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Formation de compétences bancaires en Tunisie : la BIAT, lâEUR(TM)UIB et Attijari Bank donnent lâEUR(TM)exemple

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Le nouveau centre de développement des compétences de la BIAT a été inauguré jeudi 12 mars 2009 par Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et Slim Tlatli, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle des jeunes en présence des principaux membres du Conseil d’administration de la banque.
Ce centre de formation de compétences formera 170 personnes par jour, selon les techniques les plus évoluées en la matière. C'est le deuxième centre du genre à voir le jour après celui d'Attijari Bank et en attendant celui de l'UIB. Une expérience qui gagnerait à être reproduite par les autres banques de la place...
Il y a quelques semaines, deux DG de banques discutaient de la difficulté qu’ils éprouvent de recruter des personnes qualifiées. Des personnes compétentes. Les diplômés de l’enseignement supérieur n’ont malheureusement toujours pas les qualifications requises pour être opérationnels dès leur recrutement.
Les deux DG en question ne s’avouent cependant pas vaincus. Ils ont, chacun de son côté, préparé une stratégie pour résoudre définitivement ce problème qui ne touche pas uniquement le secteur bancaire (nous en connaissons quelque chose dans la presse francophone).
Une stratégie efficace qui axe sur le long terme avec des résultats tangibles, dès le court terme. Il s’agit de Slaheddine Ladjimi, DG de la BIAT et de Kamel Néji, DG de l’UIB. Et la stratégie ne va pas par quatre chemins : puisqu’il y a un problème de formation de banquiers, formons les nous-mêmes.
Pour la BIAT, le centre de formation a été inauguré jeudi 12 mars 2009. Pour l’UIB, ce centre de formation (qui devrait s’appeler El Acadimiya) sera inauguré le mois prochain. Ces deux centres viennent s’ajouter à celui inauguré l’année dernière par Attijari Bank.
Pour la BIAT, c’est la première grande expression du programme de transformation de la banque entamé il y a quelques mois. Il ne faut pas le dire (on ne sait trop pourquoi d’ailleurs), mais c’est la première grande expression du mandat de Slaheddine Ladjimi. Pour le DG de la BIAT, c’est l’homme qui est placé dans le cœur du système. C’est ainsi, et seulement ainsi, que l’on peut gagner l’avenir ensemble, comme nous le rappelle le slogan de la banque.
Et ce n’est pas par hasard que Taoufik Baccar et Slim Tlatli tarissent d’éloges à l’endroit du banquier. Aussi bien le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie que le ministre de l’Emploi sont conscients de la problématique du développement des compétences.
Après la présentation effectuée par un responsable de la BIAT, les deux ministres ont souligné haut et fort, chacun à son tour : « C’est comme ça qu’il faut faire. Ce que je viens de voir reflète parfaitement notre stratégie en matière de formation de compétences ».
On ne s’étalera pas sur la pointe d’amertume qu’on devine dans les propos du gouverneur quand il pense aux autres acteurs du système bancaire encore à la traîne. Un peu trop à la traîne peut-être, à notre goût.
« La BIAT, on l’a toujours connue à l’avant-garde. Il faut que vous le demeuriez », dira M. Baccar en s’adressant à M. Ladjimi, avant de souhaiter voir cette expérience reprise par d’autres. « Espérons que le centre sera un benchmark », dira à son tour Slim Tlatli.
Le destinataire principal de ces "éloges" est incontestablement Slaheddine Ladjimi. Mais M. Ladjimi préfère rester discret. Tout au long de la cérémonie d’inauguration, il ne prononcera mot ! Et les photographes allaient presque le supplier pour qu’il accepte de poser aux cotés d’Ismail Mabrouk, Mokhtar Fakhfakh, Tahar Sioud et les deux ministres. C’est M. Sioud qui prononcera le mot de bienvenue. Et pourtant ! D’aucuns témoignent que c’est grâce à la ferme volonté de M. Ladjimi que ce centre est né. Que ce jour, c’est un peu le sien.
Un centre de 800 m² utiles pouvant former quelque 170 personnes/jour dans une douzaine de salles. Il aura un budget de 2,3 MDT (dont 1,43 MDT proviendra de la ristourne TFP). Les différentes équipes de la BIAT ont été toutes mobilisées pour qu’il soit digne de la première banque privée en Tunisie.
Pour qu’il ne soit pas un centre de formation classique. Pas un centre comme les autres.
Par là, passeront toutes les nouvelles recrues qui y resteront quatre mois durant. Trente formateurs, tous issus de la BIAT, leur dispenseront les cours nécessaires pour les préparer à devenir de futurs responsables. Il ne sera pas réservé aux nouvelles recrues uniquement, mais aussi à développer les compétences internes selon un calendrier préétabli à l’année.
La mission principale étant de réaliser les grands projets de la banque et concrétiser ses ambitions. En bref, comme le dira Thameur Derbal, ce centre sera une usine de fabrication de compétences.
Trois compartiments distinguent le Centre de Développement des Compétences de la BIAT : l’ingénierie pédagogique (recensement des besoins, plans de formation, cahier des charges, évaluation…), la production pédagogique (la banque a ses propres cours et supports et ne sera pas à la merci d’un quelconque formateur) et la veille technologique et enfin l’administration de la formation.
Pour les habituer au quotidien de la banque, une agence fictive a été installée dans le centre. Équipée comme n’importe quelle autre agence BIAT. Les "élèves" se familiariseront avec les différents cas de figure auxquels ils peuvent faire face avec les clients.
En clair, et comme l’a souligné Taoufik Baccar, le centre dispense une formation personnalisée axée sur la pédagogie et oscillant entre la théorie et la pratique.
Grâce à ce dispositif, qui n’aura finalement pas coûté grand-chose, puisque la TFP le financera en bonne partie, la BIAT pourra s’assurer un vivier de compétences, formées selon ses desiderata, ses objectifs et ses besoins.
Avant, on savait que la BIAT voulait gagner l’avenir. Désormais, on sait comment elle compte s’y prendre. En soi, c'est toute une leçon !
Crédit photos : Business News et BIAT
Ce centre de formation de compétences formera 170 personnes par jour, selon les techniques les plus évoluées en la matière. C'est le deuxième centre du genre à voir le jour après celui d'Attijari Bank et en attendant celui de l'UIB. Une expérience qui gagnerait à être reproduite par les autres banques de la place...
Il y a quelques semaines, deux DG de banques discutaient de la difficulté qu’ils éprouvent de recruter des personnes qualifiées. Des personnes compétentes. Les diplômés de l’enseignement supérieur n’ont malheureusement toujours pas les qualifications requises pour être opérationnels dès leur recrutement.
Les deux DG en question ne s’avouent cependant pas vaincus. Ils ont, chacun de son côté, préparé une stratégie pour résoudre définitivement ce problème qui ne touche pas uniquement le secteur bancaire (nous en connaissons quelque chose dans la presse francophone).
Une stratégie efficace qui axe sur le long terme avec des résultats tangibles, dès le court terme. Il s’agit de Slaheddine Ladjimi, DG de la BIAT et de Kamel Néji, DG de l’UIB. Et la stratégie ne va pas par quatre chemins : puisqu’il y a un problème de formation de banquiers, formons les nous-mêmes.
Pour la BIAT, le centre de formation a été inauguré jeudi 12 mars 2009. Pour l’UIB, ce centre de formation (qui devrait s’appeler El Acadimiya) sera inauguré le mois prochain. Ces deux centres viennent s’ajouter à celui inauguré l’année dernière par Attijari Bank.

