
Les députés du gouvernorat de Jendouba au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, ont convenu, vendredi 6 mars 2015, de présenter une pétition au ministre de l’Intérieur pour demander de démettre le gouverneur de Jendouba, Néjib Khabouchi, de ses fonctions.
Dans une déclaration accordée à la TAP, la députée de Nidaa Tounes, Jihen Aouichi a précisé que cette décision intervient suite à la multiplication des sit-in et la situation de tension que connait la région, outre le manque de sérieux dans le traitement des exigences des députés. Par ailleurs, Jihen Aouichi a ajouté que cette décision a été prise après la demande orale déposée par les députés à la présidence du gouvernement qui n’a pas interagi positivement. Elle a ainsi affirmé que le gouverneur tente de marginaliser et d’ignorer les députés, en les isolant des problèmes de la région. La députée a finalement souligné que la décision a été prise entre 6 des 8 députés qui représentent Jendouba.
I.L.
Tout était drainé vers le Sahel sous Bourguiba;ce n 'est pas tabou de le dire
AtABARKA on n'a pas encouragé et accordé des prets aux gens du coin pour investir dans les hotels;j 'ai vu plusieurs fois des jeunes tabarkois se faire éjecter à laporte des hotels comme des malpropres;mais les bonnes ;on devrait dire aide -menageres viennent de Ain Drahem ;Jendouba;elles ne sont pas génétiquement programmées à devenir bonnes c 'est la mauvaise répartition des richesses et la segregation territoriale
Merci pour votre intervention.
Non seulement ces députés ne sont pas dans leur rôle de demander la démission du gouverneur de Jendouba, mais bien plus grave, ils se croient investis d'un pouvoir de nommer et dénommer des fonctionnaires ce qui juridiquement et constitutionnellement n'est pas leur rôle.
En agissant de la sorte, ils se comportent exactement comme leurs tristes prédécesseurs qui avaient transformé l'assemblée parlementaire en cirque Amar avec le clown Gassas et ses acolytes.
L'échec de la gestion de Jendouba ne provient pas du gouverneur récemment nommé, mais de l'action de l'Etat durant des décennies, au mépris des règles élémentaires des constructions sauvages en zones inondables.
Il faut à certains moments, dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité pour condamner l'Etat qui a été incapable de faire régner les lois républicaines d'hygiène et de sécurité, de construction sauvages et de corruptions multiples qui produisent les dégâts inévitables et dont sont responsables les corrompus.
Les inondations à Jendouba ne datent pas d'aujourd'hui, elles sont aussi anciennes que les ancêtres, alors pourquoi provoquer la nature en faisant mine de croire qu'il suffira de limoger un gouverneur pour croire le problème résolu ?
Aussi le directeur des barrages au sein du ministère de l'agriculture...
L'article 96 convient-il pour les attaquer en justice?
Le chef du gouvernement a les prérogatives nécessaires de démettre un haut responsable en l'occurrence, le gouverneur de Jendouba et ce, sans délai surtout que les citoyens et les élus de ce gouvernorat à l'ARP ont déjà réclamé voire exigé sa révocation immédiate pour incompétence et mauvaise gestion.

