alexametrics
lundi 29 avril 2024
Heure de Tunis : 13:23
Dernières news
Aslan Berjeb : Les mesures exceptionnelles doivent être limitées dans le temps
17/08/2021 | 10:12
2 min
Aslan Berjeb : Les mesures exceptionnelles doivent être limitées dans le temps

 

Aslan Berjeb, membre du bureau exécutif national de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), s’est exprimé aujourd’hui, le 17 août 2021, sur les répercussions relatives aux interdictions de voyager subies par les hommes d’affaires tunisiens.

L’invité d’Express FM a indiqué que le cadre général exceptionnel exige de telles mesures exceptionnelles mais leur limitation dans le temps est indispensable.

L'avocat Aslan Berjeb a déclaré que ces interdictions relèvent de la sécurité nationale, mais l’accélération des enquêtes est primordiale afin d’éviter l’injustice, en ajoutant que « l’interdiction de voyager subie par Moncef Khemakhem est une honte ».


Par rapport à la restriction des libertés, il a indiqué que la Tunisie n’est pas unique dans cette configuration, en se référant au « Patriot Act », un acte rédigé suite aux évènements du 11-septembre, aux Etats–Unis, et qui a largement limité les droits et libertés fondamentaux, sans autorisation judicaire préalable.

Aslan Berjeb a estimé que, durant la dernière décennie en Tunisie, les infractions et les violations juridiques sont nombreuses, seulement il faut dissocier les honnêtes gens des malfaiteurs.

 

 

Concernant la crise économique, le membre du bureau exécutif de la Conect a déclaré que « la sortie de secours économique dépend de l’agent privé, l’Etat devra garder un rôle de régulateur seulement au lieu d’agent économique dont l’initiative se réduit à des promesses ».

Aslan Berjeb a conclu qu’une application effective des sanctions juridiques garantira une lutte réelle contre la corruption et ce cadre exceptionnel ne doit pas perdurer surtout que la cour constitutionnelle n'existe que dans les textes.

J.B

17/08/2021 | 10:12
2 min
Suivez-nous
Commentaires
adel
Sûr !
a posté le 17-08-2021 à 15:05
D'ailleurs, tout est limité dans le temps. Des empires ont disparu après des centaines d'années d'existence.
Heureusement il y a "game over" pour tout. Seulement on n'aime pas que ça arrive pour soi.
observator
Ni Etat gendarme, ni Etat providence
a posté le 17-08-2021 à 12:22
Ce Monsieur veut un Etat gendarme ( régulateur) dans un pays comme le nôtre.
Cela veut dire que l'?tat doit privatiser les phosphates, la Sncft, l'eau, l'électricité....l'éducation... santé et garder un rôle de régulateur de la vie économique le tout dans un univers mondialisé impitoyable.... Ainsi nous serons à la merci de tout.
Ce Monsieur est prisonnier de ses cours de la théorie économique élaborées les siècles derniers.
Aujourdui et à la lumière de la mondialisation, il est devenu très dangereux pour un pays fusse t il avancé que l'Etat joue qu'un rôle de régulateur laissant le soin au privé de faire...tout.
Déjà nous sommes un pays mendiant tributaire du bon vouloir des instances financières internationales. Avec l'?tat régulateur dans de telles circonstance nous risquons de ne plus avoir aucune emprise sur nos capacités et donc d'être à la merci de grandes multinationales ou nous risquons de ne plus être chez nous.
L'Etat doit garder sous son contrôle les secteurs stratégiques vitaux pour le pays.
Ce qu'il faut c'est une bonne gestion de ces secteurs.
C'est entre autres la lutte contre la corruption qui a gangrené ces secteurs . Il faut extraire le syndicalisme gestionnaire corrompu du secteur public et tous ces parasites qui en profitent. Il faut en confier la gestion à des staffs compétents avec fixation des objectifs. Il faut lutter contre la bureaucratie. Certaines sociétés publiques non stratégiques peuvent être privatisées comme Tunisair devenu un gouffre financier pour le contribuable tunisien. Je doute fort qu'il ait des repreneurs sauf pour le dinar symbolique sans les dettes et la mise au chômage des 2/3 des effectifs ay moins. Ce serait déjà un bon plan.
Donc l'?tat doit garder les secteurs stratégiques mais en les restructurant tout en confiant la gestion à des vrais professionnelles pas à des voleurs.
Les sociétés publiques juteuses doivent être gardées par l'?tat.
Toutes les autres comme Tunisair...à privatiser....
Je dis à Mr Berjeb qu'il y a tellement d'opportunités nouvelles au aujourdhui ( nouvelles technologies..énergies nouvelles.....etc).
Il doit plutôt chercher à augmenter le gâteau en investissent dans les nouveaux juteux créateurs de valeur ajoutée.
C'est son droit de réclamer à l'?tat
-une administration moderne débarrassée de tous ces bureaucrates
-le respect des règles
- l'équité entre les acteurs économiques......
-un rôle de l'?tat plus efficace pour encourager à l'initiative et la création.
- la garantie de diplômes de qualité.
Donc le privé doit bien jouer son rôle dans un développement orienté vers l'intérêt de tous dans ce pays.
Le problème aujourd'hui est que l'?tat est gangrené par toute une armada de fonctionnaires bureaucrates dépassés par les événements carriéristes dans un climat de corruption quasi généralisée.
Il faut une révolution des mentalités à ce niveau.
Il y a une mentalité pourrie qui s'est installée depuis 70 qui est devenue un handicap majeur à tout changement qualitatif dans tous les domaines dans ce pays. Pratiquement dans ce pays toutes les compétences sont mises de côté. Et les charlatans ont le plus beau rôle
Il faut confier les responsabilités aux gens réellement compétents. Il faut faire venir des milliers de compétences de l'étranger dans tous les domaines éducation..formation...administration....avec pleins pouvoirs et des objectifs bien définis et un contrôle stricte.
Biensure auparavant il faut définir un vrai programme de réformes et prendre les mesures nécessaires pour sa réalisation quelques soient les circonstances.
Pour cela nous devons tirer synergie de toutes les vraies compétences volontaires existantes qui aiment ce pays et veulent le voir meilleur pour ses enfants et ce dans un climat d'unité de liberté de responsabilité.
Il faut travailler d'abord et réclamer ensuite. '?a ne marche pas à l'envers.
Quand on a Saidani ou Joudi comme référence en matière de réflexion économique évidemment que cela ne marche pas.
Ils n'ont jamais dirigé une entreprise dans un environnement de contraintes c'est à dire de concurrence féroce. Ils lisent des bouquins.
Alors qu'il y a de vraies compétences en la matière dont on n'en parle jamais. Et pour cause, ils ne sont pas affilié à ce système pourri et corrompu.
Renardine
La vérité
a posté le 17-08-2021 à 10:54
Pourquoi une honte? vous êtes certain que votre client n'est pas corrompu ?Et vous? Vous êtes sûr que vous êtes honnête, que vous n'êtes pas corrompu ? Vous permettez qu'on fouille dans vos affaires. Je suis sûr qu'on trouvera quelque chose. Je vous conseille de peser vos mots.
Bourguibiste nationaliste
Bien sur M. Arslan
a posté le 17-08-2021 à 10:40
OUI les mesures seront limitées dans le temps, le temps de mettre de l'ordre.
The economist
Membre dirigeant de Tahya Tounes aussi
a posté le 17-08-2021 à 10:28
La présentation de la personne manque un détail très important. Il faut aussi noter qu'il est membre de l'instance politique de Tahya Touneq et président de sa commission juridique.
Et pas simplement Conect et société civile.