Et ce n’est pas par hasard que Taoufik Baccar et Slim Tlatli tarissent d’éloges à l’endroit du banquier. Aussi bien le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie que le ministre de l’Emploi sont conscients de la problématique du développement des compétences.
Après la présentation effectuée par un responsable de la BIAT, les deux ministres ont souligné haut et fort, chacun à son tour : « C’est comme ça qu’il faut faire. Ce que je viens de voir reflète parfaitement notre stratégie en matière de formation de compétences ».
On ne s’étalera pas sur la pointe d’amertume qu’on devine dans les propos du gouverneur quand il pense aux autres acteurs du système bancaire encore à la traîne. Un peu trop à la traîne peut-être, à notre goût.
« La BIAT, on l’a toujours connue à l’avant-garde. Il faut que vous le demeuriez », dira M. Baccar en s’adressant à M. Ladjimi, avant de souhaiter voir cette expérience reprise par d’autres. « Espérons que le centre sera un benchmark », dira à son tour Slim Tlatli.
Le destinataire principal de ces "éloges" est incontestablement Slaheddine Ladjimi. Mais M. Ladjimi préfère rester discret. Tout au long de la cérémonie d’inauguration, il ne prononcera mot ! Et les photographes allaient presque le supplier pour qu’il accepte de poser aux cotés d’Ismail Mabrouk, Mokhtar Fakhfakh, Tahar Sioud et les deux ministres. C’est M. Sioud qui prononcera le mot de bienvenue. Et pourtant ! D’aucuns témoignent que c’est grâce à la ferme volonté de M. Ladjimi que ce centre est né. Que ce jour, c’est un peu le sien.
Un centre de 800 m² utiles pouvant former quelque 170 personnes/jour dans une douzaine de salles. Il aura un budget de 2,3 MDT (dont 1,43 MDT proviendra de la ristourne TFP). Les différentes équipes de la BIAT ont été toutes mobilisées pour qu’il soit digne de la première banque privée en Tunisie.
Pour qu’il ne soit pas un centre de formation classique. Pas un centre comme les autres.
Par là, passeront toutes les nouvelles recrues qui y resteront quatre mois durant. Trente formateurs, tous issus de la BIAT, leur dispenseront les cours nécessaires pour les préparer à devenir de futurs responsables. Il ne sera pas réservé aux nouvelles recrues uniquement, mais aussi à développer les compétences internes selon un calendrier préétabli à l’année.

Trois compartiments distinguent le Centre de Développement des Compétences de la BIAT : l’ingénierie pédagogique (recensement des besoins, plans de formation, cahier des charges, évaluation…), la production pédagogique (la banque a ses propres cours et supports et ne sera pas à la merci d’un quelconque formateur) et la veille technologique et enfin l’administration de la formation.
Pour les habituer au quotidien de la banque, une agence fictive a été installée dans le centre. Équipée comme n’importe quelle autre agence BIAT. Les "élèves" se familiariseront avec les différents cas de figure auxquels ils peuvent faire face avec les clients.
En clair, et comme l’a souligné Taoufik Baccar, le centre dispense une formation personnalisée axée sur la pédagogie et oscillant entre la théorie et la pratique.
Grâce à ce dispositif, qui n’aura finalement pas coûté grand-chose, puisque la TFP le financera en bonne partie, la BIAT pourra s’assurer un vivier de compétences, formées selon ses desiderata, ses objectifs et ses besoins.
Avant, on savait que la BIAT voulait gagner l’avenir. Désormais, on sait comment elle compte s’y prendre. En soi, c'est toute une leçon !
Crédit photos : Business News et BIAT
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