
Contrairement aux rumeurs qui ont circulé dans la soirée de jeudi 22 juillet 2021, l’ancien chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, n’a pas été acquitté dans l’affaire de conflit d’intérêt et de corruption dont il est soupçonné.
Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Daly, a nié les faits assurant, dans une déclaration à BN Check, que l’affaire était toujours en cours. Il refusé, par ailleurs, de communiquer davantage de détails afin de ne pas compromettre le déroulement des investigations.
Yassine Ayari – le député ayant révélé ce scandale qui a fait imploser le gouvernement d’Elyes Fkhfakh – a, aussi, démenti les allégations selon lesquelles l’ancien locataire de la Kasbah aurait été écarté de tout soupçon, rappelant que les tribunaux de la Tunisie n’examinent en cette période de crise sanitaire que les affaires urgentes.
Le pôle judiciaire économique et financier a, rappelons-le, ouvert une instruction et a auditionné M. Fakhfakh en janvier 2021, soit six mois après qu’une commission d’enquête parlementaire – créée à l’occasion – a conclu que les présomptions de corruption qui pèsent sur la personne d’Elyes Fakhfakh étaient bien fondées.
L’ancien chef du gouvernement est soupçonné de conflit d'intérêts et de corruption en lien avec un marché public décroché auprès de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) par un groupement d’entreprises dans lequel il est actionnaire.
N.J.

Dans les pays avancés, les fautes, les abus et les crimes des anciens responsables politiques, les poursuivent même des années après leur départ. Le cas de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, qui est tout dernièrement condamné à la prison ferme par la justice de son propre pays la France, le témoigne explicitement.
Suivant toutes les logiques humaines et suivant toutes les logiques juridiques de ce monde, l'abus de pouvoir criminellement irresponsable commis par l'ancien premier ministre Elyes Fakhfakh, qui a engendré des milliers de morts tunisiens par le coronavirus, doit finir devant les tribunaux tunisiens, avant d'en finir devant d'autres tribunaux, où les sinistrés déposeront des plaintes pour meurtre.
Yè katil el-rouh fine etrouh !!!