Le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, est revenu, mardi 19 juillet 2022, sur l’audition du chef du mouvement islamiste et président du Parlement, Rached Ghannouchi dans le cadre de l’affaire Namaa. Celui-ci est attendu aujourd’hui au pôle judiciaire anti-terroriste.
Dans une déclaration accordée aux médias devant le pôle antiterroriste où les sympathisants d’Ennahdha se sont rassemblés pour dénoncer les poursuites engagées contre Rached Ghannouchi, M. Bhiri a avancé que « ceux qui investissent dans les principes et les valeurs ne pourraient échouer ». « Les vrais suspects ont été libérés, que dire de quelqu’un qui n’a aucun lien avec l’affaire ni de près ni de loin », a-t-il ajouté en réponse à la question sur une éventuelle arrestation de Rached Ghannouchi.
Le leader nahdhaoui comparaît aujourd’hui en tant qu’accusé devant le juge d’instruction en charge de l’affaire Namaa Tounes. L’association est soupçonnée de financement terroriste et de blanchiment d’argent.
Affirmant que nul n’est au-dessus de la loi, il a souligné que les nahdhaouis n’avaient guère de crainte de la justice. « Nous sommes nés en Tunisie, nous avons grandi en Tunisie et nous mourrons en Tunisie dans la dignité ! », a-t-il martelé.
Interrogé sur les accusations portées à son encontre, Noureddine Bhiri a assuré qu’il n’avait été visé par aucune affaire. « C’est Taoufik Charfeddine qui vous a dit que j’avais commis des crimes. Allez lui demander ce qu’on me reproche », a-t-il lancé.
Il a rappelé, dans ce contexte, qu’il avait engagé des poursuites contre le ministre de l’Intérieure Taoufik Charfeddine, la ministre de la Justice Leila Jaffel et le président de la République Kaïs Saïed pour association de malfaiteurs terroriste et kidnapping. S’adressant au ministre de l’Intérieur et son « patron » (Kaïs Saïed, ndlr), il a ajouté : « Si la justice n’arrive pas à faire son travail, je vous poursuivrais devant les juridictions internationales car ce que vous avez commis contre ma personne, mon parti et contre le pays sont des crimes contre l’humanité ! ».
Noureddine Bhiri a, rappelons-le, été arrêté en décembre 2021 et maintenu en détention dans un endroit inconnu puis transféré à un hôpital à Bizerte après la dégradation de son état de santé. Il a été libéré en mars 2022. Aucune poursuite officielle n’a été engagée contre le dirigeant nahdhaoui. Pourtant, peu après l’arrestation de Noureddine Bhiri, le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, a tenu une conférence de presse pour expliquer « l’assignation à résidence » du politicien. Il avait alors vaguement évoqué une affaire d’octroi de passeports et de certificats de nationalité de manière illégale.
N.J.
Donc n'ayez crainte vous resterez en Tunisie.
On va pas vous regretter, croyez en la très grande majorité des tunisiens qui ont vu leur pays rétrograder à cause de vous.
On ne pense plus à la dignité quand on est désespéré. La dignité s'immole à la tolérance.
La dignité ne s'achète pas, ne se réclame pas, n'est pas à la portée des charlatans commerçants de la religion.
Les Hommes dignes se proclament esclaves d'une cause digne.
Entre vous et la dignité, les ténèbres obscurs impénétrables entre vous et la dignité, un retard d'années lumière.
Plus que quelques jours et c'est la fin.
Vous allez retourner dans vos vielles tanière comme des rats de terre.
La Tunisie sera une bonne fois pour toute débarrasser de vous et votre secte, et surtout de vitre gourou de malheur ainsi soi t'il.....
Pas d'escrocs et de mafieux à Tunis. C'est clair.
Mais, les rameaux et Pâques sont déjà de l'histoire ancienne, et nul n'est prophète en son pays.
Ghannouchi entouré d'une escorte de suppôts venus lui prêter allégeance en s'offrant le reportage sur Al Jazeera ne changera rien au fond.
Seul ou assisté de sa meute et de son avocat, il doit acter par sa présence et soumission à un interrogatoire qu'il n'est, au mieux, qu'un citoyen comme les autres.
C'est fini le temps où il pouvait faire et défaire à sa guise et ses troupes exécutaient.
Mais, le plus drôle est de voir publiée, ici, une photo en pied de Chaouachi aux côtés de femmes enturbannées prise d'assez près pour faire effet de foule.
Si le ridicule tuait, il n'en resterait pas grand monde.
Je plains ceux qui continuent de croire ces menteurs.
Mais, je n'aurai pas la même mansuétude envers d'autres qui ont choisi le ralliement contre quelques subsides.