
Les contrevérités prononcées par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, deviennent récurrentes. La dernière en date concerne les agences de notation. Lors de sa réunion, mercredi 9 février 2022, avec le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, il a indiqué que le système de notation n’avait vu le jour qu’après la chute de l’Union soviétique, soit en 1991. Vérification faite par BN Check, il n'en est rien.
La toute première forme de notation a vu le jour aux Etats-Unis dans les années 1850 avec la naissance des premières sociétés d'analyse financière de crédit et la publication régulière de notations sous forme de brochures.
Un peu d’histoire – une matière que le président de la République semble pourtant affectionner – suffit pour se rendre compte que ce système de notation est loin d’être aussi récent, contrairement à ce que prétend Kaïs Saïed. D’ailleurs, les agences de notation, telles que nous les connaissons aujourd’hui, ont, elles, été créées entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle.
La naissance de Standard & Poor's (S&P) remonte à 1941 avec la fusion de Standar Statistics et Poor’s Publishing. Le tout a, cependant, commencé bien avant en 1861 avec son fondateur, l’analyste financier et homme d’affaires, Henry Vanrum Poor qui proposait alors des informations financières sur les compagnies de chemin de fer. La première notation de l’entreprise a été publiée en 1916.
Moody's a, elle, été fondée en 1909 par un journaliste financier du nom de John Moody sous l’appellation Moody's Analyzes Publishing Company. L’agence a été à l’origine de l’échelle de notation ; le triple « A to C ». En 1918, l’agence s’est lancée dans la notation souveraine des pays emprunteurs.
Fitch Publishing Company Inc. a, pour sa part, été lancée en 1913 à New York par trois investisseurs, John Knowles Fitch, Henry P. Clancy et Fabian Levy. Elle introduit, en 1924, le barème AAA, AA, A, BBB, BB, etc…
N.J.


On va connaître le vrai poids géostratégique de la Tunisie avec les prochaines décision du FMI. Pour améliorer son cas la Tunisie devrait monter son importance pour les équilibres économiques et monter que le pays a d'importantes réserves de phosphates qui est importants pour la transition énergétique, on peut aussi monter que la pays est la meilleur source d'hydrogène vert pour l'Europe. On doit mentir comme les autres pays.
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a pour objectif premier de faire reculer la pauvreté dans ses pays membres régionaux en contribuant à leur développement économique durable et à leur progrès social.
Les investisseurs veulent investir en Tunisie, on a des milliards d'investissements dans les énergies renouvelables qui attendent les signatures d'accords mais le gouvernement traîne et l'UGTT bloque. Des stations solaires achevées il y a presque un an attende le raccordement au réseau de la STEG et les syndicats s'y oppose.
Le Maroc n'est pas en compétition directe avec la Tunisie, dans le tourisme le Maroc cible une clientèle plus aisée que celle visée par la Tunisie, le Maroc a une stratégie pour attirer les investissements dans le secteur auto et la Tunisie n'a pas les moyens d'une telle stratégie, le Maroc a des ports très performants, il peut jouer un rôle dans le transit portuaire ce qui n'est pas le cas de la Tunisie.
Standard & Poor = Aadi & Zawali .... CQFD .