
Le Comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a publié, jeudi 22 juillet 2021, une courte vidéo en guise d’introduction à ses prochaines révélations dans l’affaire de l’ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi.
Rappelant qu’il manquait plusieurs éléments au rapport de l’inspection générale du ministère de la Justice, notamment les plaintes du Comité de défense et les dépassements commis par Béchir Akremi alors qu’il était au pôle judiciaire économique et financier, il a signalé que le juge avait lancé une campagne de dénigrement contre ses collègues les accusant de mensonge.
Citant les noms des juges ciblés par Béchir Akremi, le Comité de défense des martyrs Chokri Belaïs et Mohamed Brahmi a souligné que le magistrat avait même osé menacer la présidente du Conseil de l’ordre judiciaire, Malika Mazari, en lui signifiant qu’il détenait des dossiers sur ses collègues au Conseil pour ainsi retourner à son poste de procureur de la République.
Pour rappel, le Comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi a publié et continué de diffuser plusieurs parties du rapport de l’inspection générale dans l’affaire Béchir Akremi mettant en évidence les dépassements commis par le juge et les tentatives incessantes pour le blanchir.
N.J.

Chaque dossier doit contenir des accusés, des avocats, des intéressés, des victimes, des journalistes et tout un chemin à faire pour finir dans les archives des tribunaux, afin d'être déroulé à toute demande.
Comment un juge ou même un ministre de la justice, pourrait-il s'il vous plaît ordonner la disparition de milliers de dossiers juridiques, appartenant aux tribunaux tunisiens, comme si nous étions dans une République bananière!!!
La vérité finira par voir le jour et ce comité d'avocats Harkis des meurtriers des Martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, finiront par être inculpés de haute trahison contre la deuxième République tunisienne, au profit de forces étrangères ennemies des Révolutions arabes.
Parler du juge Béchir Akrémi ou d'un autre juge, est une chose, mais virer le meurtre des Martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, de leurs vrais assassins étrangers, à la manière de l'assassinat du journalisme saoudien Jamal Khashoggi en Turquie, pour occuper l'opinion tunisienne par un juge des tribunaux, tout en camouflant la vraie piste étrangère des meurtriers, est en soi un crime de loin pire que le meurtre lui-même.
Il viendra le jour où tout l'argent des Emirats hébraïques et Co, ne les aidera en rien du tout.
Yè katil el-rouh ouine etrouh!!!
Un pays livré à une bande mafieuse. Les institutions fourvoyées, noyautées et asservies.
Un juge agissant tel un voyou menace alors qu'il est visé par une enquête.
Ces manières, ces façons de faire, cette obsession du pouvoir sont la marque d'une organisation mafieuse.
Qu'ils invoquent Dieu, le diable ou je ne sais quelle obscure puissance, tout cela n'est qu'artifice.
Leurs actes parlent pour eux.
Alors, pourquoi sont-ils encore aux commandes du pays ?
Il faudrait enquêter du côté de ceux qui les ont élus, soutenus, ralliés, servis et servent encore.
On serait bien surpris, je le subodore, par le nombre de nos belles âmes aux mains sales.
Aucun pouvoir ne tient sans la soumission consentie du nombre.
Aucun pouvoir ne dure sans la complicité et la servitude de gens capables de faire fonctionner ses rouages.
Akremi est un piètre personnage, vulgaire dans ses manières, et servile à sa place.
Beaucoup de Akremi vous regarderaient dans les yeux, fiers et suffisants, car ils savent ce qu'ils font.
En ignorent-ils les causes ?
Voire.
Akremi a usé de son statut de juge pour protéger les crimes de sang commis par Ennahdha. Dans ce cadre, des milliers de dossiers de terrorisme ont été cachés par le juge Akremi.
Les charges sont énormes, les peines doivent être lourdes et conséquentes. L'affaire Akremi c'est l'affaire du siècle en Tunisie.
Deux scénarios sont possibles:
- premier scénario: la société civile et le Comité de défense des deux martyrs Belaid et Brahmi réussiront à faire vaincre la justice. Akremi, Ghannouchi et plusieurs gros bonnets d'Ennahdha iront en prison, pour ne plus en sortir (perpétuité). Ennahdha sera un parti interdit en Tunisie,
- deuxième scénario: Ghannouchi réussira à sauver son protecteur Akremi. C'est l'apocalypse pour la Tunisie. La République s'effondra et les khouanjia auraient carte blanche pour faire de la Tunisie leur jardin privé.
L'enjeu est donc grandiose, la société civile n'a plus le droit de faire le spectateur.
Ce clan de sudistes formé à Londres, se croyait protégé et intouchable.
D'ailleurs, sses menbres doivent s'étonner, actuellement, que les comités chargés de ces dossiers n'ont pas eu peur d'eux et ne les ont pas craint ni de craindre leurs menaces ou leurs possibles attaques physiques et violences dont ils peuvent être victimes de la part des milices de nahdha.