
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, est revenu, mercredi 17 juillet 2024, sur l’allégement du déficit commercial à fin juin 2024.
L’universitaire a estimé, dans une interview téléphonique au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, que cette amélioration aide le pays dans ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), qui s’intéresse aux équilibres extérieurs. Pour lui, le gouvernement est en train de se concentrer sur les indicateurs qui satisfont les institutions financières alors que la Tunisie ne veut pas traiter avec elles. En parallèle, on ne s’occupe pas des indicateurs qui préoccupent les Tunisiens. Pour lui, il s’agit là d’une dualité dans le discours économique du gouvernement.
M. Chkoundali a considéré que la hausse des exportations d’huile d’olive est un bon indicateur. Et d’indiquer que cette amélioration provient notamment de l’excédent enregistré avec la Libye et le Maroc. Selon lui, cette amélioration se répercute positivement sur nos avoirs en devises avec 111 jours d’importation ainsi que sur le remboursement de la dette extérieure et sur la disponibilité de produits de base et matières premières, en équipements et en médicaments, du moins au niveau théorique. Mais sur le terrain, c’est autre chose.
« On est en train d’emprunter la même voie que l’année dernière qui a conduit à une croissance globale de 0,4% et à une croissance de 0,2% au premier trimestre de cette année, outre une hausse du taux de chômage à plus de 16% ainsi qu’une perte de plus de deux milliards de dinars de recettes fiscales, et donc d’augmenter nos emprunts extérieurs de six milliards dinars dans le budget de 2024 », a-t-il expliqué. Et d’évoquer certains points noirs.
Ainsi, et toujours selon ses dires, l’amélioration de la balance commerciale de juin 2024 ne provient pas d’une hausse des exportations (une hausse de +2,2% fin juin 2024 contre +10% fin juin 2023 alors que 2023 était une mauvaise année). L’amélioration est due d’une politique d’austérité sur les importations (elles sont restées dans leur faible proportion d’une année auparavant).
Sachant que la Tunisie veut compter sur elle-même et que l’un des piliers de cela est le phosphate, on remarque que les exportations des phosphates et dérivés ont baissé de 30,4% et celles des textiles, habillement et cuirs de (-9,2%). Le secteur des phosphates et dérivés a été le premier pourvoyeur de devises pour le pays.
Il a rappelé, dans ce cadre, la révision de l’accord d’échange avec la Turquie, en précisant que la majorité pense que les importations de ce pays sont inutiles. Or, on importe de ce pays des matières premières et produits semi-finis (les cotonnades et fils de coton) pour le secteur du textile et habillement.
Ainsi, Ridha Chkoundali a affirmé que le point noir est la politique d’austérité suivie par le gouvernement et visant les importations du secteur privé en matières premières et produits semi-finis, nécessaires pour sa production.
« Nous sommes une économie dépendante, on ne peut produire qu’en important des matières premières et des produits semi-finis (qui ont subi une baisse de 3,4% après une baisse importante une année auparavant). Cela menace d’une nouvelle contraction de l’économie, impactant les recettes fiscales et augmentant de ce fait le recours à l’endettement », a-t-il noté.
L’autre point noir et « effrayant » est la hausse vertigineuse du déficit énergétique, à un point que l’économie nationale ne peut supporter, a-t-il assuré.
I.N.
Quand Joudi et Saidani nou lachent les baskets, c'est Chkoundali qui prend le rélais pour nous soûler à son tour par les mêmes phrases qu'il n'est pas prêt d'arreter de machônner.
Ils y'a des noms quand ils sont annoncés , je change de station ou j'etteins mon poste.
sinon le reste il dit comme d habitude n importe quoi :
il dit
« On est en train d'emprunter la même voie que l'année dernière qui a conduit à une croissance globale de 0,4% et à une croissance de 0,2% au premier trimestre de cette année, outre une hausse du taux de chômage à plus de 16% ainsi qu'une perte de plus de deux milliards de dinars de recettes fiscales, et donc d'augmenter nos emprunts extérieurs de six milliards dinars dans le budget de 2024 »
POURQUOI EST IL NECESSAIRE d augementer nos emprunts ? pour financer un budget desequilibrer dont la majorité des recettes vont dans la poche de 750 000 fonctionnaires ?
REDUISONS LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRE le budget sera equilibrer et permettra l etat d investir et peut etre meme etre moins austere sur les importations .
AUTRE CHOSE EINSTEIN ce n est pas a L ETAT DE FAIRE DE LA CROISSANCE , l etat doit juste faciliter l environnement pour que les entreprises fassent de la croissance specialement des entreprises exportatrice de produits a forte valeur ajouté .
et ca se dit professeur je vous aurais mis 9/20 , relisez Friedman au lieu de dire n importe quoi tous les mois sur les radios