Il y a des années qu'il chante partout sur les plateaux et dans les studios des ennemis déclarés de notre transition démocratique post-révolution. Il fut incarcéré et jugé par la Justice. Maintenant, il joue le même jeu de Samir Taïeb, lorsqu'il ne fit que dénigrer Ennahdha et demander une protection policière pour sa personne, parce qu'il avait peur que les «islamistes» ne l'assassinent. Par la suite, lorsqu'il a réussi à s'emparer d'un poste ministériel, il a oublié qu'il travaille avec cette même Ennahdha. La bouche cousue du côté d'Ennahdha, il baratine désormais vers d'autres cieux, jusqu'à ce qu'il soit limogé, pour qu'il revienne à son attaque habituelle contre cette même Ennahdeha.
Une ruse de basse facture. Comme si le peuple tunisien était débile à ce point. Issam Dardouri raconte la même histoire depuis longtemps, sinon avec encore plus d'hostilité contre les «obscurantistes» qu'il dit de lui-même vouloir guerroyer en «Superman». Il fut jugé et incarcéré, mais comme par hasard, il est encore en vie pour continuer là où il s'est arrêté en prison. Maintenant, il ne veut plus rester un simple policier, il veut se transformer en un homme des médias. Sauf que ce même Issam Dardouri, ne veut pas se rendre compte que son visage et son physique le trahissent à égalité avec son homologue Walid Zarrouk. La crédibilité et l'honnêteté se lisent sur les visages et suivant le comportement. La malhonnêteté, le mensonge et l'intrigue aussi.
Il y avait le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed-Ali Laroui, qui sauva une grande partie de notre transition démocratique, par son honnêteté lisible sur son visage et sur l'ensemble de son comportement. Mais cet Issam Dardouri, je parie une pastèque contre une figue de barbarie, que même ses amis et ses proches ne lui croient aucun mot de son baratin. Dardouri passe toute sa nuit à fomenter le texte qu'il va raconter le lendemain. On lui remarque sa façon de réciter ce qu'il a appris. A peine que le modérateur le vire vers autre chose, qu'il bloque. Ce baratineur & Co., utilisent leur malhonnêteté, en racontant les choses en dehors de leur contexte circonstanciel. Ils parlent de 2012 et 2013, comme s'ils parlaient de 2017, alors qu'ils étaient eux-mêmes en fuite d'une population qui les haïssait comme de la peste. Maintenant, ils ne perdent aucun mot sur les routes et rails barrés, les postes de police et de gendarmerie brulés, les Institutions de l'Etat handicapées, les usines et fabriques boquées, les magasins et supermarchés pillés, etc.
Non, ils ont tout oublié. Ils prétendent même que les jeunes qui accoururent au secours des autres révolutions arabes contre les dictateurs et les despotes, qu'ils étaient des «terroristes».