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Assassinat de Belaïd – Abdennaceur Aouini : la vérité se trouve dans les tiroirs de l’État
08/02/2023 | 16:08
2 min
Assassinat de Belaïd – Abdennaceur Aouini : la vérité se trouve dans les tiroirs de l’État

 

Le comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a organisé une conférence de presse mercredi 8 février 2023 à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Chokri Belaïd. 

Le membre du comité Abdennaceur Aouini est, dans ce cadre, revenu sur la relation qu’entretenait Ennahdha avec Ansar Al Charia, groupe terroriste accusé par le gouvernement alors présidé par le nahdhaoui Hamadi Jebali d’être derrière les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. 

L’avocat a souligné que les liens entre le parti islamiste et le groupe terroriste était évident. Des dirigeants des deux parties ont, selon Me Aouini, fait connaissance dans les années 90 alors qu’ils étaient en prison. 

Rappelant qu’un membre connu d’Ansar Al Charia dirigeait deux moquées une à Dibouzville, l’autre à Cité El Khadra. Surnommé Abou Mouhanad, l’imam Chokri Othman faisait partie, selon Me Aouini, de ceux qui ont préparé l’assassinat de Chokri Belaïd et entretenait une étroite relation avec Kamel Gadhgadhi, accusé du meurtre de Belaïd et lui-même à l’origine du plan d’assassinat qui a été proposé plus tard à Ansar Al Charia. 



Le dénommé Kamel Ghadghadi a été entraîné au zamaktel par le fondateur même de cet « art martial », Mohamed Moncef Ouerghi dans une salle de sport qui appartenait à son fils, également garde du corps de Rached Ghannouchi. Kamel Gadghadi s’est aussi entraîné et a entraîné des gens à l’utilisation des armes à feu, la kalachnikov notamment, dans des camps à Douz dans le gouvernorat de Kébili. 

Abdennaceur Aouini est aussi revenu sur l’affaire Mustapha Khedher, dirigeant de l’appareil secret d’Ennahdha. Des éléments perquisitionnés dans le domicile de Mustapha Khedher démontrent que celui-ci guettait Abou Iyadh et avait connaissance de tous ses mouvements et de ses planques. Il disposait, également, des numéros de téléphone de Boubaker Hakim accusé d’être impliqué dans les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. 

Ce même Mustapha Khedher donnait des instructions pour accompagner des dirigeants d’Ansar Al Charia jusqu’à la frontière avec la Libye où ils se sont réfugiés. Il avait aussi, chez lui, des documents sur l’utilisation de la vespa pour exécuter un meurtre. Il était aussi en relation avec un autre garde du corps de Rached Ghannouchi, Kamel Bedoui. 

Assurant que plusieurs preuves avaient été dissimulées, l’avocat a affirmé que « la vérité se trouvait dans les tiroirs de l’État ». 


N.J. 

08/02/2023 | 16:08
2 min
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Commentaires
Nahor
"DUBOSVILLE"
a posté le 11-02-2023 à 01:41
DUBOSVILLE prend le nom de l'ingénieur français Ismaël BUBOS, chargé de travaux et administrateur dans la Tunisie Beylicale et puis sous le Protectorat.

En 1877, la Compagnie du Chemin de Fer de Bône à Guelma qui venait d être créée, filiale de la Société de construction des Batignolles, obtint du gouvernement beylical la concession de la construction du chemin de fer de Tunis à la frontière algérienne.

Ismaël Dubos était né le 1 er juillet 1830 à Abbeville où sa famille était fixée depuis plusieurs générations, est choisi pour diriger les travaux et part en juin 1877 pour Tunis. Il a une expérience de conducteur de travaux et n'est pas un ingénieur, mais pendant le siège de Paris par les Allemands, en 1870 , il s était engagé dans les compagnies auxiliaires du Génie, fondées par l'architecte Viollet-le-Duc et y avait obtenu le grade de capitaine.

