Une cérémonie a été organisée pour le lancement de la phase des tests de la première cohorte de la sandbox réglementaire avec quatre Fintechs sélectionnées proposant des solutions liées à l’identification des clients à distance, la compensation transfrontalière, la cryptomonnaie et la monnaie centrale digitale en s’appuyant sur des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle et la blockchain.

L’événement a été présidé par le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, en présence du ministre des Technologies de la communication, Mohamed Fadhel Kraiem.

Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Banque centrale visant à encourager l’innovation et les Fintechs.

A cette occasion, M. Abassi a expliqué que dans le cadre de son plan stratégique 2019-2021, la BCT a mis en place une « Sandbox réglementaire » à même de favoriser l’émergence de fintechs en tant que nouveaux acteurs sur le marché, la diversification de l’offre des services financiers digitaux et l’amélioration du niveau de l’inclusion financière. La Sandbox permettra à ce titre, aux Fintechs de se conformer plus rapidement aux exigences réglementaires en vigueur.

Par ailleurs, cette initiative aidera le régulateur à mieux appréhender la complexité des innovations technologiques en vue d’apporter, le cas échéant, des ajustements aux dispositions réglementaires et ce, dans le but de promouvoir l’innovation dans le secteur bancaire et financier, favoriser l’inclusion financière tout en veillant à la stabilité financière et la protection des usagers des services financiers.

Le gouverneur de la Banque centrale en a profité pour donner le coup d’envoi des travaux du BCT-Lab qui se veut un espace d’expérimentation de nouvelles solutions visant à faciliter et à accélérer la transformation digitale des processus internes de la Banque en faisant appel à des acteurs innovants.

Cet évènement a aussi permis la signature deux mémorandums d’entente entre la Banque centrale de Tunisie et le ministère des Technologies de la communication. Le premier a pour objectif de renforcer la coopération et l’échange d’expériences dans le domaine de la technologie financière. Le second vise à mettre en place des rapports de coopération et de collaboration en matière de contrôle et de surveillance pour une meilleure optimisation des efforts et efficacité dans l’exercice de leurs missions respectives.

D’après communiqué