
Lors de la commémoration du 74ᵉ anniversaire du soulèvement des travailleurs à Enfidha, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a lancé, jeudi 21 novembre 2024, un appel à l’ouverture des négociations sociales pour l’année 2025. Cette déclaration a été relayée le même jour par Echaab News, l’organe de presse de la centrale syndicale.
M. Taboubi a exhorté le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) à engager des négociations dans le secteur privé, dans un climat apaisé et loin des pressions. Il a souligné que la situation des travailleurs s’est considérablement détériorée, rendant urgent le dialogue social pour préserver la paix sociale. Par ailleurs, il a confirmé que des négociations similaires sont également prévues en 2025 dans le secteur public et la fonction publique.
Face à la flambée des prix, le leader syndical a appelé à une action immédiate, combinant la lutte contre l’inflation et l’amélioration des salaires.
Noureddine Taboubi a également sommé le gouvernement de respecter les accords précédemment conclus. Il a réaffirmé l’engagement de l’UGTT en faveur du droit syndical, dénonçant les arrestations et poursuites visant plusieurs syndicalistes, qu’il considère comme une atteinte grave aux libertés syndicales. Il a également exprimé son opposition à l’instrumentalisation de la justice dans les affaires syndicales.
Admettant que l’organisation a pu commettre des erreurs dans le passé, Noureddine Taboubi a cependant défendu l’héritage et les réalisations de l’UGTT. Il a insisté sur l’importance de réinventer le discours syndical, de moderniser les méthodes d’action et d’intégrer les jeunes compétences au sein de la centrale.
Par ailleurs, Le secrétaire général a dénoncé ce qu’il considère comme une campagne orchestrée pour discréditer l’UGTT et le mouvement syndical tunisien. Selon lui, les attaques visant les syndicalistes et la fabrication de dossiers fictifs viseraient à affaiblir les travailleurs et à saper leurs droits fondamentaux.
« Nous mettons en garde contre ces tentatives vaines », a-t-il déclaré, tout en réaffirmant la détermination de l’UGTT à défendre les droits des travailleurs et à préserver son rôle de pilier du dialogue social en Tunisie.
I.N.
Nul besoin d'une quelconque "campagne" pour la discréditer, cette ugtt ...
Les pitreries, les débilités et le "charisme" de ses dirigeants suffisent amplement à faire fuir toute personne sensée, pouvant leir vouer - momentanément - un quelconque intérêt.
Le leader de l'UGTT fait sa gloire ou son déclin. Farhat Hached a donne a cette organisation ses lettres de noblesse par son sacrifice. Taboubi la discredite par sa lâcheté. On comprend qu'il a peur de confronter le régime. Un régime qui peut emprisonner ses adversaires innocents pour des années sans jugements. On partage cette peur et on l'a comprends. Mais si on est lâche on doit laisser la place a des gens plus courageux prêts aux sacrifices. On leur est reconnaissant pour leurs courages.
Un organe qui perd son utilité est condamné a disparaître. L'UGTT est un organisme qui défend le peuple, si ses leaders perdent le courage pour accomplir leurs missions, l'organisation perd sa raison d'être et son utilité.
Ce rigolo dit qu il faut lutter contre l inflation et augmenter les salaires , aucun des economistes de sa centrale lui a dit que ce n etait pas possible .
Soit on lutte contre l inflation soit :
- en augmentant les taux
- soit en virant 250 000 fonctionnaires et si on les vire on peut augmenter un peu le salaire de ceux qui reste pour controle la boucle salaire prix de l inflation