
« Exceptionnelle ». C’est ainsi que l’ancien ministre des Affaires étrangères a qualifié la visite officielle de trois jours qu’a effectué le président de la République, Kaïs Saïed. Celui-ci était au Caire du 9 au 11 avril 2021, sur invitation de son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
« Protocolairement parlant, cette visite a été un succès. On a accordé de l’importance au Président tunisien », a-t-il affirmé au micro de Boubaker Ben Akacha lors d’un passage dans l’émission Midi Show du lundi 12 avril 2021.
Selon l’ancien chef de la diplomatie tunisienne, l’Égypte avait besoin d’un appui de la part du monde arabe et africain en ces circonstances. « Kaïs Saïed a eu beaucoup d’audace. Il a abordé, dès son arrivée, la question de l’avenir du Nil », a-t-il avancé.
Un différend a éclaté entre l’Égypte et l’Éthiopie depuis 2011, année qui marque le début de la construction d’un méga-barrage, la Renaissance, du côté éthiopien d’où proviennent déjà 85% des eaux du fleuve. Ce barrage qui abriterait la plus grande centrale hydroélectrique sur le continent africain, fait l’objet de pourparlers entre les deux pays voisins.
« La diplomatie hydrique est devenue un pivot sur la scène internationale depuis maintenant une quarantaine d’années et ce de par l’importance qu’acquièrent les ressources en eaux d’années en années », a expliqué Ahmed Ounaies notant que la crise du bassin du Nil était prévisible.
« La position de Kaïs Saïed était audacieuse et correcte. Il est allé au-delà de la solidarité et s’exprimer sur une corrélation entre la sécurité stratégique de l’Égypte et celle de la Tunisie », a-t-il ajouté.
Dans son allocution, le président de la République a, rappelons-le, souligné l’appui de la Tunisie à l’Égypte dans son droit de défendre ses intérêts dans le litige qui l’oppose à l’Éthiopie et a explicitement affirmé que la sécurité du pays des Pharaons était celle de la Tunisie.
En réponse à la question de l’animateur sur les motifs du faste dans lequel a été accueilli Kaïs Saïed en Égypte et si la représentation de la Tunisie au Conseil de sécurité de l’ONU aurait joué un rôle à ce niveau, Ahmed Ounaies a réfuté l’hypothèse rappelant que la Tunisie n’a pas pu en tirer profit notamment au début à cause des multiples chambardements en termes de politique étrangère, ce qui a torpillé la crédibilité du pays.
Évoquant les répercussions désastreuses dans le monde arabe de la politique de l’ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump – la normalisation avec l’entité sioniste, notamment – M. Ounaies a estimé que la rencontre entre les deux chefs d’Etat tunisien et égyptien était capitale des deux côtés pour évaluer les positions de chacun.
N.J.
Ce comique nous confirme le retour à l'applatissement de la diplomatie des béni-oui-oui de Bourguiba, qui a condamné la Tunisie à vivre en hors-jeu, comme étant un département français et les Tunisiens, à se prostituer pour un visa.
C'est la catastrophe d'aller soutenir les dictateurs dans leur propre catastrophe.
Mais ça, visiblement, il ne sait pas faire...
Cette visite de Saied en Egypte n'était pas une priorité pour la Tunisie. C'était une priorité pour Saied dans sa guerre contre Nahdha. Elle n'apporte rien au pays. Elle sert cependant ses objectifs de domination du pouvoir en violation de la constitution.
Tant sur le plan économique que politique, il y'a plusieurs pays qu'il fallait visiter avant l'Egypte qui ne peut aider la Tunisie à surmonter ses problèmes économiques, financiers et de chômage.
Maintenant concernant le conflit d'eau entre l'Egypte et l'Ethiopie, on ne doit pas partir en guerre pour les autres. L'Egypte ne le fera pas pour nous. Elle ne la même pas fait pour les pays du golfe qui leur payent des milliards. Les deux pays ont une population de plus de 100 millions d'habitants, les deux ont besoin d'eau. Il faut s'assoir et trouver une solution pour un partage équitable. Nous ne devons pas sacrifier nos relations avec l'Ethiopie et les autres pays sub-sahariens interpréteront une alliance des pays arabophones avec l'Egypte comme un conflit arabophones - sub-sahariens. L'Ethiopie est le pays hôte de l'union africaine, c'est beaucoup plus important pour la Tunisie que la soi-disant ligue 'arabe' comme on voit bien dans la crise de COVID. Nous ne recevrons rien de la ligue 'arabe', l'initiative de l'union africaine va par cotre nous délivrer 2.4 Million de doses. Comme diplomate, vous savez bien que la Tunisie est au conseil de sécurité pour représenter toute l'Afrique et non seulement les pays arabophones du nord. Nos frères sub-sahariens n'oublieront pas si la Tunisie se positionne unilatéralement du côté de l'Egypte sans prendre en considération les besoins aussi de l'Ethiopie.
Ce pays ne peut pas avancer sans avoir un projet, comme toute personne brillante ou toute entreprise prospère, ainsi les responsables se trouvent obligés de respecter les objectifs du projet telles que soient leurs tendances.
depuis 10 jours Robocop 1er est encense quotidiennement
Ok Maya le frelon est un relais important de la stratégie éditoriale de BN et NB dispose d'infos concernant le virage 'laic' du President d'autant plus que celui ci soigne en catimini sa relation avec notre Sainte Mère La France
le lechbottage actuel est pathétique et sa rentabilité aléatoire quoique les cons sexés de la présidence pourraient y être sensibles
mais le spectacle fait pitié