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Khaled Kaddour : Il n'y a pas de volonté politique pour régler la crise du phosphate !
08/10/2020 | 09:19
2 min
Khaled Kaddour : Il n'y a pas de volonté politique pour régler la crise du phosphate !

 

L’ancien ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour est revenu jeudi 8 octobre 2020 sur la crise du secteur des phosphates en Tunisie.

 

Depuis septembre 2020, la Tunisie a annoncé devoir importer d’Algérie près de 40.000 tonnes de phosphate, faute d’une production suffisante à l’échelle nationale. Une première cargaison de 16.500 tonnes est déjà arrivée au port de Gabès. 

 

« Pour surmonter la crise, il faut engager les grandes réformes mais il faut d'abord une réelle volonté politique. Les problèmes se sont accumulés à cause de l’absence de cette volonté et d’une vision globale participative visant à faire sortir le pays de la crise », a lancé l’ancien ministre lors de son intervention sur Express FM.    

 

La crise que subit le gouvernorat de Gafsa est plus profonde car, dit-il, la région a enregistré le plus faible taux de réussite au baccalauréat au titre de l’année scolaire 2019-2020. « Il n’est pas possible de réaliser le développement de la région tandis que le secteur de l’Education et celui de la Santé sont en crise », a-t-il indiqué.

 

Il a préconisé alors de mettre en place des stratégies à court terme comme à long terme pour parachever les grandes réformes nécessaires. « Il y a dix ans, nous n’avons entamé aucune réforme. Il n'y a pas de suivi et de gouvernance concernant les projets des énergies renouvelables, à l’instar de l’assainissement des eaux, financés notamment par la Banque Mondiale.», a-t-il ajouté.

 

Soutenant que l’Etat doit jouer son rôle économique et social dans la région, il a indiqué qu’au niveau de l’entreprise, le nombre des employés était passé de 4900 à 13.000 entre 2010 et 2020 et le coût d’extraction du phosphate était passé de 48 dinars la tonne à 200 dinars, au cours de la même période et ce, en raison de la hausse de la masse salariale.

 

« Nous ne devons pas parler uniquement de la production de phosphate ou le pétrole sans mettre en place une vision globale pour chaque région. Et il faudra avoir une volonté politique pour mettre en œuvre les réformes nécessaires », a conclu Khaled Kaddour.

 

