Soyez convaincus que la Tunisie s'en sortira et retrouvera encore plus de prospérité et de rayonnement qu'elle n'en avait auparavant."
Pas la peine d'essayer de rassurer les foules par des contre-arguments (six articles sur les banques pour rectifier le tir après les propos de la ministre) à la débandade économique du pays. Votre argent est là et ne partira pas.
La débandade économique est aussi là; et pourtant on s'en sortira.
Elle est un passage obligé et nécessaire à la mobilisation d'un peuple à qui les nouvelles personnalités politiques ont raconté n'importe quoi afin qu'ils effacent de leurs mémoires l'Histoire extraordinaire, avec certes des erreurs (qui de plus humain!), des 23 années ayant précédé janvier 2011.
C'est par vous, tunisiennes et tunisiens, qui avez aujourd'hui pris conscience des réalisations de votre pays, que la solution se profile.
Non pas par une multitude d'efforts éparpillés des uns et des autres (souvent très diplômés), mais par un pouvoir fédérateur qui pourra les canaliser en vous fournissant une ligne directive issue d'un programme auquel vous souscrirez car vous y croirez.
Pour ce faire il faut un Leader qui possède un minimum de légitimité auprès du peuple; et derrière lui un organe politique fort qui puisse faire aboutir ce plan ou programme.
Aucune vraie idée ne vous a été fournie par les politiques actuels, sinon des voeux pieux de bons principes et de bonnes mesures venant d'occident, allant à contresens des réalités de notre histoire, de notre géographie, de notre climat et de notre peuple.
Aucune idée; à un point tel que les créanciers étrangers désespèrent de voir la Tunisie retrouver son statut d'antan et commencent à faire marche arrière.
L'Homme de la situation doit avoir un recul stratégique tel, qu'une erreur du type "printemps arabe" ne puisse se reproduire et faire sombrer le monde arabe, objet de convoitises et de peur, dans l'abîme d'un automne fatal et sans fin.
Ces bonnes idées existent et seront bientôt appliquées. Leur mise en oeuvre est tributaire du réveil du peuple que l'on essaie de garder sous anesthésie jusqu'à ce que le greffon "colonial" révolutionnaire prenne. Le peuple est en train d'effacer de sa mémoire le matraquage médiatique et la propagande de guerre qui a été mise au service des états et des personnes qui voulaient la chute de notre pays.
Il va de soi que le peuple est aussi responsable des Gvnt de Vichy de la Tunisie post-révolutionnaire, mais les Patriotes sauront "oublier" afin que la Tunisie ne devienne pas le pays des règlements de comptes entre les différentes Républiques successives et éphémères.
"Pardonner", après avoir "laissé" la Tunisie aux révolutionnaires; refusant un partage qui l'aurait coupée, saucissonnée à jamais; car les vrais tunisiens préfèrent laisser l'enfant à l'ennemi que de le voir coupé en deux (référence faite à l'histoire du jugement du prophète Salomon).