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Haykel Mekki : Abir Moussi n'a pas été arrêtée à cause de ses opinions
04/10/2023 | 15:43
5 min
Haykel Mekki : Abir Moussi n'a pas été arrêtée à cause de ses opinions


Le dirigeant du mouvement EchaâbHaykel Mekki a considéré que le procureur général devait apporter les clarifications nécessaires au sujet de l’arrestation de l’avocate et présidente du Parti destourien libre (PDL)Abir Moussi. Ce dernier doit, selon la loi, être impérativement consulté avant l’arrestation d’un avocat. « Elle n'a pas été arrêtée à cause de ses opinions... Les fonctionnaires ont considéré que Abir Moussi les a agressés », a-t-il dit.

S’exprimant le 4 octobre 2023 durant l'émission « Houna Tounes » animée par Moez Ben Gharbia sur Diwan Fm, Haykel Mekki a assuré que Abir moussi n’a pas été arrêtée en raison de ses opinions politiques. Il a considéré que la présidente du PDL devait revoir sa stratégie. Il a considéré que celle-ci optait pour des méthodes privilégiant le chaos et le désordre. Il a considéré que la question des libertés était à débattre, mais qu’on ne pouvait pas qualifier le président de la République, Kaïs Saïed, de dictateur. Il s’agit d’une « zone de turbulences » selon lui.

Haykel Mekki a considéré que le 25 juillet a libéré les Tunisiens. Il a estimé que les atteintes étaient le fruit d’excès et d’actes décidés par certaines institutions de l’État et non par le chef de l’État. Il a critiqué le recours au système des consultations sécuritaires au niveau des aéroports et aux poursuites engagées contre plusieurs politiciens, journalistes et hommes d’affaires.




« Oui Abir Moussi doit jouir de tous ses droits, néanmoins, il s’agit d’un cas de flagrant délit… La question procédurale dans le cas de flagrant délit implique une certaine flexibilité… Tout le monde a le droit de s’opposer et d’interpréter… Abir Moussi est connue pour certaines pratiques… Passer par la force et prendre d’assaut sont des pratiques courantes avec elle… Du temps de Marzouki, des jeunes ont essayé de prendre le palais présidentiel d’assaut... Ils ont écopé de deux ans de prison », a-t-il ajouté.

Haykel Mekki a considéré qu’il n’y aura pas de chute du système du 25 juillet 2021. Il a estimé que le 25-Juillet appartenait à tous les Tunisiens et que les quelques défaillances ne signifiaient pas un retour en arrière. Il a expliqué que le mouvement Echaâb avait ses points de divergence avec le président de la République, Kaïs Saïed et que son bloc parlementaire a proposé la révision du décret n°54. Le parti, selon lui, reste attaché au 25-Juillet et œuvre pour corriger la trajectoire.

« Nous avons mis en garde le Président contre les rapports sécuritaires. Ils ne sont pas tous véridiques… Il a déclaré qu’il ne portera pas atteinte aux libertés. Or, ceci a lieu au sein de certains commissariats de police… Il y a un conflit interne : il y existe des opportunistes qui essaient de se positionner au sein de l’État, il peut s’agir de personnes proches du Président. Nous continuerons à protéger le 25-Juillet, même s'il faut le protéger du Président... Nous critiquons le pouvoir, mais nous n'avons pas été arrêtés », a-t-il ajouté.

Haykel Meki a appelé les partis à être présents sur le terrain et à s'imposer. Il a considéré que l’arrestation d'Abir Moussi a fait avorter les efforts des familles des détenus dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État. Ces derniers avaient annoncé l’entame d’une grève de la faim en guise de soutien aux prisonniers.


Par la suite, le leader du mouvement Echaâb a estimé qu’on devait mettre de côté les questions d’ordre purement politique et se focaliser sur l’économie. Il a considéré que le 25-Juillet n’a toujours pas apporté de changement à ce niveau. Il a appelé à se pencher sur les priorités des Tunisiens et a expliqué que le taux de participation aux prochaines élections sera faible en raison de l’absence d’accomplissements à ce niveau.

« Je pense que les hommes d’affaires doivent être les initiateurs du déblocage de la situation économique… Ils doivent organiser une grande conférence… La conciliation pénale titube… Ils doivent présenter leur propre vision, celle du capital patriotique », a-t-il conclu.


S.G

04/10/2023 | 15:43
5 min
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Commentaires
Hassine
Si c'est vrai
a posté le 06-10-2023 à 07:02
Dites nous la signification des chefs d'accusations
soupiquet
La mascarade du 25 juillet
a posté le 05-10-2023 à 01:30
Plus con que ca j'ai encore jamais vu. Ont se croirais avec ce Haykel Mekki dans une 4 eme dimension
Fares
Le dîner de cons
a posté le 04-10-2023 à 20:57
"Mais, c'est un vrai *** ce type là"

François Pignon.

Son charabia et son léchage de *** se passent de tout commentaire.