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Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui : condamnations maintenues, mais peines réduites
10/01/2025 | 16:50
1 min
Ayachi Zammel et Siwar Bargaoui : condamnations maintenues, mais peines réduites

L’avocat Abdessatar Messaoudi, président du comité de défense d’Ayachi Zammel, a indiqué, vendredi 10 janvier 2025, dans un post Facebook, que la 17e chambre de la Cour d’appel de Tunis a confirmé les verdicts de première instance dans les neuf affaires de parrainages similaires incriminant le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel et la membre de sa campagne électorale, Siwar Bargaoui. Cela dit, la peine de prison a été réduite de 22 ans à 4,5 ans, mais sans consolidation des peines.

« Des jugements injustes qui ne sont pas réellement et légalement justifiés. Le calvaire d’Ayachi Zammel et de Siwar Bargaoui continue alors que nous pensions qu’il était terminé », a-t-il commenté ce jugement dans ce même statut.

 

Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle et emprisonné depuis le 5 septembre 2024, a été condamné le 21 octobre 2024 à cinq ans de prison. Il avait déjà purgé vingt mois de prison dans trois affaires distinctes. Avant cela, il avait été jugé dans plusieurs autres affaires, telles que celle du 5 septembre 2024 (cinq ans et huit mois de prison), celle du 3 octobre 2024 (la cour d’appel de Jendouba a confirmé la sentence de vingt mois de prison) et celle du 1er octobre 2024 (plusieurs peines cumulées totalisant douze ans de prison).

Quant à Siwar Bargaoui, elle est poursuivie pour falsification de parrainages. Arrêtée le 27 septembre 2024, elle a été condamnée en première instance à trois ans de prison dans le cadre de quatre affaires, soit une peine totale de douze ans de prison.

 

 

I.N.

10/01/2025 | 16:50
1 min
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Commentaires
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 12-01-2025 à 09:18
Sa grande erreur a été de se présenter à la présidentielle dans la Tunisie actuelle.
Il doit regretter....
Dr. Jamel Tazarki
Si la loi est un discours de la raison qui s'adresse à la raison des gouvernés, pour les inciter à agir (en obéissant), elle ne peut pas être arbitraire comme notre récente loi électorale!!!
a posté le 10-01-2025 à 20:51
La tâche historique du libéralisme en philosophie politique a consisté à concevoir un mode de production de la loi qui échapperait au modèle de la souveraineté des monarchies absolues et des dictatures. Je cite Montesquieu: 'la bonne loi, véritablement conforme à l'essence de la loi, est celle dans laquelle la conscience des individus se retrouve et se reconnaît parce qu'elle est l'émanation d'une raison commune.' --> alors que notre loi électorale a été écrite en solo par un Mr. Kais Saied avec des erreurs de pensée que je ne pourrais pas avaler...

Tout le déroulement de la récente élection présidentielle était un désastre socio-politique et toute le monde sait pourquoi. De même la loi électorale, elle même écrite en solo par Mr. Kais Saied (KS) est inutilisable dans le contexte socio-culturel de la Tunisie et des Tunisiens (les Tunisiens refusent les parrainages et ceci a été évident lors de la récente élection présidentielle. Pourquoi? lire ci-dessous) --> Puis, la loi électorale écrite en solo par KS est illogique et contient des erreurs de pensée --> Exemple, je cite: ""l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] [de ces faits], chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir le lien web ***
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de ces évidences on ne saura jamais si Mr. Zammel et Madame Bargaoui ont vraiment triché ou non car la loi électorale contient des erreurs de pensée. Même dans les domaines scientifiques, on ne définit pas des théories sur des systèmes axiomatiques absurdes.

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Fazit: il serait injuste de garder Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui emprisonnés encore pour des années. En effet, il n'y a aucune preuve convaincante que Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui ont triché. D'ailleurs une juge tunisienne intelligente a libéré Mr. Zammel que d'autres juges l'ont contredite avec des conséquences fatales pour la juge même...

- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
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-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.

- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite:
- "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] [de ces faits], chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"

- Liberté pour Mr. Zammel et Madame Bargaoui --> En absence de Cour Suprême en Tunisie, on déforme injustement la loi électorale (amendement) à quelques jours du vote de l'élection présidentielle --> après quoi un emprisonnement de 35 ans de Mr. Zammel pour un pourcentage de quelques poussières des parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Il y a une contradiction qui fait trop de mal à mon intelligence: je vois un mauvais fonctionnement de notre justice.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Se mettre en question!
a posté le à 22:01
Le rôle d'un leader est d'influencer positivement son environnement. Cette influence est liée à ses attitudes (conduite, comportement, Manière d'être, d'agir ou de réagir ) et à leur impact. Lorsque ce comportement n'est pas adapté à l'intention (au but), le résultat obtenu est très souvent insuffisant et même désastreux --> frustration, démobilisation, voire hostilité vers le leader, à son grand étonnement.
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Mr. Kais Saied (KS) est ébloui et persuadé de l'intelligence et de la perfection de tout ce qu'il fait et dit. En effet, s'il envoie Mr, Zammel à 35 ans d'emprisonnement et Madame Siwar Bargaoui, membre de la campagne présidentielle de Ayachi Zammel à 12 ans d'emprisonnement, ceci n'est pas par méchanceté mais par naïveté que sa loi électorale est un chef-d'oeuvre qu'il fraudait protéger par des emprisonnements irraisonnables --> alors que sa loi électorale est inutilisable dans le contexte socio-culturel tunisien, et la preuve pour cela est la récente élection présidentielle qui était un grand désastre socio-politique. Pourquoi? Voir mes commentaires ci-dessous afin de comprendre le pourquoi.
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Il faudrait sans doute queu KS fasse un réel effort de communication sur ses attentes, et qu'il ouvre un débat sur des sujets clefs concernant la Tunisie et tous les Tunisiens.
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Au lieu de cela KS conserve son despotisme, décide seul malgré les apparences, ne délègue que les tâches de mise en oeuvre sans discuter avec l'opposition ou même avec son équipe des enjeux stratégiques de la Tunisie.

Mr. Kais Said (KS) s'attaque aux corrompus et aux non corrompus. Ils emprisonne les corrompus et les non corrompus. Il refuse de voir les points faibles de sa constitution et de sa loi électorale écrite en solo pour la Tunisie et par lui-même. Il est tellement convaincu de la perfection de sa loi électorale qu'il envoie Monsieur Zammel pour 35 ans en prison et Madame Siwar Bargaoui pour 12 ans en prison.

Mr. Kais Saied refuse de se remettre en question et de se faire ainsi une réévaluation cognitive qui consiste à se poser des questions, de réfléchir sur sa manière de penser, d'agir, de ressentir et se questionner soi-même sur l'intérêt d'optimiser sa façon de voir les choses

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- En remettant en question ses propres comportements, attitudes et réactions, on peut être plus conscients de l'impact que nous avons sur les autres. Cela peut conduire à une communication plus authentique, à une meilleure compréhension mutuelle et à des relations plus saines avec les autres.
- remettre en question ses schémas de pensée et comportements habituels favorise le développement d'une plus grande flexibilité mentale. Cela rend plus ouvert au changement, plus capable de s'adapter aux nouvelles situations et plus prédisposé à apprendre de nouvelles choses.
- La remise en question permet de prendre ses responsabilités. Examiner ses actes et ses choix, permet de prendre conscience de notre pouvoir personnel et de notre capacité à influencer positivement notre vie et notre environnement socio-culturel.

- Mr. Zammel et Madame Siwar Bargaoui sont plutôt victimes de la loi électorale écrite par Mr. Kais Saied (KS) qu'il prend par erreur pour quelque chose de sacrée, et de parfait. Il est temps que KS mette sa loi électorale et sa constitution en question afin que nous puissions les optimiser pour une Tunisie meilleure.

c) La liberté d'expression
Laisser autrui exprimer clairement son opinion, c'est laisser la possibilité de se voir contredit. Accepter la contradiction, c'est accepter de voir ses représentations du monde bouleversées. C'est accepter un moment de doute profond, de dissonance cognitive --> un moment où on doute, entre ses convictions enracinées et les justifications/opinions adverses. Et pour tout cela il faut avoir un minimum de bon sens...

La liberté d'expression est la condition première afin de s'ouvrir à de nouveaux horizons et penser ainsi de temps en temps contre soi-même. Si celle-ci est restreinte, la Tunisie socio-économique, -politique et -culturelle n'aurait d'autre choix que de sombrer dans le néant et l'injustice. Il ne pourrait y avoir de progrès dans les domaines de la science, du droit ou de la politique sans une libre discussion des opinions.
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Fazit: Liberté Pour Madame Sonia Dahmani et pour tous les victimes de la limitation de la liberté d'expression --> Toute personne a droit à la liberté d'expression qui comprend celle d'opinion et celle de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Préparer dès maintenant l'après Kais Saied en optimisant la loi électorale et notre constitution. Il est hors question d'utiliser l'actuelle loi électorale en 2029!!!
a posté le à 22:00
Introduction: les lois électorales d'après 2011 sont à l'origine de tous les malheurs de la Tunisie d'après la soi-disant révolution de jasmin. La faute n'est pas seulement à la malhonnêteté de certains de nos politiciens, mais en particulier à la loi électorale du temps de notre ex-troïka et à celle rédigée en solo par Mr. Kais Saied. C'est le cadre constitutionnel qui était / est de mauvaise qualité qui a permis à certains politiciens malhonnêtes d'en profiter.

Je m'explique:

A) Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (d'avant le putsch). En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 que quelques retouches, que je résume comme suit:

-a1) redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
a1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les partis-politiques qui achètent les voix des électeurs
a1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: certains députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative de 2014 et 2019 sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue'?'
a1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022

- a2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.

- a3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.

- a4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux partis-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.

-a5) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple de l'élection législative de 2019:
a5.1 ) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
a5.2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
a5.3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
a5.4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
a5.5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.

Fazit des points a5.1 à a5.5:
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- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.

- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
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Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger'?'


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger