Le compte du président par intérim du mouvement Ennahdha, Mondher Ounissi, a disparu de Facebook. Il était accessible durant le soir du 4 septembre 2023 puis a disparu le lendemain, soit un jour après la polémique sur les enregistrements fuités.
M. Ounissi fait actuellement l'objet d'une grande polémique en raison d'enregistrements fuités circulant sur les réseaux sociaux depuis dimanche 3 septembre 2023. On y entend le président du mouvement Ennahdha révéler avoir rencontré Othman, Hussein et Omar Jenayah, mais aussi, critiqué une grande partie des figures d'Ennahdha et accusé l'un d'entre eux de recevoir de l'argent de l'étranger.
L'affaire est liée à la journaliste, Chahrazed Akacha qui aurait eu ces échanges avec lui dans le cadre d'une enquête journalistique. Elle a expliqué qu'elle collectait des témoignages pour un livre, que Mondher Ounissi savait qu'il était enregistré et qu'elle n'a pas fait fuiter les discussions. Dans une vidéo publiée le 4 septembre 2023, elle a accusé Mondher Ounissi de l'avoir enregistrée.
De son côté, Mondher Ounissi a nié être en contact avec elle. Il a, également, nié être la personne s'exprimant dans les enregistrements fuités. Il a affirmé, dans une vidéo publiée quelques heures après celle de Chahrazed Akacha, qu'il s'agissait d'un montage et d'une séquence audio réalisée par une intelligence artificielle.
S.G
Ha ha ha ha hhhhh.....
Et pendant ce temps-là, on parle d'audit dans la Fonction publique, ou de machin qui serait poursuivi injustement, ou de tel Hérault islamiste qui recevrait de l'argent de l'étranger.
On nage en pleine confusion, on est assailli par des historiettes aussi concises les unes que les autres en guise d'infos, alors que le pays fait l'objet de luttes, combats meurtriers depuis des années, et que ses populations sont réduites à devenir de plus en plus misèreuses, spectatrices sans influence ni puissance.
Alors, on disserte dans les cénacles, qui de démocratie, qui du profil des dirigeants, ou de l'état psychologique du chef de l'Etat.
Lequel chef de l'Etat s'avise de songer à fayre procéder à un audit des recrutements, plutôt des nominations fallacieuses, partisanes et illégitimes.
Dans un tel pays, on ne peut rien construire de commun, ni débattre des problèmes, c'est de combats à mort qu'il s'agit en vue de prendre le pouvoir, le garder à son profit et celui de ses suppôts, quitte à tuer puisque nous y avons assisté.
Il aurait fallu auditer les appareils d'Etat dans leur totalité, toutes les entreprises publiques, les finances publiques, dès le 26 juillet 2021.
On notera que les "bailleurs de fonds", FMI, Europe et l'Empire n'ont relevé rien de suspicieux alors qu'ils furent prodigués en dollars, dons et prêts confondus, et voient le pays ruiné.
Ou sont ces sommes ?
On devine.
Si bien que si reproches doivent être opposés à Saied, c'est sa pusillanimité, le manque de réactivité prorata temporis, ce qui profita aux islamistes et leurs compagnons du nombreux pour peaufiner leurs coups et s'installer dans la posture victimaire.
La partie offensive, confiée au "Front" sous la supervision du leader maximo Chebbi, flanqué de son rejeton et quelques sommités de l'intellect, devait rebdre l'atmosphère irrespirable et provoquer le rejet d'icelui.
Nous ne sommes qu'au milieu du gué, et des deux côtés on continue régler la mire.
Il faut savoir viser juste et déclencher le coup au bon moment.
Les Grecs appelaient cela le Kairos, c'est un concept qui dit ce qu'il faut de conditions pour obtenir le résultat visé.
Parce qu'en toutes choses, il y a ce qui dépend de nous, et l'autre part est fille du hasard, du destin, le fatum.
Donc, auditer.
Mais, en synchronie.
Le Bon Moment.
