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Aslan Berjeb : nous soutenons chaque homme d’affaires qui se réveille le matin pour aller travailler
14/11/2023 | 14:54
2 min
Aslan Berjeb : nous soutenons chaque homme d’affaires qui se réveille le matin pour aller travailler

 

Le nouveau président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), Aslan Berjeb, est revenu, mardi 14 novembre 2023, sur la situation du pays et le projet de la loi de finances 2024.

 

Au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Shems sur Shems Fm, M. Berjeb a affirmé, en réponse à une interrogation de l'animatrice : « Aujourd’hui, on ne peut pas nier la situation difficile par laquelle passe le pays, et qui le résultat d’une succession de chocs intérieurs et extérieurs vécus par le pays depuis une dizaine d’années (révolution, meurtres politiques, attentats terroristes, covid-19, guerre en Ukraine, le manque flagrant de liquidité). (…) Or, les entreprises tunisiennes ont prouvé leur résilience ».

Et d’ajouter : « Certes, il y a une vague d’arrestations. Nous en tant que patronat responsable, nous respectons la justice et la présomption d’innocence, mais nous soutenons aussi chaque homme d’affaires, qui se réveille le matin pour aller travailler, et qui paye ses impôts et ses cotisations sociales, et arrive à dégager un bénéfice ».

 

 

En outre, Aslan Berjeb pense que « le projet de la loi de finances 2024 (PLF 2024) est un projet de pressions intérieures ».

Et de rappeler que l’État souffre de l’endettement, du manque de liquidité et d’un effet d’éviction du système bancaire ; et que tout cela se répercute sur les acteurs économiques.

Le président de la Conect a estimé que le PLF 2024 a essayé de ne pas créer de nouvelles impositions et taxations, à part celles imposées aux institutions financières. Pour lui, il faut appliquer le principe de solidarité fiscale et de solidarité sociale et économique.

« Aujourd’hui, si le pays a besoin de ses enfants, il faut qu’ils répondent présents, dans le cadre du respect du principe des investissements et du respect des acteurs économiques », a-t-il martelé, en soulignant cependant que l’État ne doit pas adopter une approche où on met sur le même pied d’égalité ceux qui respectent la loi et qui payent leurs employés, leurs cotisations sociales et leurs impôts avec les évadés fiscaux qui ne le reconnaissent pas.

 

I.N.

14/11/2023 | 14:54
2 min
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Commentaires
Jilani
Voilà un bon maître
a posté le 14-11-2023 à 18:50
Le pays a tendance à taxer plus fort ceux qui respectent la réglementation et paient leurs impôts et cotisations sociales. Le pays et surtout KS considérent les hommes d'affaires comme des voleurs or c'est l'?tat qui a créé ces voleurs et corrompus comme cela s'est passé avec benali et ses mafieux les trabelsis et les islamistes leur cupidité et les syndicalistes pourris.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Il ne faut pas refaire les conneries socio-économiques de la dernière décennie!
a posté le 14-11-2023 à 18:43
Introduction: l'Etat tunisien donne beaucoup et même trop à nos PME et aux entreprises oligarques tunisiennes. Mais leur investissement est trop faible.

En Tunisie, le taux effectif de l'impôt sur les sociétés ne dépasse pas les 10% sous l'effet des avantages fiscaux, alors que certains de nos entrepreneurs dénoncent régulièrement les taux d'imposition appliqués en Tunisie, supposés selon eux être trop élevés, et même confiscatoire'?' ils s'appuient sur des taux nominaux qui n'enseignent absolument rien sur la réalité des taux effectifs...

C'est un fait que le taux nominal moyen de l'impôt sur les revenus des sociétés est de seulement 15% en Tunisie alors qu'il dépasse dans la majorité des pays les 25%, par exemple en Algérie le taux nominal est de 26%. --> et de ces 15% nos entreprises ne payent effectivement au maximum que 10%
-->
Les taux d'imposition effectifs relativement très faibles payés par les entreprises à l'administration fiscale de notre pays devraient être une incitation à l'investissent or que fait la majorité de nos entreprises? Oui, la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende, puis une grande partie de ces gains nets quitte la Tunisie sous forme de devises étrangères au nom du rapatriement des Bénéfices (au profit des actionnaires étrangers.). Je pourrais donner une longue liste des entreprises en question, il suffit de comparer le gain net et la somme cumulative des dividendes. --> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement. Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7 euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes!

Vous comprenez maintenant, où réside le mal de l'économie tunisienne? L'?tat tunisien minimise ses recettes fiscales afin d'encourager l'investissement privé (ce qui fait un sens dans la majorité des pays). Et que font nos entreprises privées? Elles font XXXXX (auto-censure) --> L'Etat tunisien renonce ainsi à une bonne partie de ses recettes fiscales afin d'inciter nos entreprises à investir, par contre ces derniers se partagent ces cadeaux fiscaux sous forme de dividende dont une bonne partie quitte la Tunisie au nom de rapatriement des bénéfices des partenaires étrangers --> Non, l'Etat Tunisien ne devrait pas refaire les mêmes conneries de la dernière décennie....

L'Etat tunisien devrait plutôt investir en infrastructure et en logistique. Il faudrait faire comprendre au FMI et à la banque mondiale que leur théories socio-économiques ne sont pas à 100% compatibles avec la mentalité de la majorité de nos entrepreneurs'?'

bonne soirée

PS: Il ne faut pas refaire les conneries socio-économiques de la dernière décennie, je m'explique:
- La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid au temps de notre ex-troïka est d'avoir injecté directement/indirectement des milliards d'euros dans un système bancaire oligarque et en faillite . Mr. Essid s'attendait qu'en injectant l'argent de l'endettement dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Voir le lien :
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3

- Depuis 2011 les entreprises privées et les soi-disant PME exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (infrastructure, logistique, etc.), elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'Etat sans pour autant apporter de remèdes à notre économie.

- Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid (au juste c'était Mr. Chedly Ayari), a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! --> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir.

Je me rappelle que Mr. Chedly Ayari a dit dans une interview: j'ai tout fait afin de motiver nos acteurs économiques à investir mais en vain --> je vais chercher le lien de cet interview sur business news tn...

-->
Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement socio-économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. C'était la faute de Mr. Elyes Fakhfak, notre ex-Ministre des finances.

Gardons un minimum d'honnêteté!
Sur les cendres d'une entreprise en faillite pousserait une autre...
a posté le à 20:46
Il faut comprendre que sur les cendres d'une entreprise en faillite pousserait une autre... Même l'Allemagne n'injecte pas de l'argent gratuitement dans des PME en faillite ou qui risquent déjà la faillite. Les aides publiques en faveur des entreprises en difficulté, se font en Allemagne en fonction des impôt payés durant les dernières années. Les PME qui ont payé très peu d'impôt ou rien, reçoivent aussi très peu ou aucune aide publique qui devrait être aussi remboursée. Un Ami allemand à une petite PME de logiciel, il a reçu 20000 euros de l'Etat Allemand comme aide publique durant la pandémie et pas plus car il n'a jamais payé plus que 20000 euros d'impôt annuellement durant les années d'avant la pandémie. Puis, il a dû rembourser les 20000 euros après la pandémie. --> L'Etat allemand n'offre pas l'argent du contribuable gratuitement aux PME... Il prête l'argent à ceux qui seraient capables de faire le remboursement.