© Agence France-Presse

Donald Trump a affirmé dimanche 25 mai 2025 que Vladimir Poutine était « devenu complètement fou », durcissant le ton contre Moscou après un week-end d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine, malgré les appels au cessez-le-feu.
L’ancien président américain dit vouloir une fin rapide de la guerre en Ukraine. Mais malgré son optimisme affiché lundi dernier, à l’issue d’un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés, faisant treize morts côté ukrainien dimanche matin.
« J’ai toujours eu de très bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine, mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU ! », a écrit M. Trump sur le réseau social Truth Social.
« J’ai toujours dit qu’il voulait TOUTE l’Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste. Mais s’il le fait, cela mènera à la chute de la Russie ! », a-t-il ajouté.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les autorités ukrainiennes ont encore fait état de deux blessés – une femme de 60 ans et un homme de 52 ans – dans une « attaque russe » dans la région de Zaporijjia, ainsi que de frappes dans les régions de Khmelnytskyï (ouest) et de « puissantes explosions » dans la ville de Kharkiv (nord-est).
À Kiev, le maire Vitali Klitschko a indiqué que la défense antiaérienne avait été activée face à une attaque de drones.
Des alertes aériennes ont été déclenchées sur l’ensemble du territoire national dans la nuit, mais les bombardements rapportés semblaient, selon les premières informations, moins massifs que lors des deux nuits précédentes.
Selon l’armée de l’air, l’Ukraine a subi dimanche à l’aube une attaque combinée de 367 projectiles : 69 missiles et 298 drones. Les autorités ukrainiennes ont fait état de treize morts, dont quatre dans la région de Kiev et trois enfants dans la région de Jytomyr (nord-ouest).
Dans la nuit de vendredi à samedi, quelque 250 drones et quatorze missiles balistiques avaient été détectés, ciblant en majorité la capitale.
« Pression »
L’armée russe a déclaré avoir frappé, lors de ces deux nuits, des entreprises du « complexe militaro-industriel » ukrainien.
Côté russe, le fonctionnement de plusieurs aéroports moscovites a une nouvelle fois été perturbé dans la nuit, alors que différentes régions, dont la capitale, ont signalé l’interception de drones par la défense antiaérienne.
Les bombardements russes du week-end ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou. La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a réclamé « la plus forte pression internationale sur la Russie », tandis que Berlin dénonçait « un affront, y compris envers le président américain Donald Trump, qui a tant fait pour amener Poutine à la table des négociations ».
Dans un autre appel du pied à Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que « le silence de l’Amérique et des autres ne fait qu’encourager Poutine ».
Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie, répondant simplement « absolument » lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité de renforcer les sanctions américaines.
Et il n’a pas caché sa frustration envers M. Zelensky : « Tout ce qui sort de sa bouche crée des problèmes. Je n’aime pas ça et il ferait mieux d’arrêter. »
Échange de prisonniers
La Russie a lancé une offensive militaire à grande échelle en Ukraine en février 2022 et contrôle actuellement environ 20 % du territoire ukrainien, dont la Crimée, annexée en 2014.
Les combats ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés parmi les militaires et les civils des deux camps, et ont poussé des millions de personnes à fuir. Des villes et villages entiers ont été détruits dans l’est et le sud de l’Ukraine.
Depuis mi-février, l’administration américaine de Donald Trump multiplie les appels à un cessez-le-feu et s’est rapprochée pour cela de Moscou, sans résultat probant à ce jour.
À ce stade, les positions de l’Ukraine et de la Russie restent inconciliables : Kiev exige un cessez-le-feu « inconditionnel » de trente jours pour permettre des discussions de paix, tandis que Moscou estime que les négociations doivent se faire « simultanément » aux combats.
Seul résultat tangible des pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens, menés à la mi-mai à Istanbul : les deux parties ont procédé ces derniers jours à un vaste échange de prisonniers au format 1.000 pour 1.000, qui s’est achevé avec la remise par chaque camp de 303 détenus.
La diplomatie russe avait indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant « les conditions d’un accord durable » pour régler le conflit, qui doit être transmis à Kiev une fois l’échange de prisonniers finalisé.
© Agence France-Presse
Il se dit que cet homme est une insulte à langue de Shakespeare qu'il maltraite, comme il traite les faits et les événements.
J'allais dire, ses interlocuteurs.
Trump est un peu le médecin de Mo'?iere, sa science approximative n'a d'égale que ses prétentions à tout maîtriser.
Chiche! Proposons un bilan psy pour les deux, et l'on verra qui est
le fou de l'autre.
Grotesque.
Mais, nous sommes habitués à l'indigence de vocabulaire du personnel politique américain.
A vrai dire on se demande qui de Poutine ou du boucher de Tel Aviv est devenu fou?

