alexametrics
jeudi 01 mai 2025
Heure de Tunis : 21:40
A la Une
Comment les sociétés communautaires sont devenues la risée des réseaux sociaux
31/01/2025 | 11:57
7 min
Comment les sociétés communautaires sont devenues la risée des réseaux sociaux
Service IA, Business News

 

Les sociétés communautaires font partie des projets les plus chers aux yeux du président de la République, sinon le pilier de sa politique pour la création d’emplois et de richesses. Malgré cela, le rythme de création de ces sociétés reste très lent et peine à convaincre les véritables chefs d’entreprise et promoteurs de projets. Pire encore, elles font souvent l’objet de moqueries sur les réseaux sociaux.

 

À écouter Kaïs Saïed, les sociétés communautaires vont transformer la Tunisie en un véritable chantier. Le chef de l’État croit en ce projet novateur, qui consiste à réunir au moins cinquante personnes pour créer une entreprise. L’idée, d’inspiration stalinienne, a été expérimentée depuis des décennies un peu partout dans le monde, sans donner de résultats tangibles. Pourtant, le président de la République y croit fermement et lui offre tous les moyens pour réussir.

Concrètement, il leur a consacré une enveloppe de vingt millions de dinars dans le budget de l’État 2025 et leur a offert un bon nombre d’avantages fiscaux dans la Loi de finances. Le plafond de financement accordé à chaque entreprise communautaire passera de 300.000 à un million de dinars, tandis que les banques, aussi bien publiques que privées, ont été mobilisées pour soutenir ce type de structures. De plus, une prime mensuelle de 800 dinars est accordée à leurs promoteurs.

 

Un bilan très loin des ambitions affichées

Sur le terrain, en dépit de cette mobilisation au plus haut sommet de l’État, le rythme de création des sociétés communautaires reste très lent.

La première société de ce genre a été créée en mars 2022. Début 2024, l’ancien ministre de l’Emploi, Malek Zahi, se targuait de la création de cent entreprises au total, soit une moyenne de cinquante par an. Mais à la fin de 2024, Hasna Jiballah, secrétaire d’État chargée des sociétés communautaires, annonce que 120 entreprises ont été créées en tout, soit seulement vingt de plus sur toute l’année.

 

Un chiffre que nous ne pouvons pas certifier. Une consultation de la plateforme du registre des entreprises tunisiennes indique que 64 sociétés communautaires y sont inscrites au 31 janvier 2025. Le même nombre que nous avons trouvé au début du mois de janvier. Peu importe notre micro-investigation : que le chiffre soit de 64 ou de 120, il reste insignifiant par rapport au rythme de création des sociétés ordinaires (SA, SARL, SUARL), qui avoisinent les 800.000 unités.

D’après les dernières données de l’Institut national de la Statistique (INS), quelque 47.072 nouvelles entreprises ont vu le jour en 2023, sans compter celles ayant fait faillite. En d’autres termes, plus de 50.000 entreprises ont été créées en une seule année, un chiffre sans commune mesure avec les 64 ou 120 sociétés communautaires recensées depuis 2022.

Même Hasna Jiballah ne nourrit pas d’illusions. Elle n’ambitionne pas d’atteindre les 50.000 sociétés par an, mais vise plutôt 1.500 entreprises d’ici fin 2025, soit cinq par délégation.

Quelle est la stratégie pour y parvenir ? Rien n’a été annoncé. Le ministère a-t-il mené une étude d’impact et de faisabilité sur ces entreprises ? Aucune information n’a filtré. Quelle est la rentabilité des sociétés créées depuis 2022 et sont-elles encore actives ? Là encore, aucune donnée disponible. Tout est dans le flou.

 

Des promoteurs sans préparation ni stratégie

Du côté des promoteurs de ces sociétés, l’incertitude est encore plus grande. Ont-ils des business plans solides ? Ont-ils suivi des formations en gestion d’entreprise ? Comment comptent-ils rémunérer les cinquante actionnaires (minimum) impliqués dans chaque projet ? Y aura-t-il suffisamment de revenus, puis des dividendes, pour justifier l’investissement initial ? Autant de questions qui restent sans réponse.

Pire encore, on voit parfois des charlatans, comme ce prétendu inventeur d’un procédé révolutionnaire permettant de fabriquer du papier à partir de pierres rares, de résidus de phosphate et de débris de carrières. Cet ancien vendeur de vêtements islamiques a même été reçu par le président de la République.

Le profil des promoteurs des sociétés communautaires contraste d’ailleurs avec celui des entrepreneurs classiques enthousiastes qui, en costume-cravate ou tenue professionnelle, circulent souvent avec leur business plan sous le bras. Les images diffusées par le ministère de l’emploi montrent souvent des jeunes et moins jeunes, à l’air morose, rencontrant la secrétaire d’État en vêtements froissés, jeans usés, très souvent sans cravate et parfois avec un béret ou une chéchia.

 

Des sociétés moquées sur les réseaux sociaux

Il est évident, tant à travers les chiffres que sur le terrain, que les sociétés communautaires n’arrivent pas à convaincre. Jusque-là, ce projet aurait pu être simplement ignoré, mais un nouveau phénomène a émergé ces derniers mois : la multiplication des moqueries sur les réseaux sociaux.

Il ne se passe plus un jour sans qu’une publication sarcastique sur ces entreprises ne circule en ligne. Nous avons capturé quelques exemples de ces moqueries, visibles en bas de cet article.

La semaine dernière, la cible principale était une société communautaire spécialisée dans le gardiennage de parkings. Précédemment, les moqueries visaient une entreprise dédiée à la culture des citrouilles. Un mois plus tôt, c’était l’inventeur du fameux papier « révolutionnaire » qui était tourné en dérision.

Ces railleries surviennent alors que le monde assiste à une bataille technologique majeure entre les États-Unis et la Chine autour de l’intelligence artificielle, avec l’émergence du géant chinois DeepSeek en concurrence directe avec ChatGPT, Grok et Gemini. Les internautes tunisiens s’amusent à comparer leur pays aux grandes puissances, avec un constat amer : des années-lumière nous séparent du progrès.

 

Un moyen détourné de critiquer le pouvoir

Ces moqueries répétées ne visent pas seulement les promoteurs des sociétés communautaires (quoique…), mais surtout le sommet de l’État, qui soutient ce projet et lui consacre des ressources considérables pour des résultats risibles.

En raison du décret 54, liberticide, et de l’arrestation de nombreuses personnalités politiques et influenceurs pour leurs opinions, les Tunisiens ne peuvent plus critiquer directement le président de la République et son gouvernement, comme ils le faisaient sous Moncef Marzouki, Béji Caïd Essebsi et au début du mandat de Kaïs Saïed.

À défaut de pouvoir cibler le bon Dieu, on cible les saints. Plutôt donc que de prendre des risques avec des publications sarcastiques contre le chef de l’État, on s’en prend à sa création et un de ses projets phares.

Les textes du type « offense au chef de l’État », « nuisance à autrui par le biais des nouvelles technologies » punissables de plusieurs années de prison, ne peuvent pas être appliqués quand on se moque d’une société communautaire spécialisée dans la culture des citrouilles ou le gardiennage des parkings.

En tournant en dérision les sociétés communautaires, les Tunisiens épinglent en réalité le sommet du pouvoir et sa politique totalement anachronique.

 

 

Raouf Ben Hédi

 

 

 

 

 

 

 

 

31/01/2025 | 11:57
7 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
Nephentes
Fantaisie coûteuse
a posté le 02-02-2025 à 20:54
Le sujet fait rire .En réalité il est affligeant
Approximativement depuis 3 ans les dépenses publiques et surtout les prêts bancaires accordés pour la promotion et le soutien financier a ce projet "artistique" dépassent maintenant les 1000 millions de dinars peut être beaucoup plus avec l'enthousiasme soudain et inattendu des grandes banques de la place pour la création artistique

Imaginez donc 1500 milliards consacrés à de petits projets réellement productifs et rentables
Juan
pas si sur que çà .....
a posté le à 19:45
...."projets réellement productifs et rentables"
that remains to be seen !!!
Dr. Jamel Tazarki
On associe trop souvent startup / PME et levée de fonds, en oubliant que la levée de fonds n'est pas une des premières étapes dans bon nombre de développement!
a posté le 02-02-2025 à 18:30
Introduction: En Tunisie toute activité socio-économique qui voudrait satisfaire Les besoins fondamentaux du Tunisien ne pourrait que réussir. Pour gagner de l'argent en Tunisie, nous n'avons pas besoin en tant qu'entrepreneurs de créer des consommateurs (entre autres par la publicité) pour des produits de désirs --> Et pourtant la majorité des Tunisiens n'ose pas s'engager dans le monde des affaires et de la production, malgré l'immense demande en besoins fondamentaux non satisfaits des Tunisiens. Pourquoi? Réponse: on ne sait pas comment distribuer sa production partout en Tunisie et ailleurs, puis on a peur des mesures judiciaires de la gestion de sa PME --> Et c'est cela que nos Politiciens n'ont jamais compris: ce n'est pas l'injection gratuite d'argent au profit des PME, ce n'est pas la baisse du taux directeur de 5% à 3.5% (--> baisse du taux d'intérêt), ce n'est pas la baisse de l'impôt sur les sociétés de 30% à 15% qui vont motiver les Tunisiens à devenir entrepreneurs. --> Non, c'est plutôt la garantie de pouvoir vendre sa production par l'intermédiaire d'une logistique de distribution solide et réglementée par la loi, et par des mesures judiciaires d'aide à la gestion de sa PME au démarrage de sa construction. Le Tunisien craint plutôt nos avocats que nos agents de polices:)
-->
Pourquoi nos Entrepreneurs oligarques réussissent mieux dans le monde des affaires? Réponse: oui, parce qu'ils ont leur propre logistique de distribution et de bons avocats pour les mesures judiciaires.

Je reviens au sujet de l'article: ce dont les sociétés communautaires ont besoin, ce sont en particulier a)la garantie de pouvoir vendre sa production par l'intermédiaire d'une logistique de distribution solide et réglementée par la loi, b)des mesures judiciaires d'aide à la gestion de sa PME au démarrage de sa construction, et c) les compétences

-Je rappelle qu'un besoin est un manque total ou partiel de quelque chose de fondamental pour la survie et le bien-être dont la s satisfaction est nécessaire. Le besoin se distingue des désirs qui diffèrent d'une culture à l'autre et sont infinis: à peine un désir est satisfait que d'autres apparaissent (--> par la création de consommateur pour des produits de désirs, entre autres par la publicité).

- En Tunisie nous raisonnons heureusement encore en partant de la notion de besoin. Au besoin correspond une satisfaction. Donc, si j'achète un produit, c'est parce que j'en ai besoin. La publicité en Tunisie part encore des besoins existants. La publicité en Tunisie n'est rien d'autres heureusement qu'une réclame. Le Tunisien voudrait satisfaire d'abord ses besoins et non pas ses désirs.
-->
la publicité en Tunisie vante en particulier la satisfaction des besoins et non pas des désirs, je me répète: nos besoins fondamentaux à satisfaire sont immenses mais simples et même trop simple à satisfaire et n'ont pas besoin de publicité --> Et pourtant nous sommes incapables de les satisfaire par nous-même car les Tunisiens n'osent pas produire...

- Afin de permettre une amélioration de nos conditions socio-économiques. --> il faudrait plutôt
chercher à résoudre notre misère de tous les jours et les problèmes socio-économiques de notre entourage qui sont la meilleure source d'idées d'affaires / de startup. Il faudrait voir à travers nos multiples problèmes socio-économiques une source d'idées infinie. Oui, il est temps de comprendre que nos problèmes socio-économiques et notre misère de tous les jours sont en fait une source pour une infinité d'opportunités. Si quelqu'un est capable d'en identifier quelques-uns à grande urgence, et de réfléchir aux moyens de les résoudre, il sera ainsi capable de créer une formidable entreprise. Il suffirait de faire une liste des difficultés socio-économiques et de la misère dans son entourage, de chercher des solutions possibles à chacune d'elle, la meilleure des solutions serait une idée d'entreprise très efficace. --> Et pourtant, le Tunisien n'ose pas produire car l'?tat tunisien est incapable d'offrir un contexte favorable à l'entreprenariat: la garantie de pouvoir vendre sa production par l'intermédiaire d'une logistique de distribution solide et réglementée par la loi, et par des mesures judiciaires d'aide à la gestion de sa PME au démarrage de sa construction. Je rajoute à cela que L'argent ne remplace jamais les compétences...
-->
On associe trop souvent startup / PME et levée de fonds, en oubliant que la levée de fonds n'est pas une des premières étapes dans bon nombre de développement.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Dr. Jamel Tazarki
Je cite "Les problèmes s'aggravent cette année avec des contrôles routiers stricts et des sanctions qui dissuadent les petits commerçants/distributeurs de venir directement s'approvisionner chez les producteurs. [Ceci au nom de la lutte contre les Spéculateurs]", voir l'article sur Business News TN du 27/11/2024
a posté le à 20:54
Introduction: Je cite "Les problèmes s'aggravent cette année avec des contrôles routiers stricts et des sanctions qui dissuadent les petits commerçants/distributeurs de venir directement s'approvisionner chez les producteurs. Ces obstacles, qualifiés de blocages structurels, entraînent des pertes massives de récoltes et mettent en péril la viabilité des exploitations." --> voir l'article "Agriculteurs d'agrumes en détresse" sur Business News TN du 27/11/2024

13% des familles tunisiennes vivaient du marché pour distribution en achetant chez les producteurs (entre autres chez les agriculteurs) et en revendant aux commerçants ou directement aux consommateurs. Il s'agit d'une logistique qui se servait des petits camions bâchés (des camionnettes). Ce réseau de distributeurs était même la fierté de la Tunisie et sans son bon fonctionnement toute notre économie risque le collapse.
-->
Mon père vendait notre récolte des oranges à Tazarka sur les arbres mêmes. En effet un commerçant ayant une ou deux camionnettes nous payait notre production agricole d'oranges sur les plantes mêmes (Khathar): Le commerçant faisait un tour dans notre plantation, faisait ses estimations de la récolte encore sur les arbres et faisait des propositions d'un prix globale de notre récolte d'oranges qu'il discutait avec mon père. C'étaient des contrats verbaux '?'
-->
Une fois le prix a été fixé, le commerçant prenait 3 à 4 mois afin de récolter par lui-même les oranges en petites quantités et les commercialiser dans tous les coins de la République et même en Libye.
-->
Le problème est que ces derniers temps, on ne les trouve plus ces petits commerçants/distributeurs ayant des camionnettes et qui faisaient notre bonheur et nous délivraient des tous les problèmes de logistique de distribution. Pourquoi? Réponse, je cite l'article ci-dessus: "Les problèmes s'aggravent cette année avec des contrôles routiers stricts et des sanctions qui dissuadent les petits commerçants/distributeurs de venir directement s'approvisionner chez les producteurs. Ces obstacles, qualifiés de blocages structurels, entraînent des pertes massives de récoltes et mettent en péril la viabilité des exploitations." Fin de la citation
-->
Oui la bonne intention de certains de nos politiciens est devenue un problème de survie pour beaucoup de nos agriculteurs.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

PS:
- Les coûts logistiques désignent l'ensemble des frais qu'une entreprise assume pour la gestion de sa marchandise, qu'elle soit entrante, dormante, ou sortante. Ils sont évalués entre 10 et 15% du chiffre d'affaires d'une entreprise, avec des variations fortes selon les secteurs: coûts de transport, coûts de stockage, coûts des outils logistiques (entre autre logiciels), coûts d'inventaire, coûts de main-d'oeuvre et gestion associée, etc., etc., etc.

- En Allemagne, la logistique représente 14% du PIB national : il s'agit donc d'une activité hautement stratégique pour l'économie. Elle l'est tout autant pour les entreprises, par le simple fait qu'elle génère inévitablement des dépenses. Tout dirigeant a besoin de réduire les coûts logistiques de son entreprise, qui restent indispensables à la bonne marche de son activité.

- Les coûts logistiques et de distribution sont indispensables pour la survie de nos distributeurs et de notre économie. Je rappelle qu'autour de 15% des emplois en Tunisie étaient dans le domaine de la distribution.

- Ben Ali, l'ex dictateur, a fait trois choses extraordinaires: 1)la construction des autoroutes, 2)l'augmentation à l'extrême du nombre des camionnettes bâchées (je dis bien camionnettes et non pas des Pick UP) et 3)minimiser le prix du carburant. Tout d'un coup, les Tunisiens commencèrent à produire dans tous les coins de la République et les distributeurs ne manquaient pas afin de distribuer la production aux Tunisiens et même aux Libyens.



Houda
Je cherche des associés
a posté le 02-02-2025 à 15:23
Pour crée une société communautaire au gouverenerat de gafsa dont l objet recruter de la main d '?uvre pour le mois de ramadan pour faire BOUTBILA les ouvriers seront payés par le ministère de l emploi 809 dinars par TABEL
Bta
Yes
a posté le à 07:50
J'adore ton humour :)
Carthage Libre
Chère @Houda, et si on se ramassait à 50 pour ouvrir une "société Tabouna" ?
a posté le à 17:55
Walla ça marcherait, non ? Je trouverais les 48 autres malades mentaux pour nous complètere ! On acheterai essmid chez une autre "société communautaire" et la farine "une super société communaitaire", et on venderait notre tabouna par 50 pains, pour 50 personnes à chaque fois, ensuite on se partagerait 50 chkara farina comme "rémunération", et on vivra heureux !

En français on dit "vivre d'amour et d'eau fraîche". Les Romains disaient "Du Pain et des jeux".

Bref, voilà quel genre de commentaires débile (le mien) ça donne quand on sait que notre pays coule au fond de l'incompétence.

Notre Abir Moussi doit bien rigoler des gens qui ont faitt "confiance" à ce Dictateur, du fond de sa cellule, et qui regrettent maintenant.
Un ta****an professionnel
@Carthage
a posté le à 19:37
Votre projet m'intéresse beaucoup où est-ce je signe? Il faut exploiter les talons des tunisiens pour créer ces sociétés communautaires. De la bonne tabouna patriote.
Dr. Jamel Tazarki
Développer et améliorer les infrastructures pour lutter contre le sous développement et la pauvreté!
a posté le 01-02-2025 à 20:26
Introduction: Afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique, il faudrait développer les différents modes de transport, les entrepôts, les centres de distribution, les ports, les terminaux (--> entre autres la logistique de distribution), les routes, les ponts, les réseaux électriques, les systèmes de communication, les infrastructures informatiques, les systèmes d'information sophistiqués, etc.

A) Rappel historique
- Mr. Essid, au temps d notre ex-troïka, s'attendait qu'en injectant l'argent de l'endettement gratuitement dans notre système bancaire (recapitalisation), cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 5% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Voir le lien :
www.businessnews.com.tn/oxford-
business-group-presente-le-programme-
de-reforme-du-systeme-bancaire-
tunisien,520,66109,3

- Depuis 2011 les entreprises privées / oligarques tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (infrastructure, logistique, etc.), elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'Etat sans pour autant apporter de remèdes à notre économie.

- Durant la dernière décennie nos différents gouvernements suivaient les consignes du FMI et de la banque mondial (BM) comme suit:
a) des recapitalisations gratuites de notre système bancaire afin de financer la Tunisie socio-économique: autour de 10 milliards de dinars ont tété injectés gratuitement dans notre système bancaire.
b) des baisses d'impôts pour les PME et même pour les grandes entreprises privées oligarques
c) des dépenses publiques afin de soutenir les PME
d) la baisse du taux directeur de 5% à 3.5%
e) la baisser de l'impôt sur les sociétés de 30% à 15%
f) la baisse des prix du carburant
g) la baisse de la taxe sur les dividendes
h) facilité de la sortie/exportation de nos capitaux afin d'investir aussi ailleurs qu'en Tunisie
-->
Tout cela, afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! Oui rien de cela!

Fazit: Il ne faut pas refaire les mêmes fautes qu'au temps de notre ex-troïka --> il ne faudrait plus distribuer gratuitement l'argent de l'endettement sur les riches ou sur les pauvres, et même pas sur les sociétés communautaires.


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

Dr. Jamel Tazarki
Développer et améliorer les infrastructures pour lutter contre le sous développement et la pauvreté!
a posté le 01-02-2025 à 20:20
2ème partie:
B) La Tunisie a besoin plutôt d'une bonne infrastructure et d'une logistique fonctionnelle --> Afin de produire et de créer ainsi de l'embauche (emploi) , il faut savoir vendre et pour cela on a besoin d'une logistique de distribution fonctionnelle
-->
b1) Un exemple de l'importance d'une logistique de distribution fonctionnelle:
Il y a quelques temps un homme d'affaires français voulait produire des chaussures à Tazarka. Il a commencé d'abord par donner une formation à ses nouveaux employés (en home-office) . Il les a réunis dans une grande salle à la commune de Tazarka et il leur a montré les techniques de la fabrication des chaussures d'une façon artisanale (j'étais parmi les présents, j'avais 17 ans en ce temps-là). Il nous a fourni la formation nécessaire pour assurer la qualité du travail. Puis, il a introduit une nouveauté dans notre monde rural, un système de salaire différentiel aux pièces. On recevait une somme fixe par pièce produite. Puis, cet homme d'affaires nous payait même plus cher car on respectait les normes qu'il nous a fixées pour la production (encore plus de motivation afin de fournir un travail de qualité). Ce Monsieur, venu de l'étranger, a révolutionné notre monde rural en introduisant la même base de calcul du salaire pour les hommes et pour les femmes pour un travail égal ou d'égale valeur. C'était un bouleversement socio-culturel dans notre petit village où les femmes gagnaient beaucoup moins et travaillaient beaucoup plus sur les champs des autres. Ce Monsieur, venu de loin, a su motiver tout le monde. Je produisais durant mes vacances scolaires des chaussures de très hautes qualités et ceci par dizaines. Je ne me faisais pas de soucis pour la vente de ma production. En effet, Je savais que ce Monsieur, venu de très loin, allait acheter toute ma production.
-Puis un jour, l'entrepreneur français qui m'employait en travailleur indépendant (freelancer) est rentré chez lui, en France. J'ai décidé alors de continuer à fabriquer des chaussures. J'étais à Nabeul, j'ai acheté du cuir et j'ai démarré avec des amis de mon village une petite entreprise qui produisait des dizaines de chaussures de très bonne qualité et en particulier confortables. Mais seulement, on ne savait pas où les vendre. Les boutiques, les grands magasins, la police municipale sur le marché de semaine avaient des doutes sur l'origine de notre production...

Je me suis adressé à la mairie de Nabeul, on m'a informé que l'on n'avait pas le droit de vendre sur le domaine public, (marché du village ou aux bords des routes), sans être commerçant inscrit au registre du commerce (j'avais à peine 18 ans, en ce temps-là).

Et ainsi je me suis inscrit au registre du commerce et de ce fait quelques boutiques ont accepté de mettre notre production de chaussures dans leurs vitrines. Certes, les chaussures ont été vendues mais on ne nous a jamais donné un centime! Ce qui est encore plus grave, j'ai reçu une lettre du fisc pour déclaration de notre "chiffre d'affaire", sinon mon activité à domicile pourrait être considérée comme du travail dissimulé (voir un délit). Eh ainsi, on a dû arrêter à fabriquer des chaussures bien qu'il en manquait en Tunisie!

--> mon projet était condamné à la faillite car je n'avais pas de couverture juridique gratuite et car je ne trouvais pas de réseaux de distribution afin de vendre ma production (un manque de logistique de distribution).

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

PS: Des Exemples concrets afin de démontrer l'importance d'Une distribution logistique fonctionnelle:
a) Les aveugles en Allemagne produisent d'une façon décentralisée et à domicile des brosses, des pinceaux, des balais, etc.. Tous les vendredis, il y a quelqu'un de la commune qui passe chez les aveugles/handicapés chercher la production afin de la faire vendre d'une façon centralisée.
--> Les aveugles en Allemagne n'ont pas de problèmes à vendre leur production.

b) J'étais en Thaïlande et j'ai rencontré des familles pauvres qui mènent une vie paisible et arrivent à survivre grâce aux élevages traditionnels des crevettes, souvent sur les rives des petites rivières. C'est l'Etat Thaïlandais qui donne les moyens de productions et collecte aussi la production/récolte des crevettes afin de l'exporter vers l'Europe ou la commercialiser dans le pays.
--> En Thaïlande, les éleveurs traditionnels des crevettes n'ont pas de problèmes à vendre leur production.
Welles
De la confiture
a posté le à 10:25
Cher docteur, vous étalez votre inculture à la manière d'une confiture qui dégouline sur une tartine. Avez vous la clairvoyance de poser la question suivante : Qui va lire tout ce charabia que vous débitez sans une sobriété ni circoncision ? Ce n'est ni le lieu ici ni en rapport avec le sujet traité; votre expérience personnelle on s'en fout complètement. On vous demande de commenter(la rubrique c'est "commentaire") en quelques lignes succinctes l'information exposée ici et non pas présenter une thèse farfelue sans queue ni tête. Calmez vous et prenez un verre d'eau.
Juan
@ Welles .................
a posté le à 19:55
c'est le problème avec les matheux: ils sont dans les nuages ....
Carthage Libre
Kaies Saied fait des "éxpérimentations" de gâté, d'un autre âge, dans un moment crucial où le pays a besoin de redressement urgentes.
a posté le 01-02-2025 à 18:15
C'est un peu comme un enfant gâté qui va au manège et veut "essayer" un nouveau jouet...Sauf que ce "jouet" made in Union Soviétique a été jetée aux poubelles de l'histoire depis belles lurettes et que personne n'a ramassé.

Si Donald Trump fait les siennent en voulant surtaxer, c'est qu'il peut se le permettre, vu que le USD est la monnaie d'échange made in usa et que son économie se porte bien...

Mais ici, en Tunisie, dans un pays qui coule au fond de la fosse des Mariannes, on a trouvé un bonhomme qui cherche à faire sortir un lapin du chapeau, avec des "compétences" de prestigitateurs qui ont échoués partout dans le monde ; cela a détabilisé toutes les professions qui produisent réellement pour le citoyen et pour la création de richesse ; tout est déréglée pa un dér*******.

Continue comme ça, bientôt la Tunisie sera vendue aux "enchères" avec tes "sociétés communautaires".
Juan
ces sociétés ahliya n'ont rien à voir avec Ben Salah ......
a posté le 01-02-2025 à 17:21
Ben Salah se résume en un mot: économie d'échelle.
dans l'agri çà existe aux US: partnership, farm bill .... çà donne des champs à perte de vue et de grosses machines agricoles. le rendement est meilleurs dans les états céréaliers, eg. Iowa.

dans le commerce aussi: çà s'appelle supermarket.

l'erreur de Ben Salah: il n'a pas bien expliqué son projet. les gens se sont sentis spoliés.

dans le tourisme, çà était un succès. c'est lui qui a lancé le tourisme, les grands hotels à la plage , au lieu des hotels miteux en centre ville.

ces "sociétés locales " c'est l'inverse de l'économie d'échelle. qd au kibboutz, il n'a pas bien réussi en isra-HELL ....


LOL
Regardez-vous!
a posté le 01-02-2025 à 15:41
Kais Saied rêve de kibboutz tunisiens pendant que le pays s'effondre. Bravo. '

Pour un président et un pays aussi véhémentement antisémites et anti-normalisation, il est stupéfiant de voir à quel point ils embrassent tout ce qu'Israël produit. De Facebook aux kibboutz tunisiens, l'hypocrisie est totale.
Dans un pays constamment en pénurie de tout ' farine, sucre, lait ' il est fascinant de voir que Coca-Cola reste une priorité absolue. L'hypocrisie coule à flots!

La vraie question, c'est comment est-ce possible que vous générez des images aussi mauvaises? Ayez un peu de sérieux, allez au moins sur Leonardo, même gratuitement en 2 minutes vous pouvez faire mieux que ces horreurs !
Juan
lapertinence de la langue maternelle, Derja, Ammiya .....
a posté le 01-02-2025 à 12:24
vous notez la pertinence des textes en Derja, ammiya, la langue maternelle.
sur ce forum et d'autres, il faut ètre borné pour utiliser le français, non seulement langue de colonisation qui véhicule des valeurs incompatibles, mais aussi compliuquée pour rien, pour ne citer que son heaurtheaugraaaphe à coucher dehors.
à quoi sert d'utiliser le français ? les Dupont, Durant ne s'intéressent pas à vos salades. ou juste pour faciliter le travail de espions, surtout les sionistes qui pullulent sur ce forum.
dès lors, que ces sujets n'intéressent que les TN, il faut utiliser Derja.

tous les pays qui réussissent utilisent la langue maternelle plus anglais, eg. Suède, Corée etc ...
le français véhicule un système qui n'est pas bon pour l'économie du pays, eg. polytechnique qui n'a de technique que le nom, des matheux qui portent l'uniforme de l'armée française !!
dans cette langue on vous apprend à importer de france, pas à fabriquer et exporter. pas étonnant qu'il vous manque des devises.

aucun pays colonisé par la France n'est sorti du sous développement. Aucun.
oubliez la France et sa langue.
utilisez Derja et anglais.
WAKE UP !!
Wissem
Dialecte
a posté le à 22:20
Ce n'est pas une langue, c'est un dialecte. Tu es le premier à écrire ton commentaire en français. Si tu veut commenter en arabe, il y'a plein de journaux électronique arabophone. Là il s'agit d'un journal électronique francophone, donc les commentaires sont en français.
Welles
@ Juan
a posté le à 10:31
J'ai mal aux yeux en lisant votre commentaire truffé de fautes d'orthographe et de syntaxe. Quant au contenu, il transpire une haine insondable pour tout ce qui n'est pas musulman et Harry a bien raison de te traiter de niais islamiste.
Larry
Le niais islamiste....
a posté le à 18:02
Tu t'es reconnu c'est parfait...
Tu es encore hors sujet avec tes diarrhées verbales...

Il n'y a que l'anglais et le français.... pas l'arabe!
Sinon gros malin, maintenant, pourrais tu nous citer les grandes réalisations industrielles et les marques connues à l'international fabriquées et conçues par les islamistes et les arabo-musulmans ?....

(et sans changez de sujet... si tu en es capable)
Sinon tais toi tu vas encore passer pour un abruti....
Juan
une Ahliya pour sardine à huile .... Elon Musk s'y intéresse ....;
a posté le 31-01-2025 à 18:40
un équipe de chercheurs TN vient de mettre au point une huile incassable, qui permet de lubrifier les moteurs fusées, à haute température.
Elon Musk très intéressé.
une société "ahliya" vient de se créer, pour extraire cette huile précieuse de la peau de sardine. génétiquement modifiée, une sardine à huile ....
les sociétés "ahliya" servent aussi à valoriser les recherches sur les poissons, pas seulement pour les parkings ....
elfribo
Vous vous souvenez?
a posté le 31-01-2025 à 15:13
Qui se souvient du Super Ministre qui a cree le systeme cooperatif en Tunisie. Je vous donne
un indice: Il a quitte a Tunisie pour se refugier en Algerie, deguise en femme.
gogo
ministre
a posté le à 19:35
je me se viens c'était Ahmed ben Salah , je me rappelles, pendant les vacances scolaires , l'été , pour me faire un peut de sous , je travaillais dans une coopérative dans mon village, j'irriguais un champs de coton, vous imaginez , on produisait du coton en Tunisie dans les années 60, je gagnais environ 270 millimes et un bon bleu pour 2kg de farine par jour. j'ai jamais pensé à quitter le pays, maintenant je vies en France depuis 40 ans !!
Juan
grosse erreur ...... il n' fait aucun mal ....
a posté le à 18:23
ce qu'il a fait s'appelle : économie d'échelle. çà a un sens. çà existe aux usa: spermarket, partnership ....
son erreur: n'a pas bien expliqué
Abidi
Problème
a posté le 31-01-2025 à 14:00
Mr Raouf le problème n'est pas dans ces sociétés et leurs formes,le problème est en nous, qui ne pourrons jamais vivre en communauté, nous prêchons le culte de notre égo,moi et après moi le déluge,donc vos réseaux sociaux dont vous êtes si fière sont les racines des problèmes,(khalti khlahoum,dhahkou alya,dhakt maahoum) c'est un vieux proverbe tunisien qui décrit bien notre ignorance dont nous sommes si fière
Nephentes
Un modele certes productif mais incapable de répondre aux défis socioéconomiques du pays
a posté le 31-01-2025 à 13:59
L'incompréhension des objectifs et mécanismes de fonctionnement des entreprises sociales à base communautaire provient avant tout de l'absence de sensibilisation et communication de la part des autorités.

Cette incompréhension est considérablement renforcée par l'utilisation à mauvais escient, du détournement donc, de la finalité première de ce type d'organisation, telle que définie par les experts en économie sociale et solidaire; dans ce domaine, les principaux auteurs de référence sont Bourque, Raufflet, Baptista, Zaoual, Bessire, Makion, etc

Prenons la définition de Baptista, 2011 : "les entreprises sociales de base communautaires sont concrètement des stratégies communautaires déployées par certains segments de la société pour construire des espaces de survie économique et de participation sociale".

Il ajoute " Ces projets apparaissent comme un espace de reconstruction des liens relationnels, une stratégie de création de revenu au sein de la communauté avec un fort sentiment d'appartenance à une collectivité ou à un lieu d'origine, une alternative à la disparition des
formes traditionnelles de solidarité."

On peut parler de module productif mais pas d'organisation à but lucratif en conformité avec le schéma de profitabilité et d'accumulation capitalistique qui caractérise toute entreprise.

De nombreux auteurs ont par ailleurs souligné la faiblesse de la structure organisationnelle , de l'absence d'insertion dans les circuits de création de valeur locaux, de commercialisation ainsi que de comptabilisation des flux d'activités et et thésaurisation des revenus redistribués.

Des lors les impacts de l'activité de ces organisations sur la création significative d'emplois; la création de chaine de valeur, l'accumulation de capital et le développement territorial sont TRES limités ( Zaoual, 2006)

On peut donc légitiment se demander , alors que d'importantes dépenses publiques et prêts bancaires ( plus de 2500 millions de Dinars en tout !!) sont engagés pour favoriser l'essor de ce type d'organisation, si les autorités en place ONT REELLEMENT COMPRIS la finalité et les mécanismes de fonctionnement de l'entreprise communautaire.
Fares
J'ai le plaisir de vous annoncer la création de ma SC
a posté le 31-01-2025 à 13:05
Mon projet ambitieux et innovateur vient d'être approuvé par Madame Rabbi Ynoub. Je viens d'encaisser 40000 DT que je partagerait avec mes pigeons de partenaires pour créer la société Khalayek Al Houma Ink. Notre société perçoit des droits de passage de la part de tout véhicule ou piéton qui passe par notre quartier et gare à ceux qui refusent de payer.

Kallou DeepSeek et machin. Grâce à notre visionnaire Kais Saïed les bandits de quartier ont de beaux jours devant eux. Tout cet argent relancera la vente des bières Seltia et des pilules euphorisants sinon pourquoi un connard qui garde un parking public par la force aurait besoin d'un financement pour son projet de raquettage. Le régime adore les raquetteurs on dirait.

Vive le banditisme sponsorisé par letta.

Est-ce que ces sociétés sont soumises à un contrôle, des audits...
Carthage Libre
La meilleure invention de M. Kaies Saied est...l'article 54.
a posté le 31-01-2025 à 12:47
C'est un chef d'oeuvre "d'article" ; cette "invention" "révolutionnaire" fait en sorte qu'il n'y a qu'une seule équipe "communautaire" sur le terrain ; elle n'a même pas besoin d'attaquant pour marquer un but, vu que le "goal keeper", qui n'a plus rien d'un "keeper" pourrait marquer son but ; avec ça il est sur de gagner, sans que personne n'ouvre sa grande gueule afin de vérifier si le "but" est valable ou pas.

Quand on joue tout seul dans la cour des grands...les adultes deviennent des enfants.

Quand est ce que vous allez bouger les tunisiens! On vous pisse dessus, et vous, vous regardez
Un Tunisien qui sourit
Au pays des aveugles les borgnes sont rois
a posté le 31-01-2025 à 12:40
Malheureusement c'est le silence étourdissant de nos élites qui conduit à ces dérives du pouvoir.

Espérons un réveil prochainement pour balayer ce cauchemar.
Carthage Libre
Mieux...
a posté le à 13:32
Au pays des aveugles....les aveugles sont rois.