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Azzabi : nous allons saisir l'Organisation internationale du travail
13/07/2023 | 11:20
3 min
Azzabi : nous allons saisir l'Organisation internationale du travail


Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l'enseignement de base relevant de l’UGTTIkbel Azzabi, a considéré que le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, avait affamé les enseignants. Il a assuré que les décisions du ministre, notamment, le gel des salaires, n'étaient ni légales ni éthiques. Il a rappelé que M. Boughdiri, avait l’habitude, avant de devenir ministre, de militer et d’encourager les mouvements de protestation.

Intervenant le 13 juillet 2023 durant « Ahla Sbeh » de Jihen Miled sur Mosaïque Fm, Ikbel Azzabi a indiqué que le ministre s’acharnait contre ses anciens collègues. Mohamed Ali Boughdiri avait déclaré, dans le passé, que les retenues sur salaire n’étaient ni légales ni éthiques et qu’elles affamaient les enseignants et leurs familles. M. Azzabi a indiqué que le ministre avait assisté, alors qu’il faisait encore partie de l’UGTT, à des blocages de notes.

« Nous allons saisir le tribunal administratif au nom de nos collègues enseignants et directeurs d’école afin de barrer la route à la décision imprudente et sans précédent du ministre… Je pense qu’il s’agit d’une première mondiale. Nous avons envisagé d’autres mesures telles que des journées de colère et des protestations régionales puis nationales… Une manifestation nationale aura lieu. La date sera définie ultérieurement. Nous allons, aussi, saisir l’Organisation internationale du travail au sujet de toutes ses atteintes », a-t-il déclaré.




Ikbel Azzabi a qualifié la décision du ministre de vengeance. Le limogeage de 500 directeurs d’école impactera, selon lui, la rentrée scolaire. Ceci a poussé leurs collègues à présenter une démission générale. Les directeurs d’école sont en grande partie responsables du bon déroulement de la rentrée scolaire. Leur absence pourrait causer la suspension des cours et l’annulation de la rentrée pour l’année 2023-2024. Le ministre, selon lui, a perturbé le déroulement de l’année actuelle ainsi que l’année prochaine.

Ikbel Azzabi a affirmé que 80% des 5.000 directeurs d’école ont présenté leur démission. La Fédération nationale de l'enseignement de base a, également, appelé ses membres à ne pas remplacer les directeurs limogés par le ministre. Il a affirmé que ces derniers refuseront les nominations du ministère visant à combler le vide. Il a qualifié les déclarations de Mohamed Ali Boughdiri d’imprudentes et d'impulsives. Elles aggravent la situation. Le ministre avait remis en question le patriotisme des enseignants.

Ikbel Azzabi a assuré que, contrairement aux déclarations de Mohamed Ali Boughdiri, il n’y avait pas d’échanges et de négociations entre le ministère et la fédération. Il a affirmé que le ministre cherchait à dresser l’opinion publique contre les enseignants.


S.G

13/07/2023 | 11:20
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Commentaires
Chedli
Contestations syndicales
a posté le 14-07-2023 à 14:35
Chacun ne doit pas faire ce qu'il veut dans ce pays, les enseignants et leurs syndicats ne sont pas au dessus de La discipline et des Lois avec
Kaïs Saïd ce ne sont plus les gouvernements fantoches du temps d'El Nahdha ou on changeait le ministre ou le chef de gouvernement comme on changeait de chemise, selon le bon gré d'un parti ou d'un syndicat , chacun doit rester à sa place et ne pas faire du chantage à l'Etat et l'Etat c'est le peuple
cesarios
La sortie de cette crise est primordiale, c'est la sécurité et la ...................
a posté le 13-07-2023 à 22:50
M. Le président est invité de charger la cheffe du gouvernement en collaborant avec le ministre des finances et de l'éducation pour bien étudier les propositions de la fédération nationale de l'enseignement de base et inviter le secrétaire général de l'UGTT à s'interposer et à jouer son rôle de médiateur et faire rapprocher les points de vue , après tout c'est une affaire qui est liée et qui touche de prés à la sécurité et à la stabilité nationale et tous ces intervenants sont responsables et c'est de leur devoir de dénicher une solution et une sortie de cette dangereuse crise qui pourrait satisfaire toutes les parties concernées en acceptant ce qui est d'une certaine priorité de pouvoir la réaliser et de bien s'entendre à préciser un certain délai pour AJOURNER le reste des revendications
Abidi
Exemple
a posté le 13-07-2023 à 19:20
Mais Mr y a t'il eu un incident pareil dans le monde et puis la Tunisie est un état souverain et votre organisation ne peut lui imposer quoi que ce soit
SALIM
REPORT REPORT REPORT REPORT.ET QUAND LA COUR D'APPEL TRANCHERA DANS LA PLAINTE DES PARENTS D'ELEVES CONTRE LA RETENTION DES NOTES?
a posté le 13-07-2023 à 18:10
JE vous ai lu un bon article de Monsieur Hatem Kotrane : Professeur émérite à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis-Ancien membre et vice-président du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies.
Dont le titre
'La rétention des notes scolaires : incarnation du droit de grève ou mouvement constitutif de faits illicites ?
Et dont voici des extraits (TEXTO) :

