L’avocat Sami Ben Ghazi a lancé, vendredi 9 mai 2025, un appel à l’ensemble des avocats et à toutes les composantes de la société civile pour attirer l’attention sur l’affaire de Siwar Bargaoui, membre de l’équipe de la campagne présidentielle d’Ayachi Zammel.
Dans un post Facebook, Me Ben Ghazi a rappelé que Siwar Bargaoui purge une peine de quatre ans et demi de prison ferme et fait face à huit autres affaires, toutes liées aux parrainages de la candidature de M. Zammel.
L’avocat a également exprimé son soutien à la famille de la détenue, qu’il décrit comme modeste et vivant à Sidi Hassine, confrontée à la douleur de l’emprisonnement, à la stigmatisation et à des conditions de vie précaires. Il a aussi dénoncé les conditions carcérales en Tunisie, qu'il juge encore insuffisantes malgré quelques améliorations.
« C’est dans ce contexte que je lance un appel aux avocats et à la société civile pour mettre en lumière ces causes humaines », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation afin de reconsidérer le sort de ceux qui s’engagent dans la vie publique et se retrouvent confrontés à des situations judiciaires et sociales complexes.
Pour rappel, Siwar Bargaoui a été condamnée en janvier 2024 à une peine de quatre ans et demi de prison dans une affaire liée aux parrainages pour la candidature présidentielle d’Ayachi Zammel. Elle a été reconnue coupable d’infractions liées à la falsification et à l’usage de documents lors de la collecte des parrainages. Huit autres procédures judiciaires sont toujours en cours contre elle, toutes en lien avec cette même affaire. Son cas est devenu emblématique des controverses entourant les conditions d’organisation de l’élection présidentielle et des dérives judiciaires dénoncées par plusieurs ONG et avocats.
H.K
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- je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" Voir Business News TN du 10/01/2025
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L'emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste. Si j'étais Mr. Kais Saied, je ne pourrais jamais dormir la nuit par sentiment de culpabilité à la suite de cette injustice faite à Mr. Zammel et Madame Bargaoui
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En effet, la faute est plutôt à la la loi électorale et à la constitution, toutes les deux écrites en solo par Mr. Kais Saied et comportent toutes les deux des erreurs de pensée, des contradictions et des incomplétudes. Elles sont inutilisables. dans la version actuelle... --> Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale à la prochaine élection...
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Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
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c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))
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Je cite Mr. Sofiene Ben Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
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- Madame Maya Bouallégui écrivait sur Business News TN: "Le pire, c'est que tout cela est inutile, improductif, stupide. Une démonstration de force dans le vide, un autoritarisme sans stratégie. Même les dictatures les plus chevronnées savent choisir leurs batailles. Ici, on tape au hasard, sans logique, sans finalité. Juste pour le plaisir de montrer les muscles'?' ou d'agiter la peur. Mais à force de créer des ennemis imaginaires, on finit par se fabriquer de vrais adversaires. Et quand tous les amis vous quittent, même la répression ne suffit plus à tenir le décor debout."
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En effet, Mr. Kais Saied agresse simultanément ses adversaires et les innocents qui n'ont rien contre-lui. Porquoi? Réponse, je cite Mme Maya Bouallégui: "c'est que tout cela est inutile, improductif, stupide. Une démonstration de force dans le vide, un autoritarisme sans stratégie."
- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
