance
Nephentes
Un psychopathe criminel
a posté le 02-06-2022 à 17:47
Si certains juges sont bel et bien des ordures
pres de quinze d entre eux sont au dessus de tout soupcon

leur revocation est exclusivement politique

leur nom et leur famille traines dans la boue : est ce que pere UBU va assumer son crime?
Citoyen_H
@Un citoyen | 02-06-2022 à 15:16
a posté le 02-06-2022 à 17:14
"Ou était BN quand la secte a limogé des dizaines de juge ?"

Ca regardait les hirondelles voltigeaient et les gnous migraient (exode rurale massive)


VIO
On peut se poser la question maintenant .
a posté le 02-06-2022 à 17:00
Et maintenant, le boucher de l'UGTT, peut-il encore ouvrir sa gueule ? je pense qu'il va se cacher ou peut-être même qu'il va accepter aujourd'hui - sans si ni mais - la version du président !

A suivre!
WOW
Justice en Tunise, c´est quoi ?
a posté le 02-06-2022 à 16:42
Ma famille est en conflit depuis 11 ans avec un avocat qui nous a ruiné et volé. Entre temps, nous avons fait faillite parce que la justice - même après 11 ans - continue de retarder arbitrairement l'affaire et qu'aucune audience n'a eu lieu jusqu'à présent !

Allah Lè Yar7im Lèhoum Wèldin, Ya Rabbi Tihlik Ethalim !
AR
Lamia Mejri : Noureddine Bhiri a limogé 82 juges et laissé ceux contre qui il tenait des dossiers !
a posté le 02-06-2022 à 16:14
C'était dans un article paru sur B.N , Me Mejri, membre de l'AMT, elle faisait partie de la maison.
KS a-t-il laissé ceux qui méritent de se faire chanter ?
Tels sont les différences.
Entre la bonne volonté d'assainir et la mauvaise foi pour fabriquer un outil de règlement de compte.
EL OUAFI
Après ces années SOMBRES
a posté le 02-06-2022 à 15:44
Après ces années SOMBRES, avec le crépuscule incertain, L'aurore point ! Les malfaisants aux abois, acculés aucune alternative, il faut s'y résoudre et reconnaitre vos crimes ! Face à la justice épurée de vos complices, le peuple ne peut que se réjouir et impatient de voire votre rejet aux orties, une justice divine où on récoltera le fruit de ce qu'on a semé, ALLAHOU AKBAR !
Le Bon Dieu nous montre (plus de crédit) comptent ! Ben Ali a duré 23 ans et il s'est fait éjecter, maintenant est votre tour messieurs les imposteurs, au nom de l'ISLAM vous avez semé la Gabegie, le désordre, vous avez jeté la morale et l'honneur de tout un peuple vers les décharges ! Cette même Décharge est votre lieu de résidence à jamais, perpétuellement, Merci Allah le Miséricordieux, vous nous avez envoyé, Kais Saied (un Messi) pour rendre justice à cette, TUNISIE meurtrie, martyrisée, cette Tunisie Libérée ! ALLAHOU AKBAR !
EL OUAFI
Bravo Mr le President Kais Saied
a posté le 02-06-2022 à 15:39
En fin le jour "J" est arrivé, extraire la mauvaise graine, de ce corps étranger de notre vaillante institution (la JUSTICE) la rendre effectivement indépendante au service de la nation et du peuple et non au service de quelques corrompus, et au service des partis politiques.
La justice est le socle principal de la nation, sans celle-ci tout peut s'effondrer à tous moments, et d'évier de sa trajectoire principale, et devenir outil, aux services d'une caste quelconque !
Un citoyen
Ou était BN quand la secte a limogé des dizaines de juge ?
a posté le 02-06-2022 à 15:16
Si c'est le moyen de rétablir une justice intègre et en dehors de toute entreprise de la secte alors oui cette purge était vitale
l'idiot du bled
Après consultation des 2 arbitres du"VAR"
a posté le 02-06-2022 à 15:15
L'arbitre désigne le point de penalties"
AR
C'était à l'époque, et ça s'est passé presque dans le silence
a posté le 02-06-2022 à 14:26
28 mai 2012, le ministre de la Justice Noureddine Bhiri a révoqué 82 juges, invoquant la nécessité de mettre un frein à une corruption envahissante. Plus tard, il a rétabli neuf d'entre eux dans leurs fonctions. Human Rights Watch s'est entretenu avec dix des juges révoqués, dont aucun n'a été rétabli dans ses fonctions, au sujet de la façon dont leur dossier a été traité. Tous ont décrit des procédés disciplinaires iniques qui violent les critères internationaux définissant l'indépendance de la justice.
Un extrait d'un article paru en octobre 2012 .
C'était une opération de remplacement, pas de nettoyage, remplacer les juges de B.Ali par des sympathisants de la secte.
Et on comprend parfaitement les raisons de cette période de grâce et d'impunité pendant ces dernières années.
Et il n'y avait pas eu tout ce grabuge, tout ce cinéma.
Ali combat
Il ne faut pas toucher la merde
a posté le 02-06-2022 à 13:52
Jai lu vous commentaires ses juges sont propres

Depuit 10 ans combien d'assassina

Depuit 10 ans d'acte terroriste

Vous me dégouté avec votre démocratie à deus balles ( MERCI )
Tardi
Tropo tardi
a posté le 02-06-2022 à 13:31
Les mensonges et les manipulations des personnes en position d'autorité sont une honte;
Voilà où est le vrai déshonneur de tout un pays.
Méskinè Tounès.
Agatacriztiz
Il faudra passer à la caisse
a posté le 02-06-2022 à 12:53
Maintenant, ce sont de simples quidams, citoyens lambdas parmi les lambdas et ne pourront plus justifier de leur titre de magistrats pour prétendre à quelque immunité ou s'adresser à tonton Bhiri ou papy Ghannouchi pour bénéficier de quelques "protections" que ce soit.
Ils seront donc interrogés, pour ne pas dire cuisinés ou passés sur le gril, pendant tout le temps qu'il faudra, en toute quiétude par la Sûreté nationale, les services d'espionnage et de contre espionnage, les brigades spécialisées de la police (économique, m'?urs, criminelle, terroriste, des frontières, etc.) en fonction des cas, tout en associant, au besoin, les inspections des finances, des affaires foncières, les tribunaux de commerce et administratifs, etc.
Et vous allez voir comme ça va déballer des tonnes de saloperies accumulées pendant des années.
Et si certains d'entre eux s'estiment lésés dans la décision de leur limogeage, personnellement j'en doute fort, le Président n'ayant pas pris cette décision à la légère, ils ont toute l'expérience de magistrature requise pour prouver leur innocence, sans, cette fois ci, avoir le loisir de dissumuler ou de détruire les preuves à charges.
Forza
Pas seulement eux
a posté le 02-06-2022 à 12:41
Tout le monde baisse la tête, ne veut pas s'engager pour défendre la démocratie et la constitution, les magistrats, les avocats, les journalistes, les partis politiques, la société civile. Tous ont peur du MI, de l'armée et de l'injustice militaire. Au fond, nous avons affaire à un putsch militaire et sécuritaire mais les tunisiens ne veulent pas voir la vérité en face. Les algériens, égyptiens et syriens au moins savent qu'ils sont en face de dictatures militaires. Saied n'est que la façade d'un coup d'état militaire.
Nephentes
Oui
a posté le à 17:50
vous avez raison
Mais le vulgum pecus est inconscient
Houcine
Pour cela, il faut être constant.
a posté le à 13:50
Défendre la démocratie est une pétition.
Dans les faits, soutenir les islamistes, leurs méfaits, et même les défendre en induktant autrui, est la marque de l'infamie, pas de la démocratie.
On nlinvoque pas des notions, comme la religion, la démocratie, on ne se réclame pas de la constitution pour faire le procès d'un homme, d'une opinion, d'un parti, sans les respecter.
Tout cela est bafoué par les islamistes et leurs soutiens.
Ils en appellent à l'Etranger, et qualifient autrui de traîtres; ils bafouent les piliers de la religion, la justice, la droiture, la paix et sèment la terreur.
Ils ont assassiné, et menacent de "guerre civile" ou d'affrontement.
Qui sont les ennemis de la démocratie ?
Le Président ne vous lachera pas.
Il a compris.
Il a tranché.
Et, il continuera.
Nous, aussi.
Bbaya
La conclusion!
a posté le 02-06-2022 à 12:37
Il a beau dire qu'il ne s'immiscera jamais dans leur travail, ceci est faux, ils sont plus que jamais sous sa coupe. Par le décret qu'il a publié hier, aucun magistrat ne peut s'opposer à lui sous peine d'être révoqué tout de suite sans aucune possibilité de recours.

Justice sous la capote!
Tn
Bien dit
a posté le 02-06-2022 à 12:35
Et ben l'état voyou, policier a repris les commandes...et il ne fait qu'enchainer les infractions...dans toute impunité..,
La soumission des jugeq ne date pas d'aujourd'hui... L'heure est grave...et il faut finir avec cette mascarade.....