I.M

08/10/2020 | 09:19
2 min
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Commentaires
Akoubi Ammar.
Il fait partie des clans qui ont très mal géré le département des mineset de l énergie
a posté le 09-10-2020 à 08:48
Ayant assumé plusieurs hautes responsabilités au ministère des mines et de l énergie ( directeur général, PDG, ministre) sieur Khaled Kaddour n a pas présenté des propositions et des solutions durables pour surmonter les contraintes existentes au bassin minier et dans les champs pétroliers malgré sa proximité avec la centrale syndicale et l estime qu'il a dans son fief natal. Malheureusement docteur Kaddour faisait de la politique dans un cadre de politicard et travaillant pour le compte de tierces personnes. Le scénario de son limogeage du gouvernement Chahed laisse les connaisseurs des dossiers brûlants et en suspens dans l attente pour dévoiler les vérités et les énigmes se rapportant à ces dossiers n a le courage de dévoiler.
MFH
Parmis les crimes des khouenjias, il y a la mort de la Cie des phosphates
a posté le 09-10-2020 à 07:57
Il y a une et une seule solution au problème des phosphates : Virer le tiers (un minimum) du personnel et vous aurez une Cie rentable. Dupliquer cette méthode à toutes les unités étatiques déficitaires et vous aurez une économie saine.
amt
le rachat de la CPG par Quatar ou La Turquie
a posté le 08-10-2020 à 22:03
L objectif est de vendre la CPG au Quatari ou à la Turquie. Mais peuple amnésique, qui a mis à genoux votre pays depuis 10 ans ?
Pourquoi vous ne bougez pas?. Pourquoi vous dormez, vous rêvez, passez votre temps à insulter les occidentaux, et accuser les autres,? Vos diplômés fuient, des familles entières traversent la Méditerranée... Vos responsable, s'ils vous volent pas vous promettent de libérer la Plastine...
Rationnel
L'extraction des phosphates coute cher aux contribuables
a posté le 08-10-2020 à 12:50
On doit penser comme si la région de Gafsa n'avait de phosphates a extraire.
En achetant les phosphates a l'Algérie au prix international on économise une bonne somme d'argent. Le coût d'extraction est de 100 dollars et la tonne se vend a 75 dollars sur le marche international.
La Compagnie de Phosphate Gafsa a accuse des pertes financières de 480 millions de dinars à fin 2019. La société a produit 3,6 millions de tonnes. Chaque tonne coûte au contribuable au moins 133 dinars.
Si on ferme la Société Phosphates Gafsa et on investit les 480 millions dans des projets de développement dans la région on aurait de meilleur résultats. On peut retourner a l'exploitation des phosphates après l'amélioration des prix. Les Phosphates sont l'une des meilleur minerai pour les fabrications des batteries Lithium (composition LFP: LiFePO4). Une société comme Tesla compte fabriquer plus de 10 Tera Watt heure (Tera est 10 a la puissance 12) de batteries d'ici 2030, les sociétés Chinoises : CATL et ByD vont fabriquer encore plus, a 100 Wh / KG, on arrive a des centaines de millions de tonnes, les prix des phosphates vont alors augmenter avec cette demande supplémentaire.
Raad
QUE FAIRE.....
a posté le 08-10-2020 à 12:33
La seule et unique solution pour remonter la pente, c'est de privatiser cette entreprise par des capitaux étrangers.
Oui, pourquoi pas par des chinois, eux ils seront faire du nettoyage et faire marché l'entreprise avec même 3000 mille salariés et des bons.
Il faut arrêter de dilapider notre richesse nationale par des malfrats qui ne servent à rien, uniquement que pour leurs bien personnel.
De temps en temps, il faut appliquer la méthode dite la carotte ou le bâton, pour faire marcher la chose.
La méthode du peuple veut " Echaab yourid" ne paie plus.
Depuis voilà dix abs nous sommes dans une crise sans fin, et sans résultat concret.
Alors que faire, il faut dégager une fois pour toutes ces brebis galeuses qui ne servent à rien.
Jojo
Ugtt
a posté le 08-10-2020 à 12:30
L ugtt à mis la Tunisie à genoux merci taboubi
pit
@ dt
a posté le 08-10-2020 à 10:49
Entièrement d'accord avec toi, nos "super ministres" ont la politique du "pantalon baissé" quand ils sont aux manettes et, comme par magie, une fois dégagés, il remettent leur "slip en zinc" et deviennent, tout à coup, clairvoyants !
pit
Simple comme bonjour !
a posté le 08-10-2020 à 10:44
Vendre l'exploitation à un groupe chinois ou étranger en exigeant en plus un pourcentage sur les les quantités extraites, payable soit en nature soit en devises. Cela nous fera gagner de l'argent et surtout nous évitera tous ces tracas qui ont ruiné notre économie nationale ... même chose pour Tunisair et toutes ces sociétés bancales qui ne servent qu'à l'UGTT qui en faites choux gras !
mansour
Quand les freres musulmans d'Ennahdha somme Youssef Chahed (le collabo des islamistes) de limoger les ministres compétents et patriotiques
a posté le 08-10-2020 à 10:42
Mr Khaled Kaddour et Mr lotfi Brahem qui avait la solution et réformes équitables à la crise que traverse la production de l'énergie
Norey ben Mahmoud
Comment
a posté le 08-10-2020 à 10:15
Excellente analyse de la situation .
La CPG est devenue une Société de Bienfaisance distribuant des salaires a une main d'oeuvre pléthorique .
En plus de cela on a laissé faire un sabotage en bonne et due forme de l'extraction du phosphate et son transport vers les usines du GCT .
Notre Armee Nationale se doit de protéger les sites de production ainsi que le transport de notre phosphate .
J'ai la nostalgie de ces trains de phosphate qui passaient devant nous devant de longues minutes aux passages à niveau !
Dt
Phophate
a posté le 08-10-2020 à 10:03
Marrants,nos politiciens à 4 sous ,quand ils sont aux commandes, ils ne prennent aucune décision valable. Une fois remplacés, les idées et les propositions affluent.
Lol
Bla bla bla
a posté le 08-10-2020 à 09:40
Aucune mesure concrète. C'est le même discours depuis des années.
Il dit seulement qu'il faut dépenser plus mais il ne dit pas où chercher ce fric, comment bien le dépenser avec une administration d'une autre époque.
A oublier très vite