Rétention des notes scolaires et droits de l'enfant

15. La rétention des notes scolaires soulève des questions plus pressantes quant à sa compatibilité avec d'autres droits, qui ont également un statut constitutionnel, que la Constitution du 25 juillet 2022 a tenu à proclamer, au premier rang desquels les droits de l'enfant dans les termes définis en son article cinquante-deux article 47 de la Constitution du 27 janvier 2014) : « '?'Les droits à la dignité, à la santé, aux soins, à l'éducation et à l'enseignement sont garantis à l'enfant vis-à-vis de ses parents et de l'?tat.
L'?tat doit garantir toute forme de protection à tous les enfants sans discrimination et en fonction de leur intérêt supérieur ».
La question se pose alors de savoir si la rétention des notes scolaires est compatible avec ce principe important consistant à accorder une considération primordiale à l'intérêt supérieur de l'enfant dans toutes les décisions le concernant, conformément aux dispositions de l'article 4 du Code de protection de l'enfant, qui est pleinement conforme aux exigences de l'article 3 de la Convention relative aux droits de l'enfant, selon lesquelles: « L'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération majeure dans toutes les mesures prises à l'égard de l'enfant par les tribunaux, les autorités administratives, ou les institutions publiques, ou privées de la protection sociale.
Doivent être pris en considération, avec les besoins moraux affectifs et physiques de l'enfant, son âge, son état de santé, son milieu familial et les différents points relatifs à sa situation ».

16. Dans son Observations générale n°14 (2013) sur le droit de l'enfant à ce que son intérêt supérieur soit une considération primordiale, le Comité des droits de l'enfant a indiqué que la considération primordiale de l'intérêt supérieur de l'enfant constitue, tout à la fois, un droit de fond, un principe juridique interprétatif fondamental et une règle de procédure, ce qui implique, en particulier, que : « Quand une décision qui aura des incidences sur un enfant, un groupe défini d'enfants ou les enfants en général doit être prise, le processus décisionnel doit comporter une évaluation de ces incidences (positives ou négatives) sur l'enfant concerné ou les enfants concernés. L'évaluation et la détermination de l'intérêt supérieur de l'enfant requièrent des garanties procédurales. En outre, la justification d'une décision doit montrer que le droit en question a été expressément pris en considération'?' ».

La rétention des notes scolaires constitue bien, dans ces conditions, une pratique syndicale manifestement contraire au principe de l'intérêt supérieur de l'enfant, en mettant en échec son droit à l'éducation de qualité, tout autant reconnu par l'article quarante-quatre de la Constitution du 25 juillet 2022 (article de la Constitution du 27 janvier 2014) selon lequel :
«'?'L'?tat garantit le droit à l'enseignement public gratuit à tous ses niveaux. Il veille à fournir les ressources nécessaires au service d'une éducation, d'un enseignement et d'une formation de qualité ».
BOUSS KHOUK
LES HOUKICH ! saisissez même OM KBEKIB !
a posté le 13-07-2023 à 17:42
dagga ala lounkoum , woula habbitou tihchmou ! rtaba wou killit laadeb .
Jimonji
A Mr Azzabi
a posté le 13-07-2023 à 17:38
Est ce légal sacrifier nos enfants en confisquant les notes et les mêler nos élèves et les parents a vos problèmes avec le ministère de l'education?
Est ce de l'éthique de forcer les élèves à prendre des cours supplémentaires ou études pour qu'ils reussissent avec +1 ou2 ..points de plus?dire Que
***
The Mirror
Voici les bonnes décisions à prendre
a posté le 13-07-2023 à 15:36
Vos sanctions étaient dérisoires Monsieur le ministre. Voici ce qu'il fallait faire avec ceux qui jouent avec l'avenir de nos enfants:

- radiation définitive de la fonction publique pour tous les directeurs d'école qui ont trahi la confiance du ministère,
- un mois de salaire saisi par note retenue pour tous les enseignants qui ont refusé de rendre les notes.

Le crime contre nos enfants était cruel, les sanctions doivent être conséquentes.

J'appelle donc Messieurs le Président de la République et le ministre de l'Education nationale, à défendre les droits des écoliers tunisiens et à prendre les sanctions que je viens de proposer, d'abord en tant que citoyen, et puis en tant parent.
Ben Mansour
En Tunisie,certains n'ont pas encore compris
a posté le 13-07-2023 à 13:35
En Tunisie, certains n'ont pas encore compris que lorsqu'on ne travaille pas , on n'a pas le droit d'être payé.
De quel droit, si ce n'est un banditisme hors pair, de retenir les notes des élèves et de ne pas les diffuser ? En quoi consiste le travail d'un enseignant , donc ?
Est-ce qu'on peut admettre qu'un médecin s'abstient de délivrer une ordonnance au patient après la consultation ?
Est-ce qu'on peut admettre qu'un enseignant s'abstient de donner les notes après un examen ?
quelle différence y a t-il, sachant que les deux actes de refus sont extrêmement graves pour les familles des élèves et celles des patients.
Ces deux actes causent des dégâts très importants pour les parents d'élèves et pour les les familles des patients?
Pourquoi , alors ces enseignants ne comprennent pas que ces actes sont passibles des sanctions """ aussi graves"" telles que le blocage des salaires et les licenciements de ces fauteurs ( peu importe leurs nombres) bien que c'est grave pour tout le monde ( enseignants, parents d'élèves et toute la nation)
Bien que toute population de métiers a le droit de défendre ses intérêts à travers ses syndicats et bien sûr l'UGTT par le dialogue, il n'est pas admis en aucun cas de payer des journées dont le travail n'a pas été achevé et accompli.
Mais, c'est surtout l'égoïsme de l'être humain ( dans ce cas les enseignants qui oublient les intérêts des élèves et leurs parents) pour ravager ou essayer de ravager tout le système.
En conséquence, il me paraît que c'est évident que ces enseignants n'auront pas gain de cause
Au contraire, je pense que si le ministère saisit la justice, ils pourraient être pénalisés sévèrement suite aux dégâts causés aux élèves et à leurs parents. Des dégâts difficiles à réduire leurs conséquences à moyens termes.
Citoyen_H
IL FAUDRA PEUT ETRE EXPLIQUER à CEUX QUI ENCOURAGENT CETTE INEPTIE
a posté le à 17:53
"En Tunisie, certains n'ont pas encore compris que lorsqu'on ne travaille pas , on n'a pas le droit d'être payé. ", à Taboubi, à Abessi (il traine un très gros dossier) même si ce dernier est à la retraite, et les autres poussières insignifiantes, tels que le Yacoubi et le Azzebi & Co.
Tout compte fait, faites en aussi part à leur sid'hom el cheikh.

CL
La Meilleure
a posté le 13-07-2023 à 13:33
La Meilleure de la décennie !!! un voyou qui prend en otage des élèves et des parents et qui se tourne vers l'étranger pour pleurer sur son sort !!! oui pour le renvoi de ces irresponsables et vu l'état de l'enseignement ce ne sera pas une grosse perte on peut les remplacer rapidement par les diplômés du supérieur actuellement au chômage ils n'ont aucune pitié pour nos enfants et pour la patrie une seule chose :augmentations des primes et des privilèges quant à l'Etat des finances publiques c'est pas leur problème et la on touche à point intéressant :la faiblesse de leur niveau intellectuel et leur responsabilité dans l'anéantissement de l'enseignement public
Lol
Do it
a posté le 13-07-2023 à 13:21
Faites le!
N'oubliez pas de leur raconter que vous prenez en otage les enfants des travailleurs pour obtenir des augmentations d'un état en faillite. On verra bien ce que l'OIT dira.
Vous et vos sbires vous détruisez l'enfance et l'avenir du pays depuis plus d'une décennie.
Les parents n'ont pas besoin du gouvernement pour venir vous chercher si vous continuez a détruire l'avenir de leurs enfants
SAM53
L' OIT NE DEFENDRA PAS LES HORS LA LOI
a posté le 13-07-2023 à 11:49
LOIT va vous envoyer ch ...er avec votre rétention des notes