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La section de l'UTICA de Sfax dénonce la tension ayant accompagné la grève générale régionale
20/11/2015 | 15:03
1 min
La section de l'UTICA de Sfax dénonce la tension ayant accompagné la grève générale régionale

Plusieurs dépassements ont été constatés, hier, lors de la grève générale observée à Sfax, indique la section régionale de l’UTICA de Sfax dans un communiqué publié vendredi 20 novembre 2015.


« Des entreprises ont été contraintes, de force, à fermer», relate la section de l’UTICA, accusant de cela « des personnes étrangères à l’entreprise ». Le patronat de Sfax condamne « fermement » ces pratiques et appuie les patrons dans « leur droit de poursuivre » les agresseurs. Il les soutient, également, dans toute démarche « légale » leur permettant d’assurer la pérennité de leur activité.


Le communiqué salue, par ailleurs, les travailleurs pour « leur conscience professionnelle ». La plupart, affirme-t-on, ont poursuivi le travail ou ils l’ont repris après avoir regagné leurs postes. « Ils étaient convaincus, en effet, que la situation difficile de leurs sociétés exige d’augmenter la production et non de l’arrêter », peut-on lire.


La section de l’UTICA se dit respecter le droit de grève, qui est « un droit constitutionnel », dénonçant en même temps les pratiques qui alimentent la tension et les tentatives d’envenimer la relation entre les patrons et les travailleurs.


E.Z.

20/11/2015 | 15:03
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Commentaires (4)

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MFH
| 21-11-2015 11:46
En dehors d'un gain de productivité généralisé chez les acteurs économiques, une hausse des salaires disproportionnée peut avoir des retombées néfastes sur l'économie. L'inflation sera la première à se manifester, puis viendront les faillites et le chômage. Donc, à trop vouloir améliorer les salaires on risque de tout perdre. Le salut de l'économie tunisienne, le remède pour se remettre debout réside dans le travail à temps complet, la restauration de ce qui a été cassé, l'abnégation au travail et rien d'autre.

Najib
| 20-11-2015 16:58
Radio qui s'est rangée du coté de l'UGTT, et s'est mobilisée pour servir de haut parleur aux meneurs de la grève .

takilas
| 20-11-2015 15:50
Pour ce qui est du secteur privé il a plein droit de demander des améliorations, et on ne sait pas ce que viennent faire ceux du public pour se mêler à la grève; à moins des perturbations et des incitations (habituelles) provoquées par Ennahdha, qui ne rate aucune occasion, et on le sait maintenant, pour semer la zizanie parmi les gens.
A chaque réunion, quelle qu'elle soit, ses milices sont se présentent comme par enchantement.
Bref, que de parler d'eux (milices et autres que milices) on se sent dégoutés et éplorés de cette présente quasi permanente ; ils ne ses fatiguent jamais d'accomplir leur forfait ; c'est étrange pour le moins qu'on puisse dire ; des phénomènes certainement bien rémunéré toutefois.
Ceci étant les améliorations à apporter sont multiples, à commencer par les rétributions, les assurances, les prêts, les heures supplémentaires, les confirmations, et un autre point non moins important celui relatif à la définition des tâches ; ainsi que le nombre d'employés à recruter (théoriquement) pour accomplir les tâches

Friday
| 20-11-2015 15:31
Les tunisiens ("mahomch 3mara") sont assez intelligents pour ne pas tomber dans le piège de l'UGTT, et éviter à la Tunisie des grèves dommageables dans le contexte actuel.