Il était presque 20h30. Des coups de feu retentissent aux alentours de la synagogue de la Ghriba à Djerba dans la soirée du mardi 9 mai 2023, au lendemain du coup d’envoi du pèlerinage. Un témoin sur place a affirmé à Business News qu'il a dû se cacher sous sa voiture pour éviter les tirs nourris.
A 21h, la Brigade antiterroriste et les militaires sont intervenus et un hélicoptère a sillonné le ciel. Les forces de sécurité ont confiné visiteurs et pèlerins dans la synagogue et ont encerclé les lieux en prévision d’un autre assaut.
Plusieurs vidéos provenant de l’intérieur de la synagogue ont commencé à être publiées sur les réseaux sociaux, mais aussi par plusieurs médias internationaux. Un état de panique général était clairement visible et les coups de feu bien audibles.
Face à cette situation Business News a essayé de joindre des responsables du ministère de l’Intérieur pour avoir de plus amples détails sans succès.
Du côté du service public, la chaîne Al Watania a publié un bulletin spécial, mais sans pouvoir fournir des détails officiels sur l’attaque, puisqu’elle n’en avait pas, également. Un aperçu de la situation a été filmé par son correspondant présent sur les lieux, sauf que sa caméra était à court de batterie. La chaîne a pu tout de même joindre, le président de l’Association El Ghriba à Djerba, Perez Trabelsi, qui avait rassuré sur la situation des visiteurs, félicitant les efforts déployés par les forces de l’ordre pour sécuriser les lieux.
Face à cette opacité et au manque d’informations, notamment, en cette situation de crise, une nouvelle nous parvient du chroniqueur Riadh Jrad, connu pour être proche des cercles du pouvoir. Ce dernier s’est exprimé à travers sa page Facebook, pour annoncer que, contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit nullement d’une opération terroriste, mais d’un règlement de compte entre deux agents sécuritaires, où l’un a tué son collègue. Rien de plus !
Ce n’est que, pratiquement, deux heures après, que le ministère de l’Intérieur publie un communiqué pour revenir sur l’attaque, son auteur et le bilan des victimes.
Le ministère a indiqué qu’un agent de la Garde nationale affecté au Poste maritime d’Aghir Djerba avait été tué par son collègue qui s’est emparé de son arme et de ses munitions.
L’auteur de l’attaque a essayé de s’approcher des alentours de la synagogue de la Ghriba. Il a tiré des coups de feu aléatoires vers les unités sécuritaires installées sur les lieux. Toutefois, les unités sécuritaires déployées l’ont empêché d’y parvenir et l’ont éliminé.
Le ministère a indiqué que l’opération a fait six blessés parmi les agents sécuritaires, dont un décédé. Il a ajouté que deux visiteurs sont, également, morts et quatre blessés transférés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.
Le département a assuré que la synagogue a été encerclée, soulignant que les visiteurs ont été mis en sécurité. Cependant, les enquêtes sont toujours en cours pour connaître les causes de cette attaque lâche.
Suite au communiqué du ministère de l'Intérieur, le ministère des Affaires étrangères a annoncé les nationalités des victimes tués lors de l'assaut. Il s'agit de deux victimes parmi les visiteurs de nationalité tunisienne âgée de 30 ans et française de 42 ans.
Sarra HLAOUI
Comment et où il a été formé ?
Il est certain par contre qu'il y a des commanditaires qui l'ont incité à commettre cet acte barbare.
la main de l étranger et toujours l américain le juif évidement
Pourquoi notre ami et voisin marocain n'a pas de problèmes
avec les juifs et pourquoi en avons nous en Tunisie?
Cet attentat visait des juifs puisque c'est la synagogue de
hriba a Djerba qui a ete attaqué
Si nos dirigeants n'aboyaient pas du soir au matin contre
Israel il n'y aurait pas cette haine d'etat contre les juifs
J'étais au Maroc en février et j'ai vu à Agadir des centaines
de touristes israeliens accueillis dans la joie et la bonne humeur
Que se passe t'il en Tunisie ?
Il ne faut pas chercher midi et quatorze heures ni se cacher derrière son petit doigt.
Il suffit d'écouter le discours officiel, politique, académique, celui de la rue et du café du commerce. Il y est question de criminalisation de toute normalisation, de hordes d'envahisseurs sauvageons déterminés à "travestir" l'identité arabo-machin.
Retour de boomerang.
Qui sème le vent...
Le vent a pour l'heure emporté des victimes innocentes qui ne demandaient qu'à vivre. Qu'elles reposent en paix.
Nous payerons la note. Ce ne sera volé.
C'est peut-être un travail de longue haleine, mais c'est un travail silencieux, "en sous marin" si j'ose dire, nécessaire pour débusquer à la longue toutes les "taupes" ou "agents dormants" aux ordres du gourou et de sa secte ou de ses "sympathisants" (un plus antipathique que l'autre) ou de toute autre association ou organisation malfaisante interne ou manipulée de l'étranger.
'?galement, tout recrutement, survenu après cette date de 2011, de fonctionnaire public aux prérogatives dites "sensibles" doit faire l'objet d'une enquête aussi discrète que minutieuse.
Il en va pour les juges et magistrats, directeurs ou cadres d'établissements penitenciers, cadres supérieurs de ministères (Télécom notamment) ou d'entreprises publiques (STEG, Sonede, Stés nationales de transport public, etc.) et finalement toute cette flopée de "taxis collectifs" et surtout de "transports clandestins" qui pullulent dans les principales villes du pays.
On va peut-être créer une atmosphère "d'état de siège", mais c'est un mal nécessaire pour assenir le pays au maximum de toutes crapule haineuse et criminelle.
Et que les occidentaux ne viennent pas nous emmerder après de "dérives autoritaires" ou de "recul de démocratie", eux qui mettent des caméras partout dans les rues, espionnent pratiquement n'importe quel téléphone mobile ou ordinateur ou placent des "puces" dans n'importe quel véhicule pour savoir pratiquement tout sur n'importe quel citoyen sur leur territoire.
à la police
à sûreté nationale
à l'armée
à la justice
à l'administration aux postes clef
Je m'adresse au président de la république Tunisienne, il faut évincer toutes les personnes qui ont obtenu des grandes postes depuis la révolution, Mr le président de la république Tunisienne, il faut écouter la société civile, Mr le président de la république Tunisienne il faut mettre un Numéro vert à la disposition du peuple pour dénoncer les islamistes, les corrompus et les traîtres, en France il y'a un Numéro vert pour dénoncer la radicalisation , Mr le président de la république Tunisienne les islamistes ont affecté les postes clef aux islamistes pendant les 11 années noires, Mr le président de la république tunisienne la tâche sera rude pour vous, je m'adresse au peuple tunisien il faut rester unis derrière KASSOUN
D'ailleurs il y a eu plusieurs assassinats et des explosifs multivariée durant les dixvans de malheurs socio-économiques de la Tunisie.
N'est-ce pas ?
l'exemple de l'ex_RDA est significatif puisque l'appareil sécuritaire de référence du MI tunisien est la STASI de triste réputation
Mr Saed se trompe complètement s'il pense assainir les structures de l'Etat avec le concours des forces sécuritaires tunisiennes
Et au delà même du problème du manque d'intégrité et de compétence s'ajoute le problème réel mais tabou de la santé mentale de nombre de sécuritaires tunisiens
Votre "Ce que l'on sait" date de 00H30.
Merci d'actualiser les données.
Il vaut mieux être un hâté Athéiste que d´être un fanatique de Dieu.
Il ne faut pas trop se leurrer, Ghannouchi et son état-major ont '?uvré pour le long terme, des plans bien définis, ils ont infiltré tous appareils de l'état, placer les leurs, leurs sympathisants .
Le résultat est sous nos yeux, GHANNOUCHI a bien placé ses hommes partout, dans les points sensibles .
Il est plus que urgent, de faire le ménage, épurer les corps sensibles, et traduire les malfaisants devant la justice, et qu'ils soient punis à la hauteur de leurs crimes.
Ou bien réponse directe aux velléités du président d assainir le secteur
Admirons au passage la manière dont sont présentés les faits
On est vraiment plus du tout en sécurité dans nos rues.
Solidarité aux victimes innocentes et a nos amis de la communauté juive tunisienne qui n'avaient vraiment pas besoin de cela au moment où la saison touristique démarre et où un semblant de reprise commençait à poindre après 11 ans d'errance !