Le résident général Paul Cambon le 22 novembre 1883, nomme Ismaël Dubos premier vice-président de la municipalité de Tunis. Il représentait un pont entre les communautés française et italienne, entre lesquelles les tensions étaient vives, après le mariage de sa fille avec un jeune italien de Livourne. C est donc à Ismaël Dubos que revint la responsabilité de présider à la construction du nouveau Tunis.

Un travail urgent d'assainissement s'imposait : l'assèchement des marécages malodorants et pestilentiels, foyers des moustiques générateurs de paludisme. C est à cette tâche que, pour commencer, se consacra le brave capitaine et nouveau maire de Tunis, Monsieur Dubos.

Les ruines de l'aqueduc romain qui amenait l'eau du Jebel Zaghouan à la Carthage romaine lui donnèrent l'idée de puiser aux mêmes sources pour alimenter Tunis de cette eau bénéfique. Deux mois après la retraite d'Ismaël Dubos, en décembre 1888, Tunis reçut la visite d un illustre voyageur, Guy de Maupassant, et les quelques lignes que nous extrayons de son ouvrage La vie errante constituent le plus bel hommage que l on ait rendu à Ismaël Dubos :

«Tunis est une ville saine, très saine Après le département des Landes, le plus sain de France, Tunis est l endroit où sévissent le moins les maladies ordinaires de nos pays. La salubrité indiscutable de Tunis ne peut être attribuée qu à la pureté parfaite de l'eau que l'on boit dans cette ville... L eau du Zaghouan, en effet, captée sous terre à quatre-vingt kilomètres environ de Tunis, parvient dans les maisons ...sans la moindre trace de contagion.»

Tunis doit être fière de son quartier moderne Dubosville. Tunis doit maudire les sales fanatiques islamistes d'Ennahdha, les "khwanjiyas" qui ont fait de cette belle ville un spectacle de saleté, de désordre, de criminalité, de chasse sauvage aux chiens errants sous la houlette de sa mairesse islamiste et hypocrite comme le khomeyniste qui tyranniquement se pose en chef de ce parti du malheur et de FAILLITE contre l'Etat de Droit, moderne et épanoui que le leader Bourguiba a toujours rêvé et chéri.

N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits Humains
Abel Chater
Regardez ce visage et ces yeux du mensonge et de l'intrigue (1ère partie)
a posté le 09-02-2023 à 11:10
Qu'on se rappelle de l'élan électoral du candidat à la présidentielle de 2014, Béji Caïd Essebsi. De sa myriade de promesses qui ne tournaient pratiquement qu'autour de l'élucidation des meurtres de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi. Cinq longues années jusqu'à sa mort, que le défunt président Béji Caïd Essebsi, n'en voulait lui-même plus parler ni même évoquer ces meurtres par le bout de sa langue. Même son pion et marionnette l'ancien ministre de la Justice Ghazi Jéribi, qui lui signa en ayant poignardé l'Islam dans le dos, par son annulation de la circulaire interdisant les femmes tunisiennes musulmanes, d'épouser un non-musulman chrétien, juif ou athée. Ils ont tous étouffé toute information officielle au sujet des deux meurtres de Belaïd et de Brahmi.
Qu'on se rappelle du premier ministre Elyes Fakhfakh, qui nous a pété son oeuf régionaliste, en ayant volé aux Radésiens leur stade olympique, pour le baptiser par le biais de sa cathédrale de Sfax, en «stade Hammadi Agrebi». Comme si on pouvait y aller à la Cité sportive de Sfax, pour la baptiser «Cité sportive Hédi Berrekhissa Balha». Qu'on se rappelle de sa haine maladive contre le parti d'Ennahdha, comment il a abusivement limogé tous les ministres appartenant au parti d'Ennahdha par une seule signature de vengeance talmudique. Qui pourrait imaginer pour une seule fraction de seconde, que cet haineux de l'âge de la pierre, Elyès Fakhfakh, avait même un seul milligramme de preuve contre ceux d'Ennahdha, au sujet des deux meurtres politiques de Belaïd et de Brahmi et qu'il l'aurait tenu secret pour «sauver» ses ennemis jurés d'Ennahdha.
Abel Chater
Regardez ce visage et ces yeux du mensonge et de l'intrigue (2ème partie)
a posté le 08-02-2023 à 21:55
La logique humaine se base sur des analyses-synthèses autour de n'importe quel problème de ce monde. Dans le cas de ces deux meurtres de Belaïd et de Brahmi, toutes les logiques humaines terrestres et extraterrestres, ne mènent qu'à des sottises haineuses, d'inutiles meurtres politiques de Belaïd et de Brahmi, pour faire sauter le parti d'Ennahdha du pouvoir de la Troïka. Le Général Rachid Ammar, nous a dit qu'après le meurtre de Chokri Belaïd, il était seul à diriger le pays depuis le ministère de l'Intérieur. Tous ceux du régime politique de la Troïka, se sont évaporés dans les airs. Ce ne fut qu'après que le Général Rachid Ammar (Allah yèrham Wèlidayhi), les eut rassurés, qu'ils retournèrent à leurs postes de travail. C'est-à-dire que le meurtre de Belaïd, n'a fait en vérité qu'éradiquer la totalité du gouvernement de la Troïka, par le revers de main des circonstances de l'époque. Donc, quel pouvait être le vrai but de ceux qui ont répété le deuxième meurtre de Mohamed Brahmi, en copie conforme à celui de Belaïd, sinon de réessayer leur projet intrigant contre le pouvoir d'Ennahdah qui s'est rétabli à la tête de la Troïka!!!
Qui étaient les plus actifs contre les Révolutions arabes, hormis les Emirats hébraïques, qui avaient même offert deux voitures blindées au candidat à la présidentielle de 2014, Béji Caïd Essebsi, pour vaincre celui qui jouissait du soutien d'Ennahdha, le premier président de notre deuxième République, Moncef Marzouki?
Pour mieux comprendre ce sale jeu politique, il faut mettre tous les membres de ce soi-disant comité de défense de Belaïd et de Brahmi, sous les projecteurs de la Justice tunisienne et des services de Renseignements de la Tunisie. Ce sont eux-mêmes qui détiennent la vérité au sujet de leurs intrigues contre le parti d'Ennahdha, aux services des Emirats hébraïques. Je ne pense pas qu'ils font tout ce sale boulot gratuitement, pour virer l'attention publique tunisienne vers de faux-traces. Ils sont des avocats. Ils ne sont pas des cons.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
HEDI
Echchàhi Lillah Ya Sidi Marbaout Abel Chater!
a posté le à 15:24
Wè Allah yar7èm Wèldik Wi Ina33amhoum!
Houcine
Et si l'on abandonnait les conjectures faciles.
a posté le 08-02-2023 à 21:47
On pourrait en bonne justice considérer ces affaires de meurtres politiques comme une atteinte au principe même de la démocratie dont chacun semble se réclamer.
Secundo, tout crime doit être puni et l'institution en charge doit faire son travail à cet effet.
Sans quoi il n'y aurait pas de justice, et tous les discours sur son indépendance seraient sans valeur ni portée.
Tertio, ces affaires occupent un groupe de gens attachés à la recherche de la vérité depuis des années, et c'est bien grâce à leur ténacité qu'on approche petit à petit d'un semblant de transparence, au moins à y voir plus clair.
Enfin, il serait loyal et conforme aux principes démocratiques que cette recherche de la vérité rassemble plus large, et que cessent les racontars et les chicanes dont le seul objectif est d'empêcher que l'on y parvienne.
Les personnages, nombreux, mis en cause dans et au tir de ces assassinats ignobles ont le droit de pourvoir leur défense, tout comme nous avons le droit de les confondre en mensonges et dissimulations, en complicité et autres tourments.
MFH
Le Boujalgha en personne est dedans.
a posté le 08-02-2023 à 20:50
Petit à petit, on va loin. Bravo à toute l'équipe qui enquête sur l'assassinat des 2 martyrs, Belaïd et Brahmi, particulièrement à Me A. Aouini et Me Gzara qui font tout leur possible pour que la vérité éclate et les assassins soient connus de tous y compris des quelques islamistes bornés de ce site qui n'arrêtent pas d'innocenter Ennahdha et son chef à ce sujet. Mille fois Dieu merci et mille fois hamdoullah.
Be zen
Les deux font la paire
a posté le 08-02-2023 à 19:10
A mes yeux, les deux font la paire.

Je ne fais AUCUNE différence entre Ennahdha et Ansar Al Charia.

Qui a parlé d'"islam en colère" ?
Qui a dit en 2012 que "l'armée et la police ne sont pas garanties" ?
Que voulait -il dire vraiment lorsqu'il a prononcé ces phrases ?

Qui a pactisé amicalement avec Ansar Al Charia ?
Qui a facilité et permis la fuite de Abou Iyadh de la mosquée d'Al Fath ?

J'ai mon idée sur le sujet, tout est parfaitement limpide dans mon esprit.
takilas
Des témoins oculaires ou auditifs ont peur de se prononcer.
a posté le 08-02-2023 à 17:07
Jamais un assassinat soit en Tunisie ou dans le monde entier, n'est resté camouflé sans connaître le commanditaire de cet assassinat ou l'assassin lui-même dont ce dernier est éliminé dès les moindres doute, comebce fut le cas pour Feu Chokri Belaid et Mohamed Brahmi entre autres gardes présidentiels de Si Beji (précisément ; pour l'apeurer par défi certainement par un appel téléphonique) pour lui démontrer que rien n'est difficile si jamais il branche.
C'est pourquoi Kais Saied est considéré comme le sauveur du peuple tunisien et l'artisan d'une décolonisation interne quoiquevencore inachevée.
SALMA
Pourquoi pas !?
a posté le 08-02-2023 à 16:58
Si ce monsieur sait quelque chose qu'il parle en s'appuyant sur ses preuves.
Dans le cas contraire BI RABBI arrêtez de nous rouler dans la farine.
D'ailleurs, je lance un appel solennel à tous ceux qui ont des preuves qu'ils les exposent sur la place publique et que chacun assume ses responsabilités.
Si non, il faut clore ce dossier une fois pour toute et passons aux problemes très sérieux qui secouent le peuple sans issue.
Basta, basta.....
HMIDA
Il y a trop de cadavres dans le placard!
a posté le 08-02-2023 à 16:19
Eh bien, je suppose que le RCD (Nida via BCE) avait stocké trop de "trucs" sur la Troïka, en particulier sur son personnel politique. On ne pouvait donc pas être aussi "radical" (qui que l'on soit) qu'on aurait dû l'être. Un ancien gros poisson de l'association RCD a déclaré lors d'une conversation privée que les milieux du renseignement savaient bien qu'après 2011, le MI avait truffé la Troïka et Khwanjia d'agents comme un fromage suisse.
Ceux-ci se sont certes emparés par les Français pendant la période de transition (après le 25 juillet), mais sont revenus plus tard incomplets et en partie avec des données expurgées - il est en effet connu que de nombreux agents de l'ex-RCD travaillant à plein temps dans les divers gouvernements après 2011 n'ont toujours pas été démasqués. On avait déjà appris quelque chose du passé : comment dissimuler ses anciennes opinions politiques et empêcher un travail de mémoire. Ce dernier point est particulièrement vrai pour les deux camps avant et après le 25 juillet, car il y a trop de cadavres dans le placard.