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Tunisie - L'Utica intente un procès à l'encontre de son comité de sauvetage

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Une conférence de presse a été tenue mercredi 7 mars 2012, au siège de l’UTICA, présidée par Wided Bouchamaoui, présidente du patronat tunisien, pour dévoiler les nouvelles réalisations de l’organisation.
Mme Bouchamaoui a déclaré, lors de ce rendez-vous avec les médias, que le prochain congrès régional de l’Utica se tiendra le 19 avril. La date du congrès national, quant à elle, n’a pas été déterminée à ce jour. Elle sera fixée, selon la présidente, lors du conseil national qui aura lieu le 29 avril prochain et qui accueillera quelque 250 délégués.
Mme Bouchamaoui a tenu, par ailleurs, à rappeler qu’auparavant, le congrès national a été retardé deux fois dans l’histoire de l’UTICA et que cela est tout à fait normal dans les conditions par lesquelles passe la Tunisie actuellement. De plus, il y a eu des conflits au sein de certaines union régionales, ce qui a, en partie, causé le retard du congrès.
Parmi les réalisations de l’Utica, lors du mandat de Mme Bouchamaoui, on note une commission qui étudiera les plaintes relatives aux élections des unions régionales de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Une instance de 10 contrôleurs, présidée par Ghazi Ghrairi (secrétaire général de l'Académie internationale du droit constitutionnel) a également été mise en place. Elle a pour mission de suivre le processus des élections régionales et d’identifier ses éventuelles lacunes.
La présidente, qui s’est montrée assez prudente en discutant de l’incident du 28 février, a tout de même déclaré que deux femmes d’affaires présentes au siège de l’Utica ont été agressées et sa secrétaire a été violentée.
«C’était des gamins de 15 et 16 ans qu’on a transportés par bus et qui n’ont rien à voir avec le patronat tunisien. Une plainte a, quand-même, été déposée contre le comité de sauvetage de l’Utica», ajoute la présidente.
En ce qui concerne le paysage économique actuel de la Tunisie, Mme Bouchamaoui a précisé qu’il est caractérisé par un « manque de visibilité », ce qui a des répercussions négatives sur l’attraction et même la sauvegarde des investissements étrangers.
«Au lieu de procurer de nouveaux emplois en Tunisie, on a dû passer tout le temps à chercher le moyen de sauvegarder les emplois existants», souligne-t-elle. «C’est la raison pour laquelle le gouvernement, les hommes d’affaires tunisiens mais également les médias doivent refléter une image positive de la Tunisie afin de sauver son économie», ajoute-t-elle.
Par ailleurs, elle a appelé le gouvernement provisoire à fournir davantage d’efforts dans l’investissement en infrastructure et grands projets.
Zeyneb Dridi
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