alexametrics
jeudi 01 mai 2025
Heure de Tunis : 17:17
Dernières news
Kaïs Saïed insiste sur la réforme éducative et la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation
03/04/2025 | 08:25
2 min
Kaïs Saïed insiste sur la réforme éducative et la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation

 

Lors de son entretien, mercredi 2 avril 2025, au palais de Carthage avec Nourredine Nouri, ministre de l’Éducation, le président de la République, Kaïs Saïed, a abordé le projet de décret relatif à l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, ainsi que celui concernant son règlement intérieur.

Le chef de l’État a réaffirmé l’importance de cette institution constitutionnelle, créée en vertu du décret n°2 de l’année 2024, daté du 16 septembre 2024. Il a souligné que le secteur de l’éducation, à l’instar d’autres services publics, a subi une destruction systématique depuis le début des années 1990, ce qui a conduit à la situation actuelle. Des dizaines de milliers d’élèves en ont été victimes, tandis que des filières sans avenir ou aux perspectives très limitées ont été mises en place.

Selon le communiqué publié à minuit, le président a également dénoncé les programmes et méthodes éducatives adoptés par le passé, affirmant qu’ils n’étaient pas innocents. Selon lui, ces choix avaient été justifiés par une volonté de « tarissement des sources », mais au final, ce sont les esprits qui ont été appauvris et la pensée critique qui a été étouffée.

Évoquant l’histoire des réformes éducatives en Tunisie depuis le XIXᵉ siècle, il a rappelé que certaines ont réussi tandis que d’autres ont échoué. Il a insisté sur le fait que la création du Conseil supérieur de l’éducation vise à préserver les futures générations des aléas politiques. Ainsi, l’élève ou l’étudiant ne devrait plus être tributaire des changements de responsables, mais recevoir un enseignement basé sur des programmes conçus selon des critères scientifiques, garantissant son identité tout en lui permettant d’interagir activement avec le système éducatif mondial.

Enfin, Kaïs Saïed a mis l’accent sur l’importance d’un meilleur accompagnement des enseignants et de l’amélioration des infrastructures scolaires. Il a rappelé que le droit à l’éducation doit être garanti pour tous de manière équitable, soulignant que l’école constitue le premier rempart contre toutes les formes d’aliénation et d’extrémisme.

 

S.F

 

03/04/2025 | 08:25
2 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
@Mr. Kais Saied
a posté le 03-04-2025 à 12:01
"la mise en place [de seulement] du Conseil supérieur de l'éducation" n'est pas suffisant afin d'optimiser l'Enseignement secondaire (collèges) et primaire en Tunisie. En effet, il faudrait faire participer entre-autres les représentants des parents, les représentants des élèves, les représentants des enseignants, les représentants des partis politiques, des spécialistes de la psychologie scolaire, de la pédagogie scolaire, des sociologues et même l'UGTT qui défend les intérêts des professeurs scolaires. --> Une réforme concentré sur les choix exclusifs de certains soi-disant membres du "Conseil supérieur de l'éducation" ne pourrait-être que catastrophique.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
John Hattie a fait des recherches sur plus de 800 méta-analyses qui résument plus que 50000 études individuelles!
a posté le 03-04-2025 à 11:56
John Hattie a fait des recherches sur plus de 800 méta-analyses qui résument plus que 50000 études individuelles. Il a publié sa synthèse dans un livre paru en 2009 : 'Visible Learning'. En tout, 250 millions d'élèves ont été concernés par ces recherches sur la réussite et l'apprentissage.

Je donne d'abord des notices que j'ai prises moi-même lors de ma formation dans le domaine de la pédagogie et psychologie scolaire à l'université de Munich (c'était indispensable afin d'exercer le métier de prof. de mathématiques, j'ai enseigné d'abord à l'école puis à l'université allemande) --> quelques conclusion d'Hattie:
- 50% des différences de développement scolaire sont dues à des différences inhérentes aux élèves eux-mêmes. Il s'agit d'attitudes de motivation, de connaissances préalables, d'états quotidiens --> Certains élèves ne font pas ce que l'enseignant exige (par ex. préparer les devoirs de maison et participer activement aux cours).
- pourquoi les élèves ne réagissent-ils pas/n'apprennent-ils pas comme le souhaiterait l'enseignant? --> D'après Hattie, si les élèves ne font pas/n'apprennent pas ce que l'enseignant exige d'eux, c'est que le cours du prof. n'est pas attractif pour les élèves. Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves. --> Donc, la faute est plutôt à l'enseignant qu'aux élèves --> voir le modèle de Helmke sur le web:
de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
--> D'après Hattie les enseignants sont responsables de 30% des différences de développement/apprentissage scolaire, --> 30%, sont vraiment beaucoup.
- Les 20% restants reviennent aux parents (5-10%), les groupes de pairs (5-10%) et l'école (5-10%) --> Le système scolaire n'a que très peu d'influence sur ces 20%. Par contre il faudrait considérer les 80% restant (50% + 30% = 80%.)

Premier fazit: il faut savoir motiver les élèves afin qu'ils participent aux cours scolaires sans frustration et afin d'améliorer les facteurs de réussite. Pour cela il y a plusieurs modèles:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les écoliers:
' voir le Web: de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire

Hattie conclut à la suite de sa méta-analyse que l'enseignement est réussi si seulement les enseignants "voient" l'apprentissage à travers les yeux de leurs élèves (--> changement de perspective) et si les élèves se regardent (se prennent) eux-mêmes comme leurs propres enseignants, d'où la place centrale du feedback dans les processus de l'apprendre et du faire-apprendre.

D'après Hattie, l'indicateur le plus important est celui de l'influence des enseignants sur la réussite de l'apprentissage scolaire. Ils ont une influence de 30% sur cette réussite --> il faudrait donc améliorer la formation des enseignants afin d'optimiser les facteurs pour la réussite de l'enseignement scolaire.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
L'enseignement secondaire et primaire en Tunisie est d'un niveau acceptable (OK), d'après l'étude empirique de Hattie!
a posté le 03-04-2025 à 11:53
L'enseignement secondaire et primaire en Tunisie est d'un niveau acceptable (OK), d'après l'étude empirique de Hattie, il faut seulement encourager le travail coopératif entre les élèves (les bons aident les faibles et les moyens), augmenter le nombre des évaluations formatives (augmenter le nombre des tests évaluatifs comme feedback et dont les notes ne content pas) et améliorer la formation des enseignants --> ce n'est pas un problème d'argent, mais de méthode et de structure. m'explique:
- Hattie développe ses propres considérations sur la supériorité d'un modèle d'enseignant 'activateur', organisateur des activités scolaires (situation d'enseignement dite directive), par rapport à un enseignant 'facilitateur' qui suivrait des méthodes 'constructivistes' et interviendrait rarement pour corriger et diriger l'élève (situation d'enseignement dite non-directive) --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien qui est plutôt directif.

- En soulignant qu'il conviendrait de s'intéresser plutôt aux avancées concrètes des apprentissages plutôt qu'aux réformes et dispositifs structurels qui occupent l'essentiel des politiques éducatives, Hattie soutient des postures communes à la plupart des experts pédagogiques. --> La réussite de l'apprentissage scolaire dépend en particulier de la qualité des cours scolaires et du Classroom Management (en tant qu'offre que l'élève pourrait accepter ou refuser en fonction de leur attractivité) et très peu de l'infrastructure sophistiquée de l'école. --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien à faibles moyens financiers et d'infrastructure, à condition de garantir un meilleur Classroom Management --> voir en particulier les recherches d'Andreas Helmke

- Hattie valide la supériorité de l'enseignement directive (comme celui de la Tunisie) contre les nouvelles théories d'enseignement à la mode qui voudraient faire du professeur un 'coach' ou un tuteur laissant l'élève découvrir tout seul ses savoirs sur le web comme substitut à l'enseignement.

- L'une des conclusions d'Hattie qui serait très intéressante pour la Tunisie avec ses très faibles moyens financiers et d'infrastructure scolaire est que "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative [fréquente] a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale (l'enseignement sans prof. Par des vidéo)

Fazit: oui, les petites classes (d=0.21) et l'équipement financier/scolaire (d=0.23) n'ont que très peu d'influence sur la réussite scolaire/apprentissage. --> Nos écoles d'enseignement primaire et secondaire pourraient faire ainsi beaucoup mieux malgré leurs moyens financiers/d'infrastructure très limités. Il faut pour cela entre autre introduire les évaluations formatives en grand nombre et en bonne qualité et améliorer la formation de nos enseignants.
- Il manque seulement quelques retouches ("un peu d'épice") à l'enseignement tunisien afin d'améliorer son niveau.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

PS:
- * Une évaluation formative fait référence à une évaluation à faible enjeu qui ne contribue normalement pas à la note finale d'un élève. Une évaluation formative peut consister à résumer les points principaux d'un cours magistral ou d'un quiz hebdomadaire pour tester la compréhension du contenu examiné. Les commentaires des élèves sur ces évaluations sont utilisés pour améliorer leur apprentissage pendant qu'ils sont encore en train d'apprendre. Ces évaluations sont utilisées pour éclairer l'enseignement en cours et permettre aux instructeurs de personnaliser leur cours pour répondre aux besoins des étudiants --> L'enseignement scolaire tunisien n'encourage pas malheureusement l'évaluation formative dont les notes ne comptent pas lors de passages de classes.
- b) Une évaluation sommative a lieu à un tout autre moment (à la fin d'un chapitre/thème). Pas pendant le processus d'apprentissage d'un thème, mais après. L'évaluation a lieu après la fin d'un cours ou d'une unité et contribue à la note finale
Dr. Jamel Tazarki
Une extrême importance à l'évaluation formative!
a posté le 03-04-2025 à 11:51
Propositions:
1) Une extrême importance à l'évaluation formative: J'ai enseigné à l'école et à l'université allemande, et j'ai même trop accentué à l'école sur l'évaluation formative en tant que feedback sur la qualité et l'efficacité de mon enseignement (travail) avant de faire un test officiel (qui compte pour le passage de classe), mais de permettre aussi à l'élève de faire un devoir de mathématiques à l'aise et sans peur d'échouer (ce qui donnerait une bonne et réelle évaluation du niveau de l'élève)
2) Une extrême importance au travail en groupe des élèves: En effet une classe scolaire n'est jamais homogène, il y a ceux qui apprennent vite et d'autres qui apprennent moins vite. --> Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et ainsi permettre aux élèves de parler en classe (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe).
3) La motivation des élèves est très importante: certes, il y a les les modèles théorique de motivation des élèves qu'il faudrait prendre au sérieux et les appliquer: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc. --> par contre, d'après mon expérience, il n'y a que les notes aux tests et aux devoirs qui comptent pour le passage de classe qui pourraient motiver le plus les élèves. Dans mes classes scolaires, en Allemagne, j'ai introduit un autre système de motivation qui n'a jamais été prévu par les théories que je viens de citer. Oui, chaque élève qui participe au cours et qui sort 3 fois au tableau afin de corriger des devoirs de maison a un bonus d'un point à un devoir qui compte au passage de classe. Et hop voilà que tous les élèves voudraient participer et sortir au tableau. Même les élèves des classes parallèles venaient me voir et me dire qu'ils voudraient venir à mon cours.
4) Les programmes scolaires en Allemagne ne sont plus formulés sous forme d'apprentissage par coeur du savoir et des connaissances, mais plutôt en liste de compétences dont les prof. doivent assurer la pratique par leurs élèves. --> A l'école tunisienne, on ne m'a jamais appris:
- à comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes.
- à m'exprimer de façon maîtrisée en s'adressant aux autres (tenir des discours en classe)
- à formuler un avis personnel à propos d'une oeuvre ou d'une situation en visant à faire partager son point de vue.
- Utiliser l'écrit pour penser et pour apprendre.
--> oui, tout cela je l'ai appris en Allemagne en autodidacte.
Par contre il ne faudrait pas que les compétences menacent d'être mal comprises dans une perspective exclusivement pragmatiste qui ne prendrait plus en vue que l'efficience ou l'efficacité dans le traitement et la gestion des situations de la vie professionnelle, économique, sociale, '?' sans faire plus du tout de place à toutes les autres dimensions de culture générale.


Fazit: l'école tunisienne nécessite plutôt une meilleure formation de nos enseignants afin d'offrir des cours qui seraient attractifs pour être acceptés par les élèves: tous nos enseignants de l'enseignement scolaire devrait avoir une très bonne compréhension des modèles suivants:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves
voir le Web: de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire

D'après l'étude empirique de Hattie, qui est une référence à l'échelle internationale, "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative fréquente a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale [que l'enseignement sans prof. Par des vidéos]"
-->
oui, la qualité de notre enseignement scolaire ne dépend en particulier que de la formation intelligente de nos enseignants.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Comment devrait un prof. de l'enseignement scolaire planifier une séance de deux heures de son cours? :
a posté le 03-04-2025 à 11:49
Comment devrait un prof. de l'enseignement scolaire planifier une séance de deux heures de son cours? :
1) Lors de l'analyse des connaissances préalables le prof. devrait
a) analyser le savoir déjà existant chez les élèves et de voir s'il est suffisant pour la compréhension de la prochaine séance de deux heures du cours. Exemple: ça ne fait aucun sens de parler de la dérivée d'une fonction, si les élèves ne savent pas encore ce que c'est une fonction.
b) tenir compte du nombre, du niveau et des aptitudes des élèves, et ainsi que des conditions relatives à l'espace, au matériel et au temps disponible.
--> voir le Berliner modèle sur le Web.

2) Lors de l'analyse thématique, le prof. devrait répondre à la question: quel/quelle savoir/compétence devrait être transmis/transmise à l'élève durant la prochaine séance de deux heures du cours? --> Pour cela le prof. devrait préparer le thème à enseigner selon des critères scientifiques. --> L'enseignant devrait vérifier, rafraîchir et élargir ses connaissances de la matière à enseigner selon des critères scientifiques (et non pas selon ses intuitions spontanées).
--> voir le Berliner modèle sur le Web.

3) Lors de l'analyse didactique, le prof. devrait répondre à la question: Pourquoi j'enseigne ce thème? Pour cela, le prof. devrait décrire l'importance que le sujet du cours a actuellement pour les élèves et l'importance qu'il aura ou devrait avoir à l'avenir. Exemple: pourquoi faire un cours sur les espaces vectoriels au collège?
a) initier les élèves aux définitions axiomatiques
b) initier les élèves à l'abstraction mathématique qui est indispensable dans tous les domaines.
--> voir le Berliner modèle sur le Web et la didactique selon Klafki

4) Lors de l'analyse méthodologique le prof. devrait définir les méthodes et le matériel indispensables afin de transmettre le savoir et les compétences en question. Pour cela le prof devrait faire utilisation des points 1) à 3) ci-dessus:
- l'analyse des connaissances préalables chez les élèves et de les réactiver
- justifier le choix des méthodes et des médias pour les différentes phases de la prochaine séance de deux heures du cours et penser à des alternatives.
--> voir le Berliner modèle

5) Le plan de déroulement illustre les étapes de la séance de deux heures du cours. --> voir les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)

6) Lors de la réflexion après la fin du cours, le prof. devrait répondre à la question: comment s'est déroulée la leçon (la séance de deux heures du cours)? Pour cela, le prof. devrait
a) décrire les écarts entre le cours prévu et le cours réel
b) vérifier si les élèves ont atteint les objectifs d'apprentissage.
c) discuter les possibilités d'optimisation de la planification de la leçon (la séance de deux heures du cours) et de tirer des conséquences pour les planifications futures.

Chaque séance de deux heures du cours devrait être planifiée comme ci-dessus.


PS:
- Le curriculum (Lehrplan) est le plan qui contient les objectifs et le contenu ainsi que des conseils pour la conception didactique et méthodique d'un cours spécifique. --> En Tunisie le curriculum est défini à travers nos livres scolaires, d'où la nécessité d'optimiser nos livres scolaires.
- en Allemagne il y a des définitions explicites du curriculum (Lehrplan) par le Ministère de l'enseignement scolaire que l'on trouve sur ses pages Web indépendamment des livres scolaires. Par contre, il faudrait dire que la majorité des enseignants allemands prennent en particulier les livres scolaires comme référence pour la planification des cours.

Je propose aussi de renoncer à la segmentation de nos écoles en des collèges pour les surdoués et des collèges pour les moins surdoués ou moyens. En effet, même l'enseignement scolaire en Allemagne a déjà commencé à renoncer à cette segmentation absurde et d'aller vers une école inclusive et coopérative. Comme je l'ai dit ci-dessus, tous les élèves et la Tunisie même profiteraient d'une école tunisienne inclusive où règne un esprit de coopération entre nos écoliers: Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et permettre ainsi aux élèves de parler à voix basse en classe sans déranger les autres (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe). --> Une école inclusive nécessite une formation seulement de quelques heures de nos profs de l'enseignement scolaire.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Les cours basés sur l'apprentissage des compétences!
a posté le 03-04-2025 à 11:48
Introduction:
- Les cours basés sur l'apprentissage des compétences font un sens en particulier en physique, en Chimie et en biologie (durant les travaux pratiques) où de (petits) projets de recherche comme par exemple: écrire un sketch, un article, une radio au collège, atelier relaxation, Jardinage dans la cour (agriculture urbaine), Confection costumes ou masques de protection, mélange des couleurs primaires et secondaires afin de tracer le cercle chromatique, etc.
- Les cours basés sur l'apprentissage des compétences ne sont pas une nouveauté pour l'enseignement tunisien, --> en effet même au temps où j'étais au lycée en Tunisie, on pratiquait Les cours basés sur l'apprentissage des compétences durant les travaux pratiques en physique, en chimie et en biologie. Il faut seulement améliorer la pédagogie de ce genre d'enseignement --> une meilleure formation pédagogique de nos enseignants...
- Donner place à l'erreur dans les apprentissages proposés
- une réforme de l'enseignement scolaire en Tunisie nécessite en particulier une meilleure formation de nos enseignants.


