
Le président du mouvement « Azimoun » et candidat à la présidentielle Ayachi Zammel, a donné, mardi 16 juillet 2024, une conférence de presse pour présenter officiellement sa candidature.
Il a affirmé avoir tenu à le faire ainsi, ayant foi en l’importance de la presse libre et indépendante, « symbole des sociétés civilisées », pour « renforcer la démocratie ».
Après s’être présenté et évoqué son parcours personnel, académique et professionnel, Ayachi Zammel, a souligné s’être engagé en politique après avoir côtoyé la marginalisation à Kesra notamment d’où il est originaire. Une volonté de sa part, d’œuvrer à changer la réalité des Tunisiens.
« La Tunisie regorge de potentiel et changer cette réalité de la marginalisation passe par la politique (…) j’ai foi en la réussite et en le patriotisme des Tunisiens (…) j’ai foi en ma vision que partagent de nombreuses compétences et de nombreuses parties et nous pouvons la concrétiser. Arrêtons de penser petit, la misère sévit, le chômage augmente et le pouvoir d’achat est au plus mal, on importe tout ! La Tunisie regorge de compétences et tous les politiciens ne sont pas là pour leurs propres intérêts mais ils comptent des gens qui aiment profondément leur pays et je fais partie de ceux-là. C’est pour cette raison que je veux m’adresser aux Tunisiens et leur dire qu’après avoir fréquenté toutes les franges de la société je me suis construit une idée sur les besoins des Tunisiens et traduit cela dans un programme réaliste à la condition de tourner la page sans déchirer le livre et en dépassant nos conflits. Nous n’avons plus de temps à perdre ! » a-t-il poursuivi.
Ayachi Zammel a déclaré que la médiocrité doit céder la place aux compétences, principale richesse du pays. Il a souligné la nécessité de s’attaquer aux dossiers du chômage, du pouvoir d’achat et de l’endettement.
« Je veux proposer un programme sous forme d’engagement afin de retrouver la confiance. Un engagement en cinq points, économique, social, politique qui passe par la digitalisation de l’administration et une diplomatie aux objectifs clairs, un engagement pour les générations futures et un engagement civilisationnel pour que la Tunisie rayonne de nouveau » a-t-il ajouté.
Le candidat a appelé à « tourner la page » des conflits politiciens et idéologiques. « Ensemble nous pouvons trouver des solutions (…) nous devons aller vers une réconciliation réelle et globale, et consacrer une justice juste et intègre. Je présenterai mon programme en détails au lancement de la campagne en septembre (…) je rêve de développer notre industrie, que dans cinq ans, 30% des produits industriels que nous importons soient désormais fabriqués en Tunisie. Nous devons dépasser l’agriculture traditionnelle, développer les services du tourisme pour atteindre en cinq ans des revenus de vingt milliards de dinars. Aussi, développer nos services de taxis, digitaliser l’administration, investir dans le recyclage (…) sur le plan social, nous instaurerons un revenu minimum pour la dignité dont le montant sera de 80% du smig afin qu’aucun Tunisien ne soit marginalisé (…) assez des bas salaires pour que le portefeuille concorde avec la courbe des prix (…) le chômage est aussi un chantier qui passe par la réforme de l’éducation et l’augmentation des salaires des enseignants. Un enseignant qui obtient sa maitrise ne doit pas être payé en deçà de 2.500 dinars (…) il faut aussi une formation qui élève le niveau. Nous voulons l’éducation obligatoire jusqu’au baccalauréat, valoriser la formation professionnelle (…) assez du colmatage, nous devons mettre en place des réformes profondes ! (…) nous devons tourner la page et relever la tête ! » a conclu Ayachi Zammel.
Ayachi Zammel était, rappelons-le, député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avant sa dissolution par le président de la République, Kaïs Saïed après les événements du 25-Juillet. Il avait été élu en 2019 sur les listes de Tahya Tounes (formation fondée par le chef du gouvernement d’alors Youssef Chahed). En 2020, il avait démissionné du bloc parlementaire et quitté le parti.
M.B.Z
1-Avez vous participé à la plèniere virtuelle du 30-03-2022?
2- QELLE EST VOTRE REPONSE A L'INFORMATION SUIVANTE:
'Mercredi, Ayachi Zammal, député du groupe parlementaire al-Watania à l'Assemblée des représentants du peuple, dont les activités sont suspendues depuis le 25 juillet dernier, a déclaré à la TAP que deux députés hors groupes, Safi Saïd et Iyadh Elloumi, et, lui même, ont rendu publique une déclaration appelant l'ensemble des élus à reprendre leurs activités le 1er octobre 2021.'
POINT A LA LIGNE.
"développer les services du tourisme pour atteindre en cinq ans des revenus de vingt milliards de dinars "
l industrie du servage , du tourisme de masse detruit nos ressources et ne rapporte rien , bcp d etude de la BCT l ont prouv2 , il pourrait se donner le temps de les lire
"'augmentation des salaires des enseignants. Un enseignant qui obtient sa maitrise ne doit pas être payé en deçà de 2.500 dinars "
cette affirmation n est qu electoraliste , s il serait un responsable politique il dirait comment il ferait pour financer cela et aurait encadrer les heures d etudes dont certain prof ne declarent pas et parfois utilise pour de la corruption des notes des eleves
+ youcef Chahed , je crois que cet ex premiere ministre est recherch2 par interpol ? pourquoi donc voter pour une de ces connaissance
Les Tunisiens vous connaissent très bien UN EX-DEPUTé 2019, et un EX-TAHYA TOUNES.
W SALLAMLI ALA YOUSSEF!!!!!.
Les habits ne font pas le moine.
A t il le programme à l'allure d'un Président ?
Le Tunisien est plus intelligent que ça: il vote pour celui qui n'a jamais de programme.
C'est que le peule Tunisien aime beaucoup les surprises !!!