"Dis-le-moi, et je l'oublierai. Montre-le-moi, et je le garderai [en ma mémoire] peut-être. Laisse-moi le faire, et je pourrai le refaire." Confucius

Compétences et connaissances ne sont surtout pas à opposer. Un élève ne peut en effet être compétent sans connaissances. Car être compétent c'est être justement capable d'utiliser des connaissances, préalablement solidement construites, pour faire face à des situations dites plus complexes. Cela présuppose de ne plus limiter l'activité des élèves à de simples tâches de reproduction ou d'exécutant. Il s'agit bien de construire chez eux des capacités d'autonomie et d'initiative.

- Le travail à réaliser sur les compétences impose de problématiser et en même temps de déconstruire (en phases compréhensibles) --> définir un workflow (les étapes à suivre) d'une façon explicite et un cadre de l'activité à faire, puis laisser l'élève réaliser le tout par lui-même:
a) Clarifier les attendus.
b) Expliciter les consignes
c) Dégager ou faire dégager les critères de réussite

- l'élève devient acteur et l'apprentissage change en forme d'action :
a) Donner des pistes plutôt que des réponses.
b) Problématiser.
c) Développer les pratiques collaboratives

- Créer les conditions et l'environnement, pour que l'élève entre dans une dynamique de travail et d'apprentissage:
b) les workflows sont clairement définis.
- Une fois le cadre de l'activité posé, le professeur se met en position d'observateur attentif pour être prêt à relancer, apporter les étayages utiles et aider ceux qui n'avancent pas

- De nouvelles exigences pour le professeur :
-Tenir compte au quotidien des rythmes différents d'acquisition de ses élèves.
-Etre prêt à remédier en cas de difficultés.
-Evaluer quand les élèves sont prêts afin qu'ils puissent montrer ce qu'ils savent faire.
-Donner place à l'erreur dans les apprentissages proposés

Fazit: une réforme de l'enseignement scolaire en Tunisie nécessite en particulier une meilleure formation de nos enseignants.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Un exemple de cours scolaires d'apprentissage des compétences à l'exemple de l'enseignement fondé sur les principes de la recherche scientifique:.
a posté le 03-04-2025 à 11:45
Un cours scolaire basé sur les principes de la recherche scientifique est une forme d'apprentissage des compétences qui n'est pas une nouveauté pour l'enseignement scolaire en Tunisie. En effet même au temps où j'étais au lycée en Tunisie, on pratiquait les cours d'apprentissage des compétences durant les travaux pratiques de physique, de chimie et de biologie. Il faut seulement améliorer la pédagogie de ce genre d'enseignement --> une meilleure formation pédagogique de nos enseignants.

Il faudrait même introduire cette forme de cours pratiques (d'apprentissage de compétences) à l'école primaire --> par exemple le mélange des couleurs primaires et secondaires afin de tracer le cercle chromatique en partant d'hypothèses qu'il faudrait vérifier --> Exemple d'hypothèses que les petits enfants pourraient vérifier par eux même:
rouge + jaune = orange
jaune + bleu = vert
bleu + rouge = violet
-->
initier les petits enfants à l'esprit de la recherche scientifique'?'


- les cours scolaires basés sur les principes de la recherche scientifique est une forme d'enseignement qui s'oriente vers l'acquisition des méthodes scientifiques. Il s'applique principalement à la physique, à la chimie et à la biologie. Exemple: faire l'hypothèse que l'eau salée est conductrice de l'électricité et vérifier cette hypothèse par une expérience que l'on pourrait reproduire plusieurs fois.


- Déroulement du cours et étapes de travail:
- un cours basé sur la recherche scientifique est généralement une séance de 3 ou 4 heures.
- Le point de départ du concept d'un cours basé sur la recherche scientifique est la présentation d'un "problème" sous la forme de données physiques, chimiques ou biologiques. Par la suite, les élèves ont pour tâche d'expliquer ce problème en suivant des étapes de travail définies par le prof. et de résoudre ainsi le problème.

- Durant la phase d'introduction, il s'agit tout d'abord de susciter une attitude interrogative chez les élèves par une représentation claire et de définir le problème (en effet, tout travail scientifique débute par se poser des questions --> exemple: est-ce que l'eau salée est conductrice de l'électricité?) --> voir les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)

- Durant la phase de formulation d'hypothèses, les élèves sont invités à développer des hypothèses en faisant appel à des connaissances déjà existantes et en les appliquant à la situation actuelle. Chacune des hypothèses ainsi obtenues doit être formulée avec précision ( --> on passe de la phase interrogative à la phase hypothétique: "l'eau salée est conductrice de l'électricité") . Il en résulte généralement des discussions constructives. Durant cette phase, l'enseignant a une position d'observateur qui modère la discussion, mais ne cherche pas à l'orienter dans une direction particulière. --> voir le Berliner modèle sur le web.

- La phase suivante consiste à recueillir des propositions pour vérifier les hypothèses formulées. Ici aussi, il s'agit d'initier les élèves à des méthodes de travail et à des procédures scientifiques. Ils sont invités à préciser leurs réflexions et à indiquer éventuellement des techniques de travail appropriées pour la phase d'élaboration suivante. Exemple: afin de vérifier l'hypothèse de la conductivité de l'eau salée, le prof. pourrait proposer d'utiliser un circuit se composant d'une pile, d'une lampe, de fils conducteurs et d'un récipient contenant l'eau salée.

- Durant la phase pratique les élèves pourraient vérifier leur hypothèses de manière expérimentale. Les élèves ont ainsi la possibilité d'expérimenter de manière ciblée des techniques de travail scientifiques de base telles que l'observation et la comparaison et d'évaluer les résultats obtenus.

- Durant la phase de sauvegarde des résultats, les résultats obtenus sont évalués et interprétés, et une réponse est apportée à la question de départ qui pourrait résoudre le problème de la recherche. En conclusion, des questions de détail peuvent être clarifiées et les connaissances nouvellement acquises devraient être consolidées et utilisées pour expliquer d'autres phénomènes.

- L'objectif de l'enseignement basé sur la recherche scientifique n'est pas seulement de transmettre des connaissances techniques, mais aussi des méthodes de pensée et de travail scientifique. La réflexion, l'observation critique et le développement de solutions personnelles sont au coeur de ce processus. La grande responsabilité des élèves et la possibilité de mettre en oeuvre leurs propres propositions ont en outre un effet positif sur la motivation des apprenants. De plus, l'apprentissage par l'expérimentation permet aux enfants d'avoir un accès concret aux phénomènes scientifiques.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Le monde scientifique a besoin de la culture du coopératif et du partage du savoir/connaissance à l'échelle planétaire afin d'évoluer!
a posté le à 15:10
a) Le monde scientifique s'est déjà adapté à la culture du coopératif et du partage sur le développement des projets technologiques et sociaux. Il s'agit d'aller beaucoup plus loin à présent. Le dialogue et l'interaction sont une nécessité à l'évolution non seulement de notre société mais aussi de ceux de toute la planète terre et de la race humaine en général. Il va falloir repenser la vie scientifique et sociale à l'international en réseaux inter-reliées par les outils de la mobilité, du travail coopératif et du partage de la connaissance.

- Le futur solidaire entre scientifiques est déjà existant depuis des décennies, indépendamment du monde politique . --> Il y a quelques temps j'ai participé à un congrès scientifique du domaine de l'intelligence artificielle à San Sèrvolo (fr.wikipedia.org/wiki/San_Servolo) où se trouve l'université européenne--> Il y avait des scientifiques solidaires par leur savoir de toutes les nationalités: Arabes, Russes, Chinois, Américains, Israéliens, Européens, etc.,etc., etc. --> On s'est connu sur le web dans un monde digital et on s'est rencontré après quelques années de communication virtuelle à San Sèrvolo à l'université européenne pour une rencontre réelle

- Les interactions entre les scientifiques à l'échelle internationale représentent le plus fort potentiel d'évolution que les nouvelles technologies de l'information et des communications permettent, voire imposent de prendre en compte à l'échelle planétaire. Il est temps d'aller au-delà des limites des frontières nationales pour se pencher sur une autre voie, la richesse d'innovation des échanges interhumains sans les contraintes inutiles de la race et du pays d'origine. Nous allons vers un monde plus collaboratif et responsable.

b) La meilleure université est le web:
- Grâce à internet, l'apprentissage est devenu plus accessible que jamais. Que vous souhaitiez acquérir de nouvelles compétences, approfondir vos connaissances ou simplement vous divertir tout en apprenant, le Web regorge de ressources éducatives interactives en autodidacte.

- Vous pouvez profiter des innombrables ressources disponibles sur Internet pour apprendre de manière autodidacte. Avec un esprit ouvert et une volonté d'explorer, vous découvrirez un monde d'apprentissage sans limites: a)Les plateformes d'apprentissage en ligne; b)Les vidéos éducatives sur YouTube; c)communautés d'apprentissage en ligne où vous pouvez interagir avec d'autres passionnés et partager vos connaissances via les forums de discussion ou des groupes sur les réseaux sociaux...

- Il existe une infinité de ressources accessibles à tous les niveaux et pour tous les intérêts. L'apprentissage en ligne interactif permet de rendre l'acquisition de connaissances plus engageante et flexible (dans le temps et l'espace): math, histoire, philo, géographie, physique, chimie, informatique, apprendre une nouvelle langue, design, marketing, sociologie, apprendre à programmer (codage), apprendre la cybersécurité, Découvrir l'art et le patrimoine, etc., etc., etc.

- L'internet est la seule chance et la seule possibilité afin de démocratiser l'école et l'université en Tunisie: accès au savoir même sans livres, sans cours particuliers, et mêmes avec des parents analphabètes --> le Web permet ainsi de faire accéder plus de jeunes à des niveaux élevés de diplômes, mais c'est surtout faire diminuer les écarts de réussite et les différences de parcours entre élèves d'origines sociales différentes. -->
c'est à l'Etat tunisien de permettre l'accès au Web à tous nos écoliers et universitaires tout en leur fournissant auparavant les compétence médiatiques, pédagogiques et d'utilisation technique.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
L'internet est la seule chance et la seule possibilité afin de démocratiser l'école et l'université en Tunisie!
a posté le à 15:08
Introduction:
- L'internet est la seule chance et la seule possibilité afin de démocratiser l'école et l'université en Tunisie: accès au savoir même sans livres, sans cours particuliers, et mêmes avec des parents analphabètes --> le Web permet ainsi de faire accéder plus de jeunes à des niveaux élevés de diplômes, mais c'est surtout faire diminuer les écarts de réussite et les différences de parcours entre élèves d'origines sociales différentes. --> c'est à l'Etat tunisien de permettre l'accès au Web à tous nos écoliers et universitaires tout en leur fournissant auparavant les compétences médiatiques, pédagogiques et d'utilisation technique.
- afin d'améliorer les compétences médiatiques de nos écoliers, il faudrait d'abord améliorer ceux de nos enseignants.
- L'emprisonnement exagérée et absurde de certain(e)s Tunisien(ne)s qui sont entrain soi-disant de "salir" le web ne résoudrait pas le problème des risques d'utilisation du web par nos enfants. Il faudrait plutôt fournir à nos enfants les compétences médiatiques et informationnelles à temps...
- On ne devrait pas interdire à nos enfants l'utilisation du web qui est la meilleure source de savoir. La solution est évidente: L'école devrait donner une bonne compétence médiatique à nos enfants pour qu'ils puissent différencier entre les contenus de bonnes et de mauvaises qualités et entre le vrai et le faux
--> pourquoi ne pas profiter de l'expérience des écoles allemandes dans le domaine de la formation médiatique des écoles primaires, secondaires (collèges) et professionnelles?


1) Nécessité de la compétence médiatique (ça s'apprend à l'école):
- Nécessité d'une éducation scolaire aux médias: promotion de la résistance à la désinformation et à la manipulation
- Critique des médias, c'est-à-dire la capacité d'utiliser les médias de manière analytique (par voie d'analyse), réflexive (se prend soi-même pour objet) et éthique.
- Connaissance du système médiatique actuel et de la manière dont les médias et les producteurs de médias travaillent,
- La capacité à utiliser les médias pour exercer sa propre citoyenneté numérique.
- L'utilisation des médias en réception, mais aussi de manière interactive (par exemple en commentant des contenus en ligne, par exemple sur Business News TN).
- La compétence médiatique critique est particulièrement importante pour faire face à la désinformation.

- Posséder des compétences médiatiques signifie d'être en mesure de faire un usage à bon escient et surtout responsable des médias. Pour cela, il est nécessaire de savoir comment s'informer et se divertir par les médias selon ses besoins, mais aussi d'être capable de remettre en question ces mêmes médias ainsi que sa propre consommation. A l'ère d'Internet, les compétences médiatiques englobent non seulement les connaissances techniques sur l'utilisation des médias numériques, mais encore le fait de savoir communiquer ses données personnelles avec prudence, examiner les informations d'un oeil critique, respecter les règles de bienséance également sur Internet ou encore se distancer régulièrement des distractions des médias numériques (voir sur le web la définition de "compétences médiatiques")

- Avoir des compétences médiatiques signifie savoir utiliser des médias consciemment et surtout en toute responsabilité. On entend par là savoir comment satisfaire son besoin d'information et de divertissement au moyen des médias, mais aussi pouvoir remettre en question les contenus et sa propre utilisation médiatique.


2) La pédagogie des médias (les compétences informationnelles):
- Nous ne pouvons plus nous fier passivement aux règles et normes en vigueur jusqu'à présent dans le paysage médiatique (ceci est valable pour l'internet mais aussi pour la télévision nationale étatique qui est encore plus pire que le Web) . Dans le cadre de la pédagogie des médias, il faudra donc à l'avenir éclairer certains thèmes de manière particulièrement intensive et les considérer sous une nouvelle perspective. Il s'agit par exemple d'aspects tels que le comportement politiquement correct, les valeurs démocratiques fondamentales en général, le pluralisme et la diversité des opinions en particulier, ainsi que la véracité des informations.
- Pour beaucoup de nos écoliers, l'évaluation critique des informations provenant des médias audiovisuels ainsi que l'évaluation des sources en ligne sont souvent difficiles. La compétence informationnelle dans les médias audiovisuels s'apprend et s'exerce: - qu'il s'agisse de reconnaître la publicité dans une application ou de trouver et d'évaluer correctement des contenus de Wikipédia, YouTube ou Twitter, etc., etc., etc.
- Par compétence informationnelle, on entend la capacité à sélectionner, évaluer et traiter des informations provenant d'une multitude de sources (en ligne). Les compétences informationnelles sont devenues un facteur clé important de l'ère numérique et sont déterminantes pour la vie autonome de chaque individu, mais aussi pour le fonctionnement d'une société démocratique. Les médias audiovisuels proposent une offre d'informations quasiment illimitée.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Introduction: Prévenir et traiter efficacement les difficultés disciplinaires et les troubles sociaux en classe et à l'école!
a posté le à 08:02
Introduction: Prévenir et traiter efficacement les difficultés disciplinaires et les troubles sociaux en classe et à l'école....

Dans ce contexte, je propose la lecture du livre "Prévenir et traiter efficacement les difficultés disciplinaires et les troubles sociaux, un guide pour la coopération en classe" de Beate Schuster, Prof. en psychologie scolaire à l'université de Munich.
-->
Je donne une idée sur le Contenu du livre:
1. Créer un environnement d'apprentissage efficace

2 L'importance du besoin d'appartenance: thème de mode ou motif sérieux?
2.1 Les conséquences du harcèlement et de l'exclusion sociale
2.2 implications pratiques
2.3 Critères de définition
2.4 Elaboration des implications pratiques

3 L'importance de l'enseignant: contributions inconscientes et options d'action immédiatement disponibles
3.1 Comportement des enseignants et conséquences pour les élèves
3.2 Mécanismes qui soutiennent les élèves
3.3 Déséquilibre de pouvoir parmi les élèves

4 Intervention en cas de difficultés disciplinaires et de maltraitance sociale: utiliser des considérations psychologiques cliniques pour modifier les comportements
4.1 Analyse de l'amplificateur cachés
4.2 La louange est plus efficace que la punition, montrant le comportement souhaité
4.3 Principe de moindre intervention
4.4 Punir le comportement, pas la personne
4.5 Prise en compte du renforcement par procuration: des conséquences ciblées au lieu de supprimer les fautes
4.6 Considérer l'affaiblissement potentiel de la motivation intrinsèque: utiliser des renforcements spontanés
4.7 Comment s'appliquent exactement les sanctions?
4.8 Résumé intermédiaire et implications pratiques
4.9 Les principes de gestion de classe de Kounin
4.10 Problèmes de discipline et intimidation

5. Conversation professionnelle et culture du feedback: conception et mise en oeuvre des relations dans les discussions de conflit, de consultation et de feedback:
5.1 Carl Rogers et la thérapie par la parole
5.2 Autres règles pour les discussions de feedback
5.3 Des considérations qui vont au-delà des règles classiques de conduite de conversations ou de feedback: La conception du cadre

6 L'importance des facteurs situationnels et la conception de l'environnement: enseignements de la recherche en psychologie sociale
6.1 La conception de la disposition des sièges et les conséquences (Qui est assis auprès de qui?)
6.2 Sur la formation des groupes entre élèves, la compétition et la cohésion
6.3 Autres facteurs socio-psychologiques conduisant à la dévaluation
6.4 Concevoir l'environnement: salles de classe et récréations
6.5 Le rôle des camarades de classe: éducation aux valeurs, ignorance pluraliste et diffusion de la responsabilité

7 L'importance de la famille et de la personne de la victime: que penser des caractéristiques de la victime? ouvrent-ils des points de départ supplémentaires?
7.1 Enfants agresseurs et leurs familles
7.2 Enfants victimes et leurs familles
7.3 Existe-t-il des caractéristiques identifiables des victimes?
7.4 Sur le travail thérapeutique avec les enfants

8 Suggestions supplémentaires pour améliorer le climat de classe et de l'école: suggestions issues de l'observation pratique
8.1 Prise en compte des besoins biologiques
8.2 Conception d'activités conjointes
8.3 Concevoir le contact avec l'enfant et/ou les parents
8.4 Conception de la situation d'enseignement

9 Lignes directrices pour travailler ensemble en classe: liste récapitulative des conseils individuels spécifiques
9.1 Offre relationnelle et communication
9.2 Le composant de pilotage
9.3 Concevoir en étant sensible au "No goes